Le groupe GBH (Groupe Bernard Hayot) distribue la marque Scania dans quatre pays. Depuis quelques mois, Scania s'affiche en Algérie sous la bannière de Saida (Société Algérienne d'Importation et de Distribution Automobile). Après Mahindra et Citroën, GBH étend sa présence sur le marché algérien avec une nouvelle marque dans un autre segment, celui des véhicules industriels. Pour Mme Tir, directrice de la marque, Scania permettra au groupe d'explorer d'autres horizons et de tisser sa toile dans un marché toujours porteur. Le groupe GBH (Groupe Bernard Hayot) distribue la marque Scania dans quatre pays. Depuis quelques mois, Scania s'affiche en Algérie sous la bannière de Saida (Société Algérienne d'Importation et de Distribution Automobile). Après Mahindra et Citroën, GBH étend sa présence sur le marché algérien avec une nouvelle marque dans un autre segment, celui des véhicules industriels. Pour Mme Tir, directrice de la marque, Scania permettra au groupe d'explorer d'autres horizons et de tisser sa toile dans un marché toujours porteur. Comment évaluez-vous le parcours de Scania avant sa reprise par Saida? Mme Tir : La marque a été attribuée à M. Athmani dans les années 2000-2002. Pendant les années de commercialisation de la marque, il y a eu quelques 500 véhicules qui ont été vendus. Ils ont eu malheureusement une mauvaise expérience avec un client qui leur a acheté un certain nombre de véhicules, ce qui a engendré quelques problèmes financiers. Sur quelle base allez-vous vous pencher pour relancer la marque Scania en Algérie ? On va essayer de tout mettre en œuvre pour configurer déjà au mieux les produits qu'on va commercialiser, parce que ça ne passe pas sans une bonne définition de produits. Nous allons aussi proposer une large gamme de produits disponibles. Cette année nous nous sommes concentrés sur la gamme des tracteurs, l'année prochaine sur les porteurs. Il faudra par ailleurs qu'on travaille aussi sur les appels d'offres à partir de l'année prochaine et puis bien évidemment mettre en place un réseau. On se réserve le premier trimestre 2011 pour recevoir les candidatures et on espère retenir vers fin mars trois candidats, un pour l'Est, l'Ouest et le Sud Algérien. La priorité cette année c'est d'ouvrir notre site pilote à Alger et l'année prochaine la priorité bien évidemment sera d'ouvrir des agents. L'essentiel c'est d'être présent au moins avec trois points de service. Avez-vous pensé à reprendre les anciens agents de l'ex- représentant de Scania ? L'ancienne représentation n'avait pas de réseau. On n'a pas également souhaité récupérer les personnes qui travaillaient chez l'ancien représentant. On voulait former une nouvelle équipe car je pense que c'est difficile de travailler avec des collaborateurs qui se sont habitués avec un système donné. N'est-il pas difficile de lancer votre marque aujourd'hui, notamment en présence de nouvelles marques européennes, la restructuration des marques déjà présentes sur le marché algérien et une certaine offensive opérée par les concessionnaires des marques chinoises ? Alors si on parle du marché chinois, c'est vrai que c'est un marché offensif qui offre quelques crédits et des produits qui sont relativement à bas prix, mais pour eux ils dégagent quand même une contribution importante puisque les prix qu'ils proposent aujourd'hui sont assez élevés par rapport aux produits européens. Pour la marque européenne, elle se structure et s'organise, il y a quand même Volvo Trucks qui arrive en force, Renault Trucks qui se renforce sur le marché, MAN qui est aussi présent, mais on n'a pas encore tous les chiffres de la concurrence parce qu'ils ne les communiquent pas. C'est vrai que la concurrence nous pénalise un peu mais je dirais que Scania a sa place aujourd'hui est peut récupérer des parts de marché et augmenter ses volumes de ventes de manière que je qualifierais d'assez correcte. Quels sont les modèles de la gamme Scania commercialisés aujourd'hui en Algérie ? La marque Scania est aujourd'hui représentée par 6 modèles. Nous avons donc 4 modèles dans le 4X2, un modèle à usage chantier et un modèle à usage mixte avec deux puissances moteurs (380 ch et 420 ch), un modèle route en suspension pneumatique (420 chevaux). Et nous avons deux modèles en 6X4, un dans le segment construction et l'autre à usage route. C'est la gamme Scania disponible aujourd'hui soit en carnet ou en stock chez nous. Qu'en est-il de la disponibilité de la gamme des camions porteurs ? Les deux porteurs 4X2 et 6X4 seront disponibles en 2011. Idem pour le 8X4, le tracteur 6X6. Il y aura d'autres nouveautés à partir de l'année prochaine. Comment voyez-vous le marché national des camions et comment voyez-vous l'avenir de la marque Scania ? L'année 2010 était une année assez difficile pour nous, je ne parle pas du marché propre, mais du fait qu'on a dû mettre aux normes les bâtiments du groupe, on a dû mettre en place nos lignes de crédits, recruter le personnel et le former… On a dû également passer par l'étape des homologations, la définition des produits. Ça a été pour nous une année de mise en place. On aurait espéré faire plus de volume déjà cette année, mais la période de ramadan ne nous a pas aidés, la période de la foire d'Alger également car les gens n'achètent pas avant les salons, et la fin de l'année ne nous a pas aidés également. Nous sommes alors dans une période un peu difficile. Cependant, on espère que l'année prochaine sera une bonne année pour nous. J'espère qu'on démarrera en janvier 2011 avec quelques commandes et j'espère qu'on clôturera l'année 2011 avec un volume de ventes qui avoisinera entre les 150 à 200 véhicules. Quelle est votre appréciation de la dernière édition du Salon des véhicules industriels ? Je dirais que depuis qu'ils ont séparé les salons (Véhicules touristiques et industriels) pour les rendre plus professionnels, il y a moins de visiteurs, il y a peut-être plus de qualité. Je pense aussi que le fait qu'il soit en fin d'année, cela nous pénalise un peu. Malgré ces points, je dirais quand même que c'était un bon salon. Comment évaluez-vous le parcours de Scania avant sa reprise par Saida? Mme Tir : La marque a été attribuée à M. Athmani dans les années 2000-2002. Pendant les années de commercialisation de la marque, il y a eu quelques 500 véhicules qui ont été vendus. Ils ont eu malheureusement une mauvaise expérience avec un client qui leur a acheté un certain nombre de véhicules, ce qui a engendré quelques problèmes financiers. Sur quelle base allez-vous vous pencher pour relancer la marque Scania en Algérie ? On va essayer de tout mettre en œuvre pour configurer déjà au mieux les produits qu'on va commercialiser, parce que ça ne passe pas sans une bonne définition de produits. Nous allons aussi proposer une large gamme de produits disponibles. Cette année nous nous sommes concentrés sur la gamme des tracteurs, l'année prochaine sur les porteurs. Il faudra par ailleurs qu'on travaille aussi sur les appels d'offres à partir de l'année prochaine et puis bien évidemment mettre en place un réseau. On se réserve le premier trimestre 2011 pour recevoir les candidatures et on espère retenir vers fin mars trois candidats, un pour l'Est, l'Ouest et le Sud Algérien. La priorité cette année c'est d'ouvrir notre site pilote à Alger et l'année prochaine la priorité bien évidemment sera d'ouvrir des agents. L'essentiel c'est d'être présent au moins avec trois points de service. Avez-vous pensé à reprendre les anciens agents de l'ex- représentant de Scania ? L'ancienne représentation n'avait pas de réseau. On n'a pas également souhaité récupérer les personnes qui travaillaient chez l'ancien représentant. On voulait former une nouvelle équipe car je pense que c'est difficile de travailler avec des collaborateurs qui se sont habitués avec un système donné. N'est-il pas difficile de lancer votre marque aujourd'hui, notamment en présence de nouvelles marques européennes, la restructuration des marques déjà présentes sur le marché algérien et une certaine offensive opérée par les concessionnaires des marques chinoises ? Alors si on parle du marché chinois, c'est vrai que c'est un marché offensif qui offre quelques crédits et des produits qui sont relativement à bas prix, mais pour eux ils dégagent quand même une contribution importante puisque les prix qu'ils proposent aujourd'hui sont assez élevés par rapport aux produits européens. Pour la marque européenne, elle se structure et s'organise, il y a quand même Volvo Trucks qui arrive en force, Renault Trucks qui se renforce sur le marché, MAN qui est aussi présent, mais on n'a pas encore tous les chiffres de la concurrence parce qu'ils ne les communiquent pas. C'est vrai que la concurrence nous pénalise un peu mais je dirais que Scania a sa place aujourd'hui est peut récupérer des parts de marché et augmenter ses volumes de ventes de manière que je qualifierais d'assez correcte. Quels sont les modèles de la gamme Scania commercialisés aujourd'hui en Algérie ? La marque Scania est aujourd'hui représentée par 6 modèles. Nous avons donc 4 modèles dans le 4X2, un modèle à usage chantier et un modèle à usage mixte avec deux puissances moteurs (380 ch et 420 ch), un modèle route en suspension pneumatique (420 chevaux). Et nous avons deux modèles en 6X4, un dans le segment construction et l'autre à usage route. C'est la gamme Scania disponible aujourd'hui soit en carnet ou en stock chez nous. Qu'en est-il de la disponibilité de la gamme des camions porteurs ? Les deux porteurs 4X2 et 6X4 seront disponibles en 2011. Idem pour le 8X4, le tracteur 6X6. Il y aura d'autres nouveautés à partir de l'année prochaine. Comment voyez-vous le marché national des camions et comment voyez-vous l'avenir de la marque Scania ? L'année 2010 était une année assez difficile pour nous, je ne parle pas du marché propre, mais du fait qu'on a dû mettre aux normes les bâtiments du groupe, on a dû mettre en place nos lignes de crédits, recruter le personnel et le former… On a dû également passer par l'étape des homologations, la définition des produits. Ça a été pour nous une année de mise en place. On aurait espéré faire plus de volume déjà cette année, mais la période de ramadan ne nous a pas aidés, la période de la foire d'Alger également car les gens n'achètent pas avant les salons, et la fin de l'année ne nous a pas aidés également. Nous sommes alors dans une période un peu difficile. Cependant, on espère que l'année prochaine sera une bonne année pour nous. J'espère qu'on démarrera en janvier 2011 avec quelques commandes et j'espère qu'on clôturera l'année 2011 avec un volume de ventes qui avoisinera entre les 150 à 200 véhicules. Quelle est votre appréciation de la dernière édition du Salon des véhicules industriels ? Je dirais que depuis qu'ils ont séparé les salons (Véhicules touristiques et industriels) pour les rendre plus professionnels, il y a moins de visiteurs, il y a peut-être plus de qualité. Je pense aussi que le fait qu'il soit en fin d'année, cela nous pénalise un peu. Malgré ces points, je dirais quand même que c'était un bon salon.