Le romancier Rachid Mimouni reviendra sur le devant de la scène littéraire le temps du salon du livre, qui ouvrira ses portes à Tizi-Ouzou, demain lundi, pour se clôturer le 11 de ce mois. Il s'agit de la troisième édition du salon Djurdjura du livre, qu'organise la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec le comité des activités culturelles et artistiques de la wilaya ainsi que du festival "Lire en fête". Le romancier Rachid Mimouni reviendra sur le devant de la scène littéraire le temps du salon du livre, qui ouvrira ses portes à Tizi-Ouzou, demain lundi, pour se clôturer le 11 de ce mois. Il s'agit de la troisième édition du salon Djurdjura du livre, qu'organise la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec le comité des activités culturelles et artistiques de la wilaya ainsi que du festival "Lire en fête". Le choix de Rachid Mimouni est méritoire et c'est la première fois qu'on parlera de cet écrivain à Tizi-Ouzou. Plusieurs manifestations culturelles, des colloques et des journées d'études, ont eu pour thèmes centraux les œuvres de nombreux auteurs, dont Mohamed Dib, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun et Mouloud Mammeri, mais c'est la première fois que des conférences et des témoignages seront consacrés à Rachid Mimouni dans la ville de Tizi-Ouzou. L'initiative est donc louable d'autant plus que des membres de sa famille ont été invités pour apporter des témoignages vivants et authentiques sur le parcours de Mimouni pour devenir l'un des principaux piliers de la littérature algérienne contemporaine. Parmi les personnalités qui participeront à ce salon du livre, on peut citer Djilali Khellas qui est à la fois romancier et traducteur, Zoubida Djennas, du ministère de la Culture, Mustapha Madi des éditions Casbah, Youcef Merahi du Haut- Commissariat à l'amazighité, Mohamed Bensalah de l'université d'Oran et Hanane El Bachir de l'université de Sidi Bel-Abbès. Le salon du livre de Tizi-Ouzou accueillera aussi plusieurs auteurs qui viendront dédicacer leurs ouvrages. Des journées thématiques sont prévues ; comme celle inhérente à la problématique de l'adaptation des romans à l'écran ainsi que de la relation auteur, libraire et éditeur. Des films, tirés de romans, des pièces théâtrales et des expositions agrémenteront ce salon du livre Djurdjura. Mais c'est sans doute l'hommage à Rachid Mimouni qui sera l'élément le plus important de cette rencontre. Rachid Mimouni est un écrivain méconnu particulièrement des jeunes. Pourtant son œuvre est incontournable quand il s'agit de parler de la littérature algérienne. Si son premier roman, intitulé Le printemps n'en sera que plus beau n'a pas vraiment été une réussite littéraire, il n'en demeure pas moins que dès la sortie du roman Le fleuve détourné, toute la critique a salué le talent de Mimouni. Ses autres romans sont tous d'une grande facture littéraire comme L'Honneur de la tribu, Tombéza, La ceinture de l'ogresse, Une paix à vivre et Une peine à vivre. Lors des événements douloureux des années de terrorisme, Rachid Mimouni a signé un essai intitulé : De la barbarie en général à l'intégrisme en particulier. Il a laissé un roman posthume : La malédiction, édité aux éditions Universal. Rachid Mimouni, né en 1945 à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, est décédé en 1995. Le choix de Rachid Mimouni est méritoire et c'est la première fois qu'on parlera de cet écrivain à Tizi-Ouzou. Plusieurs manifestations culturelles, des colloques et des journées d'études, ont eu pour thèmes centraux les œuvres de nombreux auteurs, dont Mohamed Dib, Kateb Yacine, Mouloud Feraoun et Mouloud Mammeri, mais c'est la première fois que des conférences et des témoignages seront consacrés à Rachid Mimouni dans la ville de Tizi-Ouzou. L'initiative est donc louable d'autant plus que des membres de sa famille ont été invités pour apporter des témoignages vivants et authentiques sur le parcours de Mimouni pour devenir l'un des principaux piliers de la littérature algérienne contemporaine. Parmi les personnalités qui participeront à ce salon du livre, on peut citer Djilali Khellas qui est à la fois romancier et traducteur, Zoubida Djennas, du ministère de la Culture, Mustapha Madi des éditions Casbah, Youcef Merahi du Haut- Commissariat à l'amazighité, Mohamed Bensalah de l'université d'Oran et Hanane El Bachir de l'université de Sidi Bel-Abbès. Le salon du livre de Tizi-Ouzou accueillera aussi plusieurs auteurs qui viendront dédicacer leurs ouvrages. Des journées thématiques sont prévues ; comme celle inhérente à la problématique de l'adaptation des romans à l'écran ainsi que de la relation auteur, libraire et éditeur. Des films, tirés de romans, des pièces théâtrales et des expositions agrémenteront ce salon du livre Djurdjura. Mais c'est sans doute l'hommage à Rachid Mimouni qui sera l'élément le plus important de cette rencontre. Rachid Mimouni est un écrivain méconnu particulièrement des jeunes. Pourtant son œuvre est incontournable quand il s'agit de parler de la littérature algérienne. Si son premier roman, intitulé Le printemps n'en sera que plus beau n'a pas vraiment été une réussite littéraire, il n'en demeure pas moins que dès la sortie du roman Le fleuve détourné, toute la critique a salué le talent de Mimouni. Ses autres romans sont tous d'une grande facture littéraire comme L'Honneur de la tribu, Tombéza, La ceinture de l'ogresse, Une paix à vivre et Une peine à vivre. Lors des événements douloureux des années de terrorisme, Rachid Mimouni a signé un essai intitulé : De la barbarie en général à l'intégrisme en particulier. Il a laissé un roman posthume : La malédiction, édité aux éditions Universal. Rachid Mimouni, né en 1945 à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, est décédé en 1995.