L'Union européenne devait décider, hier lundi, d'imposer, des «mesures restrictives» contre la Côte d'Ivoire, en raison du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouatarra à l'élection présidentielle. Un projet de déclaration, adopté, ce matin à Bruxelles, par les ambassadeurs des pays de l'UE, prévoit que l'Union «a décidé d'adopter sans délai des mesures restrictives» contre le régime ivoirien. Ces mesures viseront «ceux qui menacent le processus de paix et de réconciliation nationale et en particulier ceux qui menacent le bon aboutissement du processus électoral», ajoute le document. Le détail des mesures de sanctions envisagées par l'Europe n'est pas encore précisé à ce stade. L'UE a un levier important dans le domaine de la coopération. L'aide au développement actuellement programmée par l'UE en faveur de la Côte d'Ivoire, sur plusieurs années, s'élevant à 254,7 millions d'euros. La décision doit encore être formellement validée par les ministres européens des Affaires étrangères, qui se réunissent dans l'après-midi à Bruxelles. Les Etats-Unis ont eux aussi brandi, jeudi dernier, la menace de sanctions. Et l'Union africaine a suspendu la Côte d'Ivoire, renforçant la pression de la communauté internationale qui ne reconnaît pas la réélection de Laurent Gbagbo à la présidence. Rappelons qu'Alassane Ouattara a été donné vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, acquis à Laurent Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé ce dernier président avec 51,45% des voix. L'Union européenne devait décider, hier lundi, d'imposer, des «mesures restrictives» contre la Côte d'Ivoire, en raison du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouatarra à l'élection présidentielle. Un projet de déclaration, adopté, ce matin à Bruxelles, par les ambassadeurs des pays de l'UE, prévoit que l'Union «a décidé d'adopter sans délai des mesures restrictives» contre le régime ivoirien. Ces mesures viseront «ceux qui menacent le processus de paix et de réconciliation nationale et en particulier ceux qui menacent le bon aboutissement du processus électoral», ajoute le document. Le détail des mesures de sanctions envisagées par l'Europe n'est pas encore précisé à ce stade. L'UE a un levier important dans le domaine de la coopération. L'aide au développement actuellement programmée par l'UE en faveur de la Côte d'Ivoire, sur plusieurs années, s'élevant à 254,7 millions d'euros. La décision doit encore être formellement validée par les ministres européens des Affaires étrangères, qui se réunissent dans l'après-midi à Bruxelles. Les Etats-Unis ont eux aussi brandi, jeudi dernier, la menace de sanctions. Et l'Union africaine a suspendu la Côte d'Ivoire, renforçant la pression de la communauté internationale qui ne reconnaît pas la réélection de Laurent Gbagbo à la présidence. Rappelons qu'Alassane Ouattara a été donné vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, acquis à Laurent Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé ce dernier président avec 51,45% des voix.