Le président américain Barack Obama abordera la question du déficit fédéral des Etats-Unis lors de son discours sur l'état de l'Union en janvier prochain, a indiqué la Maison Blanche. Le président américain Barack Obama abordera la question du déficit fédéral des Etats-Unis lors de son discours sur l'état de l'Union en janvier prochain, a indiqué la Maison Blanche. Le discours sur l'état de l'Union est une tradition dans le système politique américain en vertu de laquelle, annuellement, le président des Etats-Unis présente son programme politique pour l'année en cours et revient sur ses réalisations de l'année échue. Ce discours est présenté devant le Congrès. Les conseillers de Barack Obama étudient actuellement les recommandations de la commission sur les déficits mise en place par le président américain, a expliqué Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche, sans préciser quelles recommandations soutenait Barack Obama. La commission préconise notamment une baisse de certaines prestations sociales et le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite. Barack Obama prononcera le discours présidentiel annuel devant le Congrès fin janvier. Croulant sous le poids d'un déficit budgétaire de 1.300 milliards de dollars, le président Obama avait décidé en début décembre en cours d'un gel des salaires des fonctionnaires (masse salariale de 447 milliards de dollars en 2010) comme l'une des premières mesures de réduction des dépenses publiques et du train de vie de l'Etat. Le déficit budgétaire 2010 represente 8,9 pc du PIB, et devrait atteindre, selon les prévisions de la Maison Blanche, un montant de 1.416 milliards de dollars en 2011 (9,2% du PIB). Le contrôle du déficit budgétaire ''va exiger de grands sacrifices'', avait prévenu le président Barack Obama. Chargée en février dernier de proposer des solutions pour ramener le déficit à 3 pc du PIB d'ici 2015, la Commission bipartisane sur la responsabilité fiscale et la réforme a proposé la réduction des dépenses de la Sécurité sociale, l'élimination des allégements fiscaux (mesure rejetée par le Congrès), l'augmentation des taxes sur le carburant, la réduction des dépenses du secteur de la Défense et des subventions agricoles, alors que l'âge de la retraite devra passer à 68 ans en 2050 et à 69 ans en 2075. Outre le déficit budgétaire, il s'agit également de s'attaquer à l'endettement qui a débuté vers la fin des années 80, mais que la crise financière l'a propulsé à des niveaux inquiétants : la dette publique américaine a dépassé le cap des 13.000 milliards dollars. Si rien n'est fait pour résoudre la crise d'endettement, la dette publique devrait passer de 62% du PIB en 2010 à 185% en 2035, avait prévenu la présidente de l'agence américaine de garantie des dépôts bancaires. Le discours sur l'état de l'Union est une tradition dans le système politique américain en vertu de laquelle, annuellement, le président des Etats-Unis présente son programme politique pour l'année en cours et revient sur ses réalisations de l'année échue. Ce discours est présenté devant le Congrès. Les conseillers de Barack Obama étudient actuellement les recommandations de la commission sur les déficits mise en place par le président américain, a expliqué Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche, sans préciser quelles recommandations soutenait Barack Obama. La commission préconise notamment une baisse de certaines prestations sociales et le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite. Barack Obama prononcera le discours présidentiel annuel devant le Congrès fin janvier. Croulant sous le poids d'un déficit budgétaire de 1.300 milliards de dollars, le président Obama avait décidé en début décembre en cours d'un gel des salaires des fonctionnaires (masse salariale de 447 milliards de dollars en 2010) comme l'une des premières mesures de réduction des dépenses publiques et du train de vie de l'Etat. Le déficit budgétaire 2010 represente 8,9 pc du PIB, et devrait atteindre, selon les prévisions de la Maison Blanche, un montant de 1.416 milliards de dollars en 2011 (9,2% du PIB). Le contrôle du déficit budgétaire ''va exiger de grands sacrifices'', avait prévenu le président Barack Obama. Chargée en février dernier de proposer des solutions pour ramener le déficit à 3 pc du PIB d'ici 2015, la Commission bipartisane sur la responsabilité fiscale et la réforme a proposé la réduction des dépenses de la Sécurité sociale, l'élimination des allégements fiscaux (mesure rejetée par le Congrès), l'augmentation des taxes sur le carburant, la réduction des dépenses du secteur de la Défense et des subventions agricoles, alors que l'âge de la retraite devra passer à 68 ans en 2050 et à 69 ans en 2075. Outre le déficit budgétaire, il s'agit également de s'attaquer à l'endettement qui a débuté vers la fin des années 80, mais que la crise financière l'a propulsé à des niveaux inquiétants : la dette publique américaine a dépassé le cap des 13.000 milliards dollars. Si rien n'est fait pour résoudre la crise d'endettement, la dette publique devrait passer de 62% du PIB en 2010 à 185% en 2035, avait prévenu la présidente de l'agence américaine de garantie des dépôts bancaires.