De hauts responsables militaires américains veulent accroître les interventions terrestres des forces spéciales dans les zones tribales pakistanaises, rapporte le New York Times. Les forces américaines interviennent au Pakistan principalement dans le cadre d'opérations secrètes menées par des milices afghanes pour recueillir des renseignements et via des raids de drones (avions télécommandés, sans pilote), provoquant des réactions hostiles des responsables pakistanais. Les attaques de drones sont généralement attribuées à la CIA, même si l'agence de renseignement américaine n'a jamais admis publiquement en être responsable. Des responsables militaires ont indiqué au New York Times que l'envoi des forces spéciales au-delà de la frontière permettrait de recueillir de précieux renseignements auprès des militants islamistes qui seraient éventuellement capturés et conduits en Afghanistan voisin pour y être interrogés. "Nous n'avons jamais été aussi prêts d'avoir le feu vert pour franchir la frontière", a déclaré un haut responsable américain, cité par le quotidien. Mais un haut responsable de l'administration Obama a toutefois affirmé qu'il n'était pas favorable à des opérations trans-frontalières, estimant qu'elles avaient été plutôt contre-productives, à moins de cibler des responsables d'Al-Qaïda. Le responsable s'est aussi dit inquiet du fait que les conséquences politiques au Pakistan n'annulent les bénéfices tactiques de ces opérations. L'agence de renseignement américaine mène une campagne de tirs de drones Predator ou Reaper dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, considérées comme des sanctuaires pour les militants islamistes qui franchissent la frontière afghane pour combattre les troupes de la coalition. Ces attaques se sont nettement intensifiées depuis l'été 2008. Quelque 117 frappes ont été menées depuis le début de l'année, soit plus du double par rapport à 2009, selon le décompte du centre de réflexion Fondation pour une nouvelle Amérique. De hauts responsables militaires américains veulent accroître les interventions terrestres des forces spéciales dans les zones tribales pakistanaises, rapporte le New York Times. Les forces américaines interviennent au Pakistan principalement dans le cadre d'opérations secrètes menées par des milices afghanes pour recueillir des renseignements et via des raids de drones (avions télécommandés, sans pilote), provoquant des réactions hostiles des responsables pakistanais. Les attaques de drones sont généralement attribuées à la CIA, même si l'agence de renseignement américaine n'a jamais admis publiquement en être responsable. Des responsables militaires ont indiqué au New York Times que l'envoi des forces spéciales au-delà de la frontière permettrait de recueillir de précieux renseignements auprès des militants islamistes qui seraient éventuellement capturés et conduits en Afghanistan voisin pour y être interrogés. "Nous n'avons jamais été aussi prêts d'avoir le feu vert pour franchir la frontière", a déclaré un haut responsable américain, cité par le quotidien. Mais un haut responsable de l'administration Obama a toutefois affirmé qu'il n'était pas favorable à des opérations trans-frontalières, estimant qu'elles avaient été plutôt contre-productives, à moins de cibler des responsables d'Al-Qaïda. Le responsable s'est aussi dit inquiet du fait que les conséquences politiques au Pakistan n'annulent les bénéfices tactiques de ces opérations. L'agence de renseignement américaine mène une campagne de tirs de drones Predator ou Reaper dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, considérées comme des sanctuaires pour les militants islamistes qui franchissent la frontière afghane pour combattre les troupes de la coalition. Ces attaques se sont nettement intensifiées depuis l'été 2008. Quelque 117 frappes ont été menées depuis le début de l'année, soit plus du double par rapport à 2009, selon le décompte du centre de réflexion Fondation pour une nouvelle Amérique.