La 2e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine s'est ouverte samedi en fin d'après-midi à Alger au théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. La 2e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine s'est ouverte samedi en fin d'après-midi à Alger au théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. Dans son allocution de bienvenue qu'il a lue au nom de la ministre de la Culture, Noureddine Lardjane directeur central au ministère de la Culture, chargé des affaires culturelles a souligné que « l'Algérie à travers l'organisation de cet événement entend traduire sa ferme volonté d'en faire le point de départ d'une grande rencontre internationale ». La cérémonie inaugurale contre toute attente a été loin d'être grandiose, mal en pris aux organisateurs qui ont décidé de jeter leur dévolu sur la couleur noire, qui devait refléter probablement à leurs yeux des spectacles « solennels ». Alors que tout le monde s'attendait à une ouverture haute en couleur sur une production du Ballet national algérien qui ne sacrifierait pas au souci artistique, on a eu droit à un spectacle très conventionnel où le souci de coller aux canons du chant épique et nationaliste a prévalu, de sorte qu'on a assisté à de beaux danseurs qui se mouvaient en désaccord avec le tempo de la musique. Il s'agissait pour cette troupe algérienne formé d'éléments du Ballet national et d'éléments de la Coopérative artistique et culturelle « Wach » d'Alger de relater l'épopée du peuple algérien contre le colonialisme français. Un film, en fait un montage de séquences de documentaires et d'images a été projeté en arrière-fond de la scène où se produisait cette formation chorégraphique, montrant des maquis et des héros de la guerre d'Indépendance ainsi que de Gaulle qui assénait qu'en Algérie il n'y avait que des Français. Tout de noir vêtus, après s'être défaits de leurs burnous blancs les danseurs ont prolongé l'impression de deuil qu'avait introduit le spectacle précédent, un opéra en l'occurence qui a été joué par la troupe italienne "Barbara Altissimo". Sans minimiser de la qualité du spectacle philosophique italien, qui a mis en exergue les circonvolutions et les convulsions du corps féminin face à la vie et à la mort, il faut dire que ce spectacle très dramatique par sa tonalité tragique se prêtait mal à la circonstance. N'oublions pas de dire quand même un mot sur cette magnifique troupe de la maison de la Culture de Saïda, à qui est revenu l'honneur de donner le premier spectacle. Cette troupe formée de jeunes diables a joué des tours de break-dance et de néo hip hop qui ont laissé très bonne impression. Le jeune public algérois un peu imbu de ses préjugés de citadins a fini par adopter cette troupe qu'il a chaleureusement applaudie. Cette note de gaieté qui a été interrompue par les deux spectacles que nous venons de citer ne sera reprise qu'en fin de spectacle avec la production tonitruante sur de beaux morceaux gnawis de la troupe Noudjoum El Diwane de Sidi Bel-Abbès. Mais heureusement le festival ne devait commencer qu'hier avec des spectacles devant se dérouler au TNA Mahieddine-Bachtarzi (de 18h à 20h) et au palais de la culture Moufdi-Zakaria (de 15h à 18h). Trois formations étaient au menu hier au TNA Mahieddine-Bachtarzi : l'Ecole de danse moderne (Irak), la compagnie Hervé-Koubi (France) et la compagnie Vent de sable d'Annaba. Quant au Palais de la Culture il devait abriter deux spectacles, le premier, celui de la Compagnie Kahraba (Liban) et le second celui du groupe Casbah Danse (Algérie). Pour aujourd'hui, de 18h à 20h, le TNA abritera les spectacles successifs du Collectif pop (Espagne), de la Compagnie nationale de danse (Côte d'Ivoire), du Thartse group modern Mysticism (Géorgie), et du Collectif des jeunes artistes marocains (Maroc). Au Palais de la Culture, de 15h à 18h, il y a au menu le groupe Fassia (Mali), la Coopérative artistique et culturelle Wach (Algérie) et le groupe de danse de la maison de la Culture de Saïda (Algérie). Pour rappel 13 pays étrangers prennent part à ce festival qui va s'étaler jusqu'au 23 décembre 2010. Deux pays y sont invités d'honneur : la Palestine et le Sahara occidental. Dans son allocution de bienvenue qu'il a lue au nom de la ministre de la Culture, Noureddine Lardjane directeur central au ministère de la Culture, chargé des affaires culturelles a souligné que « l'Algérie à travers l'organisation de cet événement entend traduire sa ferme volonté d'en faire le point de départ d'une grande rencontre internationale ». La cérémonie inaugurale contre toute attente a été loin d'être grandiose, mal en pris aux organisateurs qui ont décidé de jeter leur dévolu sur la couleur noire, qui devait refléter probablement à leurs yeux des spectacles « solennels ». Alors que tout le monde s'attendait à une ouverture haute en couleur sur une production du Ballet national algérien qui ne sacrifierait pas au souci artistique, on a eu droit à un spectacle très conventionnel où le souci de coller aux canons du chant épique et nationaliste a prévalu, de sorte qu'on a assisté à de beaux danseurs qui se mouvaient en désaccord avec le tempo de la musique. Il s'agissait pour cette troupe algérienne formé d'éléments du Ballet national et d'éléments de la Coopérative artistique et culturelle « Wach » d'Alger de relater l'épopée du peuple algérien contre le colonialisme français. Un film, en fait un montage de séquences de documentaires et d'images a été projeté en arrière-fond de la scène où se produisait cette formation chorégraphique, montrant des maquis et des héros de la guerre d'Indépendance ainsi que de Gaulle qui assénait qu'en Algérie il n'y avait que des Français. Tout de noir vêtus, après s'être défaits de leurs burnous blancs les danseurs ont prolongé l'impression de deuil qu'avait introduit le spectacle précédent, un opéra en l'occurence qui a été joué par la troupe italienne "Barbara Altissimo". Sans minimiser de la qualité du spectacle philosophique italien, qui a mis en exergue les circonvolutions et les convulsions du corps féminin face à la vie et à la mort, il faut dire que ce spectacle très dramatique par sa tonalité tragique se prêtait mal à la circonstance. N'oublions pas de dire quand même un mot sur cette magnifique troupe de la maison de la Culture de Saïda, à qui est revenu l'honneur de donner le premier spectacle. Cette troupe formée de jeunes diables a joué des tours de break-dance et de néo hip hop qui ont laissé très bonne impression. Le jeune public algérois un peu imbu de ses préjugés de citadins a fini par adopter cette troupe qu'il a chaleureusement applaudie. Cette note de gaieté qui a été interrompue par les deux spectacles que nous venons de citer ne sera reprise qu'en fin de spectacle avec la production tonitruante sur de beaux morceaux gnawis de la troupe Noudjoum El Diwane de Sidi Bel-Abbès. Mais heureusement le festival ne devait commencer qu'hier avec des spectacles devant se dérouler au TNA Mahieddine-Bachtarzi (de 18h à 20h) et au palais de la culture Moufdi-Zakaria (de 15h à 18h). Trois formations étaient au menu hier au TNA Mahieddine-Bachtarzi : l'Ecole de danse moderne (Irak), la compagnie Hervé-Koubi (France) et la compagnie Vent de sable d'Annaba. Quant au Palais de la Culture il devait abriter deux spectacles, le premier, celui de la Compagnie Kahraba (Liban) et le second celui du groupe Casbah Danse (Algérie). Pour aujourd'hui, de 18h à 20h, le TNA abritera les spectacles successifs du Collectif pop (Espagne), de la Compagnie nationale de danse (Côte d'Ivoire), du Thartse group modern Mysticism (Géorgie), et du Collectif des jeunes artistes marocains (Maroc). Au Palais de la Culture, de 15h à 18h, il y a au menu le groupe Fassia (Mali), la Coopérative artistique et culturelle Wach (Algérie) et le groupe de danse de la maison de la Culture de Saïda (Algérie). Pour rappel 13 pays étrangers prennent part à ce festival qui va s'étaler jusqu'au 23 décembre 2010. Deux pays y sont invités d'honneur : la Palestine et le Sahara occidental.