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Une anxiété insupportable
Trouble obsessionnel du comportement (toc)
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 12 - 2010

Si nous avons tous parfois des idées inquiétantes, nous savons en général les rejeter comme étant déraisonnables. Au contraire, les personnes souffrant de TOC interprètent ces pensées comme des signes annonciateurs d'un malheur imminent et s'épuisent à lutter contre ces idées noires et contre l'anxiété et la culpabilité qu'elles provoquent. Les obsessions et phobies les plus répandues sont la crainte d'être souillé ou contaminé, la peur de commettre des actes violents ou d'avoir des comportements scandaleux.
Si nous avons tous parfois des idées inquiétantes, nous savons en général les rejeter comme étant déraisonnables. Au contraire, les personnes souffrant de TOC interprètent ces pensées comme des signes annonciateurs d'un malheur imminent et s'épuisent à lutter contre ces idées noires et contre l'anxiété et la culpabilité qu'elles provoquent. Les obsessions et phobies les plus répandues sont la crainte d'être souillé ou contaminé, la peur de commettre des actes violents ou d'avoir des comportements scandaleux.
Face à ces obsessions, les personnes accomplissent des actions répétitives ou des compulsions pour échapper à leur anxiété. Ces rituels, censés empêcher les phénomènes redoutés de se produisent, n'apportent qu'un soulagement provisoire et se répètent de plus en plus souvent.
Si, pour une raison quelconque, un élément extérieur vient troubler le déroulement du rituel, l'anxiété devient insupportable.
Ces compulsions peuvent être des rites conjuratoires (lavages longs et très fréquemment renouvelés, nombreuses vérifications du gaz, des portes ou de la lumière) ou des compulsions mentales (calculs incessants, répétitions de phrases ou création de listes).
Certaines personnes atteintes de TOC ont des rituels réguliers alors que d'autres ont des rituels qui sont complexes et changeants. L'exécution de ces rituels ne fournit qu'un soulagement provisoire de l'anxiété, mais leur non-exécution augmente l'anxiété de la personne. L'origine des TOC n'est pas vraiment connue, mais les spécialistes soupçonnent des causes génétiques et familiales.
Ces actes, qui peuvent parfois prêter à sourire, ne procurent aucun plaisir au malade, lui, qui se sent contraint de les accomplir. Les premiers signes peuvent apparaître dès la plus tendre enfance, vers l'âge de 4-6 ans. Mais attention, il ne faut pas les confondre avec les petites manies qu'ont tous les enfants. Certains rituels font, eux, partie du développement psychique, intellectuel et affectif du petit d'homme.
Pour faire la différence entre rituel d'enfance et un TOC, quelques signes peuvent vous alerter. Par exemple, si l'enfant est capable d'arrêter d'accomplir ses rituels sans que cela déclenche une crise, ce n'est pas un TOC ; si le rituel se déroule sur plus d'une heure par jour, c'est bien un TOC.
O. A. A.
Face à ces obsessions, les personnes accomplissent des actions répétitives ou des compulsions pour échapper à leur anxiété. Ces rituels, censés empêcher les phénomènes redoutés de se produisent, n'apportent qu'un soulagement provisoire et se répètent de plus en plus souvent.
Si, pour une raison quelconque, un élément extérieur vient troubler le déroulement du rituel, l'anxiété devient insupportable.
Ces compulsions peuvent être des rites conjuratoires (lavages longs et très fréquemment renouvelés, nombreuses vérifications du gaz, des portes ou de la lumière) ou des compulsions mentales (calculs incessants, répétitions de phrases ou création de listes).
Certaines personnes atteintes de TOC ont des rituels réguliers alors que d'autres ont des rituels qui sont complexes et changeants. L'exécution de ces rituels ne fournit qu'un soulagement provisoire de l'anxiété, mais leur non-exécution augmente l'anxiété de la personne. L'origine des TOC n'est pas vraiment connue, mais les spécialistes soupçonnent des causes génétiques et familiales.
Ces actes, qui peuvent parfois prêter à sourire, ne procurent aucun plaisir au malade, lui, qui se sent contraint de les accomplir. Les premiers signes peuvent apparaître dès la plus tendre enfance, vers l'âge de 4-6 ans. Mais attention, il ne faut pas les confondre avec les petites manies qu'ont tous les enfants. Certains rituels font, eux, partie du développement psychique, intellectuel et affectif du petit d'homme.
Pour faire la différence entre rituel d'enfance et un TOC, quelques signes peuvent vous alerter. Par exemple, si l'enfant est capable d'arrêter d'accomplir ses rituels sans que cela déclenche une crise, ce n'est pas un TOC ; si le rituel se déroule sur plus d'une heure par jour, c'est bien un TOC.
O. A. A.


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