Glissement du dollar, reprise à deux vitesses de la croissance mondiale et hausse des cours des matières premières devraient marquer l'économie mondiale en 2011, selon les prévisions d'une étude réalisée par le cabinet américain de consulting et d'évaluation IHS Global Insight. Glissement du dollar, reprise à deux vitesses de la croissance mondiale et hausse des cours des matières premières devraient marquer l'économie mondiale en 2011, selon les prévisions d'une étude réalisée par le cabinet américain de consulting et d'évaluation IHS Global Insight. Une reprise à deux vitesses est susceptible de rester le trait saillant de l'économie mondiale tout au long de l'année 2011 : ''Le ralentissement de la croissance qui s'est manifesté dans la dernière moitié de l'année 2010 devra s'étendre dans la première moitié de 2011 pour la plupart des pays à travers le monde'', avance ce centre de recherche dans son rapport prévisionnel dont une copie a été transmise à l'APS. Toutefois, la reprise mondiale devrait prendre de l'ampleur dans la seconde moitié de l'année 2011, prévoit l'IHS qui table sur une croissance mondiale de 3,3% en 2011 qui sera suivie d'un rebond en 2012 avec un taux de 3,7 %. Abordant l'économie américaine, ce centre de recherche estime que sa croissance connaîtra des améliorations pendant la seconde moitié de 2011 grâce à une atténuation de la crise du marché immobilier qui ne sera plus un frein pour le PIB américain. En outre, l'affaiblissement prévu du dollar permettra de tirer relativement la croissance des Etats-Unis vers le haut en boostant ses exportations qui deviendront, en conséquence, moins chères. Selon ses prévisions, la croissance du PIB américain devrait atteindre en moyenne de 2,7 % au second semestre 2011 contre 2,1 % au premier semestre de la même année. En ce qui concerne l'Europe, il précise que le rythme de croissance ralentira au 1er semestre 2011, en raison principalement du resserrement budgétaire et de la dette souveraine, avant de se stabiliser durant le semestre suivant en supposant que la dernière crise de l'euro ne réapparaisse pas. En conséquence, la croissance du PIB de l'UE devrait atteindre environ 1,6 % en 2011. En ce qui concerne les pays émergents, IHS avance que la croissance économique de la plupart de cette catégorie de pays serait susceptible d'être affectée par le rythme lent de l'évolution de la croissance des économies développées. Tendance de ralentissement en Chine Parmi les plus grands marchés émergents, la Chine et le Brésil pourraient voir des tendances de ralentissement prononcées, tandis que la croissance en Inde et en Russie sera moins affectée par la cadence lente de la reprise économique des pays développés. La croissance des pays émergents continuera de représenter le triple de celle des pays développés avec un taux d'environ 6 % contre 2 % pour le monde développé. Abordant les taux d'intérêt directeurs, IHS considère que la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Banque du Canada vont toutes maintenir des taux inchangés pendant au moins la première moitié de l'année 2011 et, dans certains cas (la Fed et la BCE) pendant le quatrième trimestre et au-delà. En revanche, les banques centrales de la majorité des grands marchés émergents et de quelques pays développés, tels l'Australie et la Norvège, vont probablement continuer à relever les taux d'intérêt en 2011. En outre, la plupart des pays développés vont connaître un resserrement de leur politique fiscale, dont une partie de leur propre chef (Etats-Unis notamment) et d'autres sous la contrainte (la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne). Concernant les cours des matières premières, IHS estime que la tendance ''montagnes russes'' (alternance entre hausse et baisse) des prix pourrait se poursuivre en 2011. Un second semestre plus cher A ce propos, il explique que l'accélération relative de la croissance mondiale prévue au second semestre 2011 se traduira par une hausse sur les prix des produits de base, ajoutant qu'à la fin de l'année prochaine, la plupart des prix des produits de base seront de 5 à 10 % plus élevés par rapport à leurs niveaux de la fin 2010. D'autres facteurs que la croissance de la demande pour ces produits tels les stocks, les taux de change et l'activité spéculative, devront avoir des incidences sur les prix. L'inflation des prix à la consommation dans les économies avancées seront en moyenne autour de 1,5 % en 2011, contre 5,5 % dans les pays en développement, notamment dans les grands marchés émergents comme la Chine et la Russie où la tendance de l'inflation sera tirée vers le haut. Les déséquilibres mondiaux, qui se sont de nouveau dégradés en 2010 devront être atténués en 2011 et 2012, souligne le cabinet d'études. Sur ce point, il avance que le déficit du compte courant américain devrait se stabiliser autour de 500 milliards de dollars. La dépréciation du dollar et la forte croissance des marchés émergents stimuleront les exportations, alors que les prix du pétrole vont augmenter la facture des importations. Dans le même temps, les excédents du compte courant des autres grandes économies, dont la Chine et la zone euro, vont se maintenir pendant un certain temps. Dans ses prévisions sur les monnaies, il souligne que le dollar va glisser contre la plupart des devises à l'exception probable par rapport à l'euro, estimant que la croissance à deux vitesses attendue pour 2011 et les déséquilibres mondiaux auront un impact sur les taux de change. Cela signifie que le dollar américain continuera de chuter contre la plupart des monnaies, en particulier celles des marchés émergents, tandis que les problèmes lies à la dette souveraine en Europe pourraient renforcer le dollar par rapport à l'euro, prévoit-il encore. Une reprise à deux vitesses est susceptible de rester le trait saillant de l'économie mondiale tout au long de l'année 2011 : ''Le ralentissement de la croissance qui s'est manifesté dans la dernière moitié de l'année 2010 devra s'étendre dans la première moitié de 2011 pour la plupart des pays à travers le monde'', avance ce centre de recherche dans son rapport prévisionnel dont une copie a été transmise à l'APS. Toutefois, la reprise mondiale devrait prendre de l'ampleur dans la seconde moitié de l'année 2011, prévoit l'IHS qui table sur une croissance mondiale de 3,3% en 2011 qui sera suivie d'un rebond en 2012 avec un taux de 3,7 %. Abordant l'économie américaine, ce centre de recherche estime que sa croissance connaîtra des améliorations pendant la seconde moitié de 2011 grâce à une atténuation de la crise du marché immobilier qui ne sera plus un frein pour le PIB américain. En outre, l'affaiblissement prévu du dollar permettra de tirer relativement la croissance des Etats-Unis vers le haut en boostant ses exportations qui deviendront, en conséquence, moins chères. Selon ses prévisions, la croissance du PIB américain devrait atteindre en moyenne de 2,7 % au second semestre 2011 contre 2,1 % au premier semestre de la même année. En ce qui concerne l'Europe, il précise que le rythme de croissance ralentira au 1er semestre 2011, en raison principalement du resserrement budgétaire et de la dette souveraine, avant de se stabiliser durant le semestre suivant en supposant que la dernière crise de l'euro ne réapparaisse pas. En conséquence, la croissance du PIB de l'UE devrait atteindre environ 1,6 % en 2011. En ce qui concerne les pays émergents, IHS avance que la croissance économique de la plupart de cette catégorie de pays serait susceptible d'être affectée par le rythme lent de l'évolution de la croissance des économies développées. Tendance de ralentissement en Chine Parmi les plus grands marchés émergents, la Chine et le Brésil pourraient voir des tendances de ralentissement prononcées, tandis que la croissance en Inde et en Russie sera moins affectée par la cadence lente de la reprise économique des pays développés. La croissance des pays émergents continuera de représenter le triple de celle des pays développés avec un taux d'environ 6 % contre 2 % pour le monde développé. Abordant les taux d'intérêt directeurs, IHS considère que la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Banque du Canada vont toutes maintenir des taux inchangés pendant au moins la première moitié de l'année 2011 et, dans certains cas (la Fed et la BCE) pendant le quatrième trimestre et au-delà. En revanche, les banques centrales de la majorité des grands marchés émergents et de quelques pays développés, tels l'Australie et la Norvège, vont probablement continuer à relever les taux d'intérêt en 2011. En outre, la plupart des pays développés vont connaître un resserrement de leur politique fiscale, dont une partie de leur propre chef (Etats-Unis notamment) et d'autres sous la contrainte (la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne). Concernant les cours des matières premières, IHS estime que la tendance ''montagnes russes'' (alternance entre hausse et baisse) des prix pourrait se poursuivre en 2011. Un second semestre plus cher A ce propos, il explique que l'accélération relative de la croissance mondiale prévue au second semestre 2011 se traduira par une hausse sur les prix des produits de base, ajoutant qu'à la fin de l'année prochaine, la plupart des prix des produits de base seront de 5 à 10 % plus élevés par rapport à leurs niveaux de la fin 2010. D'autres facteurs que la croissance de la demande pour ces produits tels les stocks, les taux de change et l'activité spéculative, devront avoir des incidences sur les prix. L'inflation des prix à la consommation dans les économies avancées seront en moyenne autour de 1,5 % en 2011, contre 5,5 % dans les pays en développement, notamment dans les grands marchés émergents comme la Chine et la Russie où la tendance de l'inflation sera tirée vers le haut. Les déséquilibres mondiaux, qui se sont de nouveau dégradés en 2010 devront être atténués en 2011 et 2012, souligne le cabinet d'études. Sur ce point, il avance que le déficit du compte courant américain devrait se stabiliser autour de 500 milliards de dollars. La dépréciation du dollar et la forte croissance des marchés émergents stimuleront les exportations, alors que les prix du pétrole vont augmenter la facture des importations. Dans le même temps, les excédents du compte courant des autres grandes économies, dont la Chine et la zone euro, vont se maintenir pendant un certain temps. Dans ses prévisions sur les monnaies, il souligne que le dollar va glisser contre la plupart des devises à l'exception probable par rapport à l'euro, estimant que la croissance à deux vitesses attendue pour 2011 et les déséquilibres mondiaux auront un impact sur les taux de change. Cela signifie que le dollar américain continuera de chuter contre la plupart des monnaies, en particulier celles des marchés émergents, tandis que les problèmes lies à la dette souveraine en Europe pourraient renforcer le dollar par rapport à l'euro, prévoit-il encore.