La Corée du Nord s'est engagée à autoriser le retour des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son territoire, a annoncé hier le gouverneur américain Bill Richardson après une visite à Pyongyang Les inspecteurs de l'AIEA travaillant sur le programme nucléaire de la Corée du Nord avaient été exclus du pays en avril, ce qui avait mis fin aux négociations à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis, Russie, Chine et Japon). "Ils vont autoriser le personnel de l'AIEA à se rendre à (la centrale) de Yongbyon pour s'assurer qu'ils ne produisent pas de l'uranium hautement enrichi et que leurs activités ont des visées pacifiques", a dit Bill Richardson à la presse, après son arrivée à Pékin en provenance de la capitale nord-coréenne. Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué devant la presse que Pékin avait pris connaissance des conclusions du voyage du gouverneur du Nouveau Mexique et que la Chine encourageait la Corée du Nord à accepter le retour des inspecteurs de l'AIEA. Pour la diplomatie chinoise, seuls le dialogue et une coopération accrue seront à même d'apaiser les tensions dans la péninsule coréenne, a dit la porte-parole, Jiang Yu."La Corée du Nord a le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques mais dans le même temps elle doit accepter les inspecteurs de l'AIEA", a-t-elle déclaré. La Corée du Nord, qui a enfreint ses engagements internationaux par le passé, travaille depuis plusieurs années à développer un programme nucléaire grâce à sa centrale de Yongbyon.Les Nord-Coréens semblent reconnaître qu'ils ont "agi d'une manière trop négative à l'égard des négociations", a expliqué le responsable américain..Pyongyang a préféré ne pas réagir aux exercices d'artillerie organisés lundi par l'armée sud-coréenne dans la petite île de Yeonpyeong, proche de la ligne de démarcation entre les deux pays. Un haut responsable du gouvernement sud-coréen a estimé mardi que la récente attaque de ses voisins était tout autant liée à la situation politique intérieure en Corée du Nord qu'au conflit historique entre les deux pays.Le responsable a ajouté que son gouvernement ne pouvait pas prendre au sérieux l'offre des Nord-Coréens tant que celle-ci n'était pas officielle. La Corée du Nord s'est engagée à autoriser le retour des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son territoire, a annoncé hier le gouverneur américain Bill Richardson après une visite à Pyongyang Les inspecteurs de l'AIEA travaillant sur le programme nucléaire de la Corée du Nord avaient été exclus du pays en avril, ce qui avait mis fin aux négociations à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Etats-Unis, Russie, Chine et Japon). "Ils vont autoriser le personnel de l'AIEA à se rendre à (la centrale) de Yongbyon pour s'assurer qu'ils ne produisent pas de l'uranium hautement enrichi et que leurs activités ont des visées pacifiques", a dit Bill Richardson à la presse, après son arrivée à Pékin en provenance de la capitale nord-coréenne. Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué devant la presse que Pékin avait pris connaissance des conclusions du voyage du gouverneur du Nouveau Mexique et que la Chine encourageait la Corée du Nord à accepter le retour des inspecteurs de l'AIEA. Pour la diplomatie chinoise, seuls le dialogue et une coopération accrue seront à même d'apaiser les tensions dans la péninsule coréenne, a dit la porte-parole, Jiang Yu."La Corée du Nord a le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques mais dans le même temps elle doit accepter les inspecteurs de l'AIEA", a-t-elle déclaré. La Corée du Nord, qui a enfreint ses engagements internationaux par le passé, travaille depuis plusieurs années à développer un programme nucléaire grâce à sa centrale de Yongbyon.Les Nord-Coréens semblent reconnaître qu'ils ont "agi d'une manière trop négative à l'égard des négociations", a expliqué le responsable américain..Pyongyang a préféré ne pas réagir aux exercices d'artillerie organisés lundi par l'armée sud-coréenne dans la petite île de Yeonpyeong, proche de la ligne de démarcation entre les deux pays. Un haut responsable du gouvernement sud-coréen a estimé mardi que la récente attaque de ses voisins était tout autant liée à la situation politique intérieure en Corée du Nord qu'au conflit historique entre les deux pays.Le responsable a ajouté que son gouvernement ne pouvait pas prendre au sérieux l'offre des Nord-Coréens tant que celle-ci n'était pas officielle.