La quatrième réunion informelle sur le Sahara occidental entre le Front Polisario et le Maroc s'est ouverte vendredi à huis clos à la résidence de Greentree Estate (Manhasset - New York) pour une durée de deux jours sous l'égide des Nations unies. Un mois après la troisième réunion informelle, les mêmes négociateurs se retrouvent pour un autre round, toujours sous les auspices de l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie. Les deux parties restent campées sur leur position. Et il est difficile d'enregistrer une quelconque avancée qui mérite d'être citée dans cette question tant les positions des deux parties sont diamétralement opposés. D'ores et déjà, les deux délégations prévoient de se rencontrer au début du mois de l'année prochaine pour un autre round pour des discussions tout aussi informelles. La réunion se déroule comme les précédentes à huis clos, il est de ce fait facile d'imaginer qu'il n'y aura pas de grandes révélations sur les acquis enregistrés à l'issue de ce round. «Une main tendue pour la paix», tel est l'état d'esprit qui anime la délégation sahraouie présente à New-York ». Selon le représentant du Front Polisario auprès de l'Onu, Ahmed Boukhari, « cette attitude du Front Polisario n'est pas nouvelle. Elle l'a toujours été depuis le début du processus des négociations, car nous considérons que nous ne pouvons pas changer la géographie, et le Maroc est un pays voisin avec qui nous avons un seul problème qui est celui de l'occupation illégale du Sahara occidental ». Le diplomate sahraoui affiche les ambitions du peuple sahraoui, une fois le problème de décolonisation résolu de manière claire, juste et définitive à travers le respect du droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui. « Nous serons alors prêts à construire avec le Maroc et tous les autres pays voisins l'intégration maghrébine, car c'est la seule alternative stratégique qui mérite tous les efforts et toute l'imagination pour y arriver », a-t-il assuré, regrettant l' « absence d'écho approprié chez les dirigeants marocains qui restent figés dans une vision inacceptable et basée sur des revendications territoriales dont les fondements ont été réfutés par la communauté internationale et la Cour internationale de justice ». Il estime que « c'est cette vision figée des dirigeants marocains qui est responsable du blocage actuel et de tous les excès contre le peuple sahraoui aussi bien dans les zones occupées du territoire sahraoui que dans la position intransigeante actuelle manifestée par toutes les délégations marocaines qui ont participé tout au long de ce processus de négociations ». Le Maroc n'a pas retenu les leçons pertinentes de l'histoire, a-t-il soutenu. Rappelons que la délégation sahraouie est conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique (Parlement), Khatri Addouh, et est composée également du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et du représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari. La quatrième réunion informelle sur le Sahara occidental entre le Front Polisario et le Maroc s'est ouverte vendredi à huis clos à la résidence de Greentree Estate (Manhasset - New York) pour une durée de deux jours sous l'égide des Nations unies. Un mois après la troisième réunion informelle, les mêmes négociateurs se retrouvent pour un autre round, toujours sous les auspices de l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie. Les deux parties restent campées sur leur position. Et il est difficile d'enregistrer une quelconque avancée qui mérite d'être citée dans cette question tant les positions des deux parties sont diamétralement opposés. D'ores et déjà, les deux délégations prévoient de se rencontrer au début du mois de l'année prochaine pour un autre round pour des discussions tout aussi informelles. La réunion se déroule comme les précédentes à huis clos, il est de ce fait facile d'imaginer qu'il n'y aura pas de grandes révélations sur les acquis enregistrés à l'issue de ce round. «Une main tendue pour la paix», tel est l'état d'esprit qui anime la délégation sahraouie présente à New-York ». Selon le représentant du Front Polisario auprès de l'Onu, Ahmed Boukhari, « cette attitude du Front Polisario n'est pas nouvelle. Elle l'a toujours été depuis le début du processus des négociations, car nous considérons que nous ne pouvons pas changer la géographie, et le Maroc est un pays voisin avec qui nous avons un seul problème qui est celui de l'occupation illégale du Sahara occidental ». Le diplomate sahraoui affiche les ambitions du peuple sahraoui, une fois le problème de décolonisation résolu de manière claire, juste et définitive à travers le respect du droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui. « Nous serons alors prêts à construire avec le Maroc et tous les autres pays voisins l'intégration maghrébine, car c'est la seule alternative stratégique qui mérite tous les efforts et toute l'imagination pour y arriver », a-t-il assuré, regrettant l' « absence d'écho approprié chez les dirigeants marocains qui restent figés dans une vision inacceptable et basée sur des revendications territoriales dont les fondements ont été réfutés par la communauté internationale et la Cour internationale de justice ». Il estime que « c'est cette vision figée des dirigeants marocains qui est responsable du blocage actuel et de tous les excès contre le peuple sahraoui aussi bien dans les zones occupées du territoire sahraoui que dans la position intransigeante actuelle manifestée par toutes les délégations marocaines qui ont participé tout au long de ce processus de négociations ». Le Maroc n'a pas retenu les leçons pertinentes de l'histoire, a-t-il soutenu. Rappelons que la délégation sahraouie est conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique (Parlement), Khatri Addouh, et est composée également du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et du représentant du Front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari.