La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a dit reconnaître, hier, en Alassane Ouattara le président élu de la Côte d'Ivoire. Elle a exhorté Laurent Gbagbo, qui a annoncé la composition de son nouveau gouvernement, à rendre le pouvoir. "Les chefs d'Etat et de gouvernement ont reconnu M. Alassane Ouattara comme président élu de Côte d'Ivoire", a déclaré la Cédéao dans un communiqué. "Le sommet invite M. Laurent Gbagbo à respecter les résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire tels que certifiés par l'Unoci [mission de l'Onu en Côte d'Ivoire] et à rendre sans délai le pouvoir, dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire", précise le communiqué de l'organisation. Réunis en sommet extraordinaire à Abuja, la capitale nigériane, au lendemain de l'échec de la tentative de médiation de l'Union africaine via l'ex-chef d'Etat sud-africain Thabo Mbeki, les membres de la Cédéao ont aussi annoncé la suspension de la Côte d'Ivoire de l'organisation. Depuis une semaine, le pays est déchiré entre deux présidents proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara : le premier a été investi vendredi 3 décembre par le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, tandis que le second a été reconnu vainqueur de la présidentielle par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale. En réponse à la formation du gouvernement Ouattara dirigé par le chef des ex-rebelles, Guillaume Soro, M. Gbagbo a formé son propre gouvernement, dirigé par le premier ministre Gilbert Marie N'Gbo Aké. Ce gouvernement, présenté mardi soir par le nouveau secrétaire général de la présidence, Désiré Tagro (ex-ministre de l'intérieur et homme fort du camp Gbagbo), compte une trentaine de ministres. Bien que la Côte d'Ivoire fasse partie des quinze membres de la Cédéao, ni Laurent Gbagbo ni Alassane Ouattara n'ont été conviés au sommet de mardi, où seule la moitié des présidents ouest-africains a fait le déplacement. Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui a joué un rôle de médiateur dans la crise ivoirienne, devait informer ses homologues présents de la situation, les dirigeants du Ghana, du Togo, du Mali, du Sénégal, du Liberia et du Nigeria. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a dit reconnaître, hier, en Alassane Ouattara le président élu de la Côte d'Ivoire. Elle a exhorté Laurent Gbagbo, qui a annoncé la composition de son nouveau gouvernement, à rendre le pouvoir. "Les chefs d'Etat et de gouvernement ont reconnu M. Alassane Ouattara comme président élu de Côte d'Ivoire", a déclaré la Cédéao dans un communiqué. "Le sommet invite M. Laurent Gbagbo à respecter les résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire tels que certifiés par l'Unoci [mission de l'Onu en Côte d'Ivoire] et à rendre sans délai le pouvoir, dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire", précise le communiqué de l'organisation. Réunis en sommet extraordinaire à Abuja, la capitale nigériane, au lendemain de l'échec de la tentative de médiation de l'Union africaine via l'ex-chef d'Etat sud-africain Thabo Mbeki, les membres de la Cédéao ont aussi annoncé la suspension de la Côte d'Ivoire de l'organisation. Depuis une semaine, le pays est déchiré entre deux présidents proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara : le premier a été investi vendredi 3 décembre par le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, tandis que le second a été reconnu vainqueur de la présidentielle par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale. En réponse à la formation du gouvernement Ouattara dirigé par le chef des ex-rebelles, Guillaume Soro, M. Gbagbo a formé son propre gouvernement, dirigé par le premier ministre Gilbert Marie N'Gbo Aké. Ce gouvernement, présenté mardi soir par le nouveau secrétaire général de la présidence, Désiré Tagro (ex-ministre de l'intérieur et homme fort du camp Gbagbo), compte une trentaine de ministres. Bien que la Côte d'Ivoire fasse partie des quinze membres de la Cédéao, ni Laurent Gbagbo ni Alassane Ouattara n'ont été conviés au sommet de mardi, où seule la moitié des présidents ouest-africains a fait le déplacement. Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui a joué un rôle de médiateur dans la crise ivoirienne, devait informer ses homologues présents de la situation, les dirigeants du Ghana, du Togo, du Mali, du Sénégal, du Liberia et du Nigeria.