Les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale du groupement d'Alger ont, au cours de la semaine écoulée, neutralisé un réseau d'avortement composé de 7 individus, dont 6 ont été arrêtés. Cette « association de malfaiteurs » exerçait ses « activités », dans la localité de Draria, sous couvert de l'association caritative « Erahma » d'aide aux handicapés moteurs et mentaux. Exposant le bilan de cette opération, hier, au siège du groupement de la Gendarmerie nationale d'Alger, le commandant Houcine Bella, responsable de la SR GN du groupement de la capitale a indiqué que le siège de cette « association » n'était en réalité entre chose qu'une clinique informelle ». « Les femmes y venaient se faire avorter contre d'importantes sommes » a-t-il dit à ce propos. Il est à souligner que même cette association n'avait pas d'agrément pour son travail « caritatif ». La présidente de cette « association », âgée de 29 ans, était le cerveau de ce groupe de criminels. Son associée, quant à elle, était une femme de ménage à l'hôpital de Beni Messous. Il est à noter que les gendarmes, qui ont fait irruption sur le lieux ont interpellé les deux femmes, outre une sage- femme, en flagrant délit, allant avorter une jeune fille de 22 ans. A l'intérieur de cette association « malsaine », il y avait des outils et médicaments de chirurgie, des comprimés de Syco-Tec, médicament destiné à l'avortement ainsi que des appareils d'échographie et d'autres de tests de grossesse. Les interrogations de ces 2 femmes ont conduit à un employé excerçant au sein du service maternité de Beni-Messous. Ce dernier, interpellé transportant 4 comprimés de Syco-Tec, a donné le nom d'un autre complice. Ce dernier un quinquagénaire, agent de sécurité ausein du même hôpital, avait, faut-il le dire, une pharmacie ambulante. 40 comprimés de Syco-Tec, 12 seringues d'insuline ainsi que plusieurs médicaments destinés aux avortements. Selon les renseignements récoltés par la section de Bella, « ce réseau exerce depuis quelques 4 mois ». Pour ce qui est de la tranche d'âge de ces malfaiteurs, le commandant a fait savoir qu'il était entre 22 et 29 ans et que leur niveau d'études ne dépasse pas la 1ère année secondaire. A l'issue de cette affaire, les mis en cause ont été présentés devant le parquet. Par ailleurs, une autre personne a été interpellée dans la forêt de Bois des Cars dans la localité de Dely Ibrahim. Le mis en cause a été interpellé vendant des comprimés de Syco-Tec. Ce dernier, selon les enquêteurs de la GN, aidait des femmes à avorter dans une villa située dans la même localité. Bella a, dans ce sens, indiqué que le malfaiteur dans le cas de complications, dirigeait ses « patientes » vers des hôpitaux. Ce qui prouve l'implication d'autres employés dans ces hôpitaux. Présentée devant la justice et écrouée, cette personne a refusé de donner le nom de ses complices et reconnaître son implication dans un réseau d'avortement. De son côté, Bella a déclaré : « Nous suivons de près des affaires similaires ». il faut dire que le démantèlement de ces deux réseaux d'avortement est le troisième au cours du mois de décembre dernier après celui de Chéraga. Les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale du groupement d'Alger ont, au cours de la semaine écoulée, neutralisé un réseau d'avortement composé de 7 individus, dont 6 ont été arrêtés. Cette « association de malfaiteurs » exerçait ses « activités », dans la localité de Draria, sous couvert de l'association caritative « Erahma » d'aide aux handicapés moteurs et mentaux. Exposant le bilan de cette opération, hier, au siège du groupement de la Gendarmerie nationale d'Alger, le commandant Houcine Bella, responsable de la SR GN du groupement de la capitale a indiqué que le siège de cette « association » n'était en réalité entre chose qu'une clinique informelle ». « Les femmes y venaient se faire avorter contre d'importantes sommes » a-t-il dit à ce propos. Il est à souligner que même cette association n'avait pas d'agrément pour son travail « caritatif ». La présidente de cette « association », âgée de 29 ans, était le cerveau de ce groupe de criminels. Son associée, quant à elle, était une femme de ménage à l'hôpital de Beni Messous. Il est à noter que les gendarmes, qui ont fait irruption sur le lieux ont interpellé les deux femmes, outre une sage- femme, en flagrant délit, allant avorter une jeune fille de 22 ans. A l'intérieur de cette association « malsaine », il y avait des outils et médicaments de chirurgie, des comprimés de Syco-Tec, médicament destiné à l'avortement ainsi que des appareils d'échographie et d'autres de tests de grossesse. Les interrogations de ces 2 femmes ont conduit à un employé excerçant au sein du service maternité de Beni-Messous. Ce dernier, interpellé transportant 4 comprimés de Syco-Tec, a donné le nom d'un autre complice. Ce dernier un quinquagénaire, agent de sécurité ausein du même hôpital, avait, faut-il le dire, une pharmacie ambulante. 40 comprimés de Syco-Tec, 12 seringues d'insuline ainsi que plusieurs médicaments destinés aux avortements. Selon les renseignements récoltés par la section de Bella, « ce réseau exerce depuis quelques 4 mois ». Pour ce qui est de la tranche d'âge de ces malfaiteurs, le commandant a fait savoir qu'il était entre 22 et 29 ans et que leur niveau d'études ne dépasse pas la 1ère année secondaire. A l'issue de cette affaire, les mis en cause ont été présentés devant le parquet. Par ailleurs, une autre personne a été interpellée dans la forêt de Bois des Cars dans la localité de Dely Ibrahim. Le mis en cause a été interpellé vendant des comprimés de Syco-Tec. Ce dernier, selon les enquêteurs de la GN, aidait des femmes à avorter dans une villa située dans la même localité. Bella a, dans ce sens, indiqué que le malfaiteur dans le cas de complications, dirigeait ses « patientes » vers des hôpitaux. Ce qui prouve l'implication d'autres employés dans ces hôpitaux. Présentée devant la justice et écrouée, cette personne a refusé de donner le nom de ses complices et reconnaître son implication dans un réseau d'avortement. De son côté, Bella a déclaré : « Nous suivons de près des affaires similaires ». il faut dire que le démantèlement de ces deux réseaux d'avortement est le troisième au cours du mois de décembre dernier après celui de Chéraga.