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Des "structures-pilotes" pour leur prise en charge
Constantine, non-voyants
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2010

Les personnes non voyantes ou souffrant de basse vision ou de cécité tardive disposeront bientôt de centres pour leur prise en charge, a-t-on appris mardi, en marge d'une journée d'étude organisée au Centre national de formation des personnels pour handicapés (CNFPH) de Constantine.
Les personnes non voyantes ou souffrant de basse vision ou de cécité tardive disposeront bientôt de centres pour leur prise en charge, a-t-on appris mardi, en marge d'une journée d'étude organisée au Centre national de formation des personnels pour handicapés (CNFPH) de Constantine.
Les professionnels et les éducateurs spécialisés participant à cette rencontre élargie à des experts français ont affirmé que le projet de création de ces structures, dont la première sera érigée à Alger, est "en bonne voie d'aboutir, puisque avalisé par le ministère de tutelle". Les villes de Constantine, de Biskra et de Tlemcen seront également dotées de centres régionaux analogues qui formeront des instructeurs en locomotion, spécialisés dans la prise en charge de cette catégorie de personnes aux besoins spécifiques, a précisé dans ce contexte M. Abdelghani Abdouche, président de l'Union des Franco-Algériens de Lorraine (France), spécialisée dans la rééducation en locomotion des personnes non voyantes. Cette initiative pilote, qui s'inscrit dans le cadre d'une convention-cadre signée entre le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille et l'Union des Franco-Algériens de Lorraine, réalisable en deux ans, permettra, selon M. Abdouche, qui a été lui-même atteint de cécité tardive, d'assurer une formation spécialisée réunissant les moyens techniques et les méthodes scientifiques devant être mis en œuvre pour adapter l'environnement naturel et bâti à la nature de ce handicap. L'objectif d'une telle démarche est de "relancer la vie active de l'aveugle tardif" en lui "facilitant l'accès et le déplacement pour reprendre les activités qui étaient les siennes avant son atteinte de basse vision, de malvoyance ou de cécité tardive", a expliqué, de son côté, M. Florent Orsoni, un expert français, au cours d'une intervention. Apprendre au malvoyant et au non- voyant à se déplacer, adapter son environnement à la nature de son handicap afin de le fondre à nouveau dans la vie familiale, sociale et professionnelle demeurent les principaux objectifs, a assuré, pour sa part, Mlle Fanny Bonnet-Makaes, spécialiste française versée dans ce domaine de recherche. L'opération de réadaptation de l'environnement naturel et bâti doit également impliquer les services techniques, notamment ceux chargés des études et de la conception des constructions à usage d'habitation ou de services, d'autant, a-t-on expliqué, qu'il ne s'agit que d'aménagements simples, peu coûteux, mais pratiques et accessibles à cette frange sociale, a-t-elle expliqué. Auparavant, M. Nadir Abdessemad, directeur de la formation et responsable par intérim du CNFPH, avait indiqué, à l'ouverture de cette journée d'étude organisée sous le thème de "la rééducation en locomotion des personnes aveugles et malvoyantes", que le processus en gestation de ces futurs centres a pour objectif de remédier "un tant soit peu" à l'handicap du mal-voyant ou du non-voyant ayant perdu la vue à la suite d'une maladie ou d'un accident et qui a entraîné chez le sujet une grave perte d'autonomie. Pour faire face à cette situation fortement handicapante, l'adulte aveugle a besoin d'une rééducation adaptée lui permettant de se prendre en charge, d'être de moins en moins dépendant d'autrui et de retrouver l'autonomie indispensable à sa réinsertion familiale, éducative, sociale et professionnelle, a ajouté M. Abdessemad.
Les professionnels et les éducateurs spécialisés participant à cette rencontre élargie à des experts français ont affirmé que le projet de création de ces structures, dont la première sera érigée à Alger, est "en bonne voie d'aboutir, puisque avalisé par le ministère de tutelle". Les villes de Constantine, de Biskra et de Tlemcen seront également dotées de centres régionaux analogues qui formeront des instructeurs en locomotion, spécialisés dans la prise en charge de cette catégorie de personnes aux besoins spécifiques, a précisé dans ce contexte M. Abdelghani Abdouche, président de l'Union des Franco-Algériens de Lorraine (France), spécialisée dans la rééducation en locomotion des personnes non voyantes. Cette initiative pilote, qui s'inscrit dans le cadre d'une convention-cadre signée entre le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille et l'Union des Franco-Algériens de Lorraine, réalisable en deux ans, permettra, selon M. Abdouche, qui a été lui-même atteint de cécité tardive, d'assurer une formation spécialisée réunissant les moyens techniques et les méthodes scientifiques devant être mis en œuvre pour adapter l'environnement naturel et bâti à la nature de ce handicap. L'objectif d'une telle démarche est de "relancer la vie active de l'aveugle tardif" en lui "facilitant l'accès et le déplacement pour reprendre les activités qui étaient les siennes avant son atteinte de basse vision, de malvoyance ou de cécité tardive", a expliqué, de son côté, M. Florent Orsoni, un expert français, au cours d'une intervention. Apprendre au malvoyant et au non- voyant à se déplacer, adapter son environnement à la nature de son handicap afin de le fondre à nouveau dans la vie familiale, sociale et professionnelle demeurent les principaux objectifs, a assuré, pour sa part, Mlle Fanny Bonnet-Makaes, spécialiste française versée dans ce domaine de recherche. L'opération de réadaptation de l'environnement naturel et bâti doit également impliquer les services techniques, notamment ceux chargés des études et de la conception des constructions à usage d'habitation ou de services, d'autant, a-t-on expliqué, qu'il ne s'agit que d'aménagements simples, peu coûteux, mais pratiques et accessibles à cette frange sociale, a-t-elle expliqué. Auparavant, M. Nadir Abdessemad, directeur de la formation et responsable par intérim du CNFPH, avait indiqué, à l'ouverture de cette journée d'étude organisée sous le thème de "la rééducation en locomotion des personnes aveugles et malvoyantes", que le processus en gestation de ces futurs centres a pour objectif de remédier "un tant soit peu" à l'handicap du mal-voyant ou du non-voyant ayant perdu la vue à la suite d'une maladie ou d'un accident et qui a entraîné chez le sujet une grave perte d'autonomie. Pour faire face à cette situation fortement handicapante, l'adulte aveugle a besoin d'une rééducation adaptée lui permettant de se prendre en charge, d'être de moins en moins dépendant d'autrui et de retrouver l'autonomie indispensable à sa réinsertion familiale, éducative, sociale et professionnelle, a ajouté M. Abdessemad.


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