Les infrastructures de jeunes dans la wilaya de Boumerdès font grandement défaut. Plusieurs localités, notamment celles situées sur le versant est et sud-est de la wilaya, sont dépourvues de structures pour activités de jeunes. Les infrastructures de jeunes dans la wilaya de Boumerdès font grandement défaut. Plusieurs localités, notamment celles situées sur le versant est et sud-est de la wilaya, sont dépourvues de structures pour activités de jeunes. Ces localités sont plongées dans une léthargie chronique et dans la monotonie. De ce fait, les jeunes ne trouvent aucun espace de détente que les cafés où des rounds de dominos sont joués à longueur de journée. Dans la commune des Issers, à l'est de Boumerdès, la situation est des plus décriée par les jeunes qui réclament depuis plusieurs années des espaces pour activités de jeunes. Hormis la salle de cinéma l'Afrique, un joyau architectural, qui a fait l'objet de réfection suite aux dégâts causés par le séisme de 2003, la ville des Issers est mal lotie en matière d'infrastructures de jeunes. Les travaux du projet de réalisation d'une maison de jeune, en remplacement de l'ancienne, ne sont toujours pas entamés en raison de retards pris par l'opération de démolition de l'ancienne maison de jeune. De ce fait, plusieurs associations se sont retrouvées sans espaces et sans bureaux et continuent d'activer dans des conditions lamentables. «Avant l'ouverture de la salle Afrique, nous organisions des réunions dans les cafétérias de la ville», nous dira un animateur de l'association Cirta de théâtre. Outre cela, plusieurs projets auxquels des sommes colossales ont été allouées sont à l'arrêt depuis plusieurs mois. A titre illustratif, le projet de la bibliothèque communale est à l'arrêt en raison, nous dit-on, de non-paiement des situations de travaux réalisés déjà sur le terrain. Une somme de 19 millions de dinars a été débloquée pour la construction de ce projet tant attendu par les férus de la lecture. L'ouverture l'année dernière de la salle omnisport était une aubaine pour les Isserois. Mais cela reste insuffisant devant l'accroissement de la population, notamment les besoins de la frange juvénile de la région. Au niveau de Vas Laabid, la situation n'est guère reluisante. La maison de jeunes est squattée depuis des années par un citoyen tandis que la salle de lecture est devenue, depuis le début des années 90, une brigade pour la police communale. Les jeunes de ladite localité trouvent refuge dans la salle de sport ouverte il y a quelques années. Ici, la pratique sportive est à encourager davantage car l'engouement des jeunes, notamment aux sports de combats, est perceptible. D'ailleurs, la section karaté compte plusieurs athlètes qui ont décroché des titres nationaux lors des compétitions et championnats nationaux. Par ailleurs, plusieurs projets accusent des retards considérables dans la réalisation. Huit projets, notamment des maisons de jeunes, des CSP, une base nautique et camps de jeunes inscrits en 2005 ont été relancés en 2009 par la DJS. Une importante enveloppe financière a été octroyée pour le secteur de la jeunesse et des sports dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 afin d'achever les programmes en souffrance et de lancer de nouveaux projets à travers plusieurs localités. Ces localités sont plongées dans une léthargie chronique et dans la monotonie. De ce fait, les jeunes ne trouvent aucun espace de détente que les cafés où des rounds de dominos sont joués à longueur de journée. Dans la commune des Issers, à l'est de Boumerdès, la situation est des plus décriée par les jeunes qui réclament depuis plusieurs années des espaces pour activités de jeunes. Hormis la salle de cinéma l'Afrique, un joyau architectural, qui a fait l'objet de réfection suite aux dégâts causés par le séisme de 2003, la ville des Issers est mal lotie en matière d'infrastructures de jeunes. Les travaux du projet de réalisation d'une maison de jeune, en remplacement de l'ancienne, ne sont toujours pas entamés en raison de retards pris par l'opération de démolition de l'ancienne maison de jeune. De ce fait, plusieurs associations se sont retrouvées sans espaces et sans bureaux et continuent d'activer dans des conditions lamentables. «Avant l'ouverture de la salle Afrique, nous organisions des réunions dans les cafétérias de la ville», nous dira un animateur de l'association Cirta de théâtre. Outre cela, plusieurs projets auxquels des sommes colossales ont été allouées sont à l'arrêt depuis plusieurs mois. A titre illustratif, le projet de la bibliothèque communale est à l'arrêt en raison, nous dit-on, de non-paiement des situations de travaux réalisés déjà sur le terrain. Une somme de 19 millions de dinars a été débloquée pour la construction de ce projet tant attendu par les férus de la lecture. L'ouverture l'année dernière de la salle omnisport était une aubaine pour les Isserois. Mais cela reste insuffisant devant l'accroissement de la population, notamment les besoins de la frange juvénile de la région. Au niveau de Vas Laabid, la situation n'est guère reluisante. La maison de jeunes est squattée depuis des années par un citoyen tandis que la salle de lecture est devenue, depuis le début des années 90, une brigade pour la police communale. Les jeunes de ladite localité trouvent refuge dans la salle de sport ouverte il y a quelques années. Ici, la pratique sportive est à encourager davantage car l'engouement des jeunes, notamment aux sports de combats, est perceptible. D'ailleurs, la section karaté compte plusieurs athlètes qui ont décroché des titres nationaux lors des compétitions et championnats nationaux. Par ailleurs, plusieurs projets accusent des retards considérables dans la réalisation. Huit projets, notamment des maisons de jeunes, des CSP, une base nautique et camps de jeunes inscrits en 2005 ont été relancés en 2009 par la DJS. Une importante enveloppe financière a été octroyée pour le secteur de la jeunesse et des sports dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 afin d'achever les programmes en souffrance et de lancer de nouveaux projets à travers plusieurs localités.