Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi Saïd, a appelé, hier, à Alger, à l'ouverture d'un débat sur le mouvement syndical international et à mettre fin à la "fonctionnarisation" du conseil administratif du Bureau international du travail (BIT). Intervenant au deuxième jour de la Conférence mondiale ouverte contre la guerre et l'exploitation, organisée par l'Entente internationale des travailleurs et des peuples, le S.G de l'UGTA a tenu à relever «la tendance à la fonctionnarisation du BIT qui cherche à introduire les ONG à la place des syndicats», appelant à «l'ouverture d'un débat sur l'avenir du mouvement syndical international pour contrer cette dérive». M. Sidi Saïd a illustré ses propos par le cas de syndication des travailleurs arabes, dans les territoires palestiniens de 1948, appelé "La voix des travailleurs" qui, a-t-il dit, "malgré qu'il ait arraché son agrément à Israël, son affiliation à la Confédération internationale syndicale (CIS) a été refusée". «Je suis tenté de dire que, dans ce cas, la CIS n'accepte que les organisations syndicales qui ont une position mielleuse vis-à-vis de l'entité sioniste", a-t-il déploré. Il a également déploré que ce syndicat s'est vu interdire de se rendre en Algérie pour prendre part à la 8e Conférence mondiale contre la guerre et l'exploitation. Par ailleurs, M. Sidi Saïd a marqué son étonnement devant la décision de la CIS d'organiser une rencontre des organisations syndicales du G20. «En procédant de la sorte, la CIS reproduit la même texture et le même schéma des gouvernements du G20", a-t-il encore ajouté. Il a ainsi manifesté son étonnement de l'exclusion de l'Organisation syndicale africaine (OUSA), de celle du Maghreb arabe (CSMA) et celle du Monde arabe (CSA), de cette rencontre. Il a cité, dans ce cadre, la volonté du conseil administratif du BIT de travailler avec les ONG, dont le financement provient, a-t-il dit, des gouvernements. «Nous avons l'obligation morale de nous transcender, au moins pour dépasser les risques qui guettent le mouvement syndical international", a-t-il encore souligné. Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi Saïd, a appelé, hier, à Alger, à l'ouverture d'un débat sur le mouvement syndical international et à mettre fin à la "fonctionnarisation" du conseil administratif du Bureau international du travail (BIT). Intervenant au deuxième jour de la Conférence mondiale ouverte contre la guerre et l'exploitation, organisée par l'Entente internationale des travailleurs et des peuples, le S.G de l'UGTA a tenu à relever «la tendance à la fonctionnarisation du BIT qui cherche à introduire les ONG à la place des syndicats», appelant à «l'ouverture d'un débat sur l'avenir du mouvement syndical international pour contrer cette dérive». M. Sidi Saïd a illustré ses propos par le cas de syndication des travailleurs arabes, dans les territoires palestiniens de 1948, appelé "La voix des travailleurs" qui, a-t-il dit, "malgré qu'il ait arraché son agrément à Israël, son affiliation à la Confédération internationale syndicale (CIS) a été refusée". «Je suis tenté de dire que, dans ce cas, la CIS n'accepte que les organisations syndicales qui ont une position mielleuse vis-à-vis de l'entité sioniste", a-t-il déploré. Il a également déploré que ce syndicat s'est vu interdire de se rendre en Algérie pour prendre part à la 8e Conférence mondiale contre la guerre et l'exploitation. Par ailleurs, M. Sidi Saïd a marqué son étonnement devant la décision de la CIS d'organiser une rencontre des organisations syndicales du G20. «En procédant de la sorte, la CIS reproduit la même texture et le même schéma des gouvernements du G20", a-t-il encore ajouté. Il a ainsi manifesté son étonnement de l'exclusion de l'Organisation syndicale africaine (OUSA), de celle du Maghreb arabe (CSMA) et celle du Monde arabe (CSA), de cette rencontre. Il a cité, dans ce cadre, la volonté du conseil administratif du BIT de travailler avec les ONG, dont le financement provient, a-t-il dit, des gouvernements. «Nous avons l'obligation morale de nous transcender, au moins pour dépasser les risques qui guettent le mouvement syndical international", a-t-il encore souligné.