Les Palestiniens ont entamé l'année 2011 sur fond de nouvelles agressions israéliennes dans les territoires occupés, notamment en Cisjordanie où un jeune Palestinien a été tué dimanche par des tirs de l'armée d'occupation, responsable également de la mort, la veille, d'une Palestinienne. Les Palestiniens ont entamé l'année 2011 sur fond de nouvelles agressions israéliennes dans les territoires occupés, notamment en Cisjordanie où un jeune Palestinien a été tué dimanche par des tirs de l'armée d'occupation, responsable également de la mort, la veille, d'une Palestinienne. Le jeune Palestinien Mohamed Daraghme, âgé d'une vingtaine d'années, a été tué par un tir de soldats d'occupation à un barrage militaire dressé par l'armée israélienne au nord-est de Naplouse, en Cisjordanie, selon des sources sécuritaires et médicales palestiniennes. Cette attaque a eu lieu au lendemain de la mort d'une femme palestinienne, Jawaher Abou Rahma, 36 ans, qui a succombé à ses blessures samedi après avoir inhalé la veille des gaz lacrymogènes utilisés par les forces d'occupation pour réprimer une manifestation hebdomadaire pacifique contre la barrière de séparation érigée par Israël à Bilin, en Cisjordanie. En réaction à cette énième agression dans les territoires occupés, le négociateur en chef palestinien, Saëb Arekat, a qualifié de "crime de guerre" la mort de la jeune femme palestinienne. "Nous condamnons ce crime abominable commis par l'armée israélienne à Bilin contre les participants à une manifestation pacifique", a dénoncé M. Arekat, ajoutant que cet acte "entre dans le cadre des crimes de guerre que commet Israël contre le peuple palestinien". Pour sa part, le porte-parole de l'Autorité palestinienne Nabil Abou Roudeina a porté au gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu "l'entière responsabilité de ce crime", après avoir dénoncé "l'escalade de la violence israélienne contre des manifestations pacifiques". Des dizaines d'autres Palestiniens ont été également blessés dans des heurts avec les soldats israéliens au cours de la manifestation de Bilin, qui s'est déroulée en présence du Premier ministre palestinien Salem Fayyad, pour qui, l'année 2011 "sera une année de défi" pour le peuple palestinien en vue d'obtenir ses droits légitimes bafoués par l'occupant. "La résistance populaire contre le mur de séparation et contre la colonisation montre le rejet des Palestiniens de l'occupation et leur insistance pour obtenir leurs droits nationaux légitimes", a dit M.Fayyad lors de ce rassemblement. Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé illégale la construction par Israël du mur de séparation, qui doit s'étendre à terme en Cisjordanie sur plus de 650 km, et exigé son démantèlement. L'Assemblée générale de l'ONU a aussi ordonné à Israël d'arrêter la construction Mais celui-ci n'a pas tenu compte de ces demandes et continue la construction de ce que les Palestiniens appellent le "mur de l'apartheid". Ghaza a également entamé l'année 2011 sur fond de bombardements israéliens dans la nuit de samedi à dimanche, blessant deux Palestiniens, selon les services d'urgence palestiniens. Un des raids israéliens a eu lieu dans le camp de réfugiés de Nusseirat dans le centre de Ghaza, l'autre, dans le camp de réfugiés de Jablière, au nord de cette ville, soumise à un strict blocus sioniste depuis plus de quatre ans. Les attaques israéliennes interviennent alors que le processus de paix est en plein blocage depuis septembre dernier en raison notamment du refus catégorique d'Israël de geler ses activités de colonisation dans les territoires occupés, une condition sine qua non des Palestiniens avant toute discussion avec l'ennemi. Dans ce contexte, les Palestiniens avaient annoncé fin décembre qu'ils allaient saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour lui présenter un projet de résolution "palestinien et arabe" exigeant le gel total de la colonisation israélienne dans les territoires occupés. "Nous irons devant le Conseil de sécurité dans les prochains jours pour présenter au Conseil de sécurité un projet de résolution palestinien et arabe sur l'arrêt de la colonisation dans les territoires palestiniens, en particulier à El-Qods, capitale de l'Etat palestinien, qui représente une ligne rouge pour l'ensemble des Palestiniens et des Arabes", avait déclaré à la presse Nabil Abou Roudeina, porte-parole présidentiel. L'examen du projet de résolution devrait se tenir sous la présidence tournante du Conseil de sécurité par la Bosnie en janvier, qui succède aux Etats-Unis, siégeant à la tête de cette instance des Nations unies pour le mois de décembre. Cependant, les Etats-Unis s'opposent à une telle résolution, qui constitue l'une des démarches palestiniennes en réponse à l'échec des négociations de paix israélo-palestiniennes, sous l'égide américaine, selon Saëb Arekat. Le jeune Palestinien Mohamed Daraghme, âgé d'une vingtaine d'années, a été tué par un tir de soldats d'occupation à un barrage militaire dressé par l'armée israélienne au nord-est de Naplouse, en Cisjordanie, selon des sources sécuritaires et médicales palestiniennes. Cette attaque a eu lieu au lendemain de la mort d'une femme palestinienne, Jawaher Abou Rahma, 36 ans, qui a succombé à ses blessures samedi après avoir inhalé la veille des gaz lacrymogènes utilisés par les forces d'occupation pour réprimer une manifestation hebdomadaire pacifique contre la barrière de séparation érigée par Israël à Bilin, en Cisjordanie. En réaction à cette énième agression dans les territoires occupés, le négociateur en chef palestinien, Saëb Arekat, a qualifié de "crime de guerre" la mort de la jeune femme palestinienne. "Nous condamnons ce crime abominable commis par l'armée israélienne à Bilin contre les participants à une manifestation pacifique", a dénoncé M. Arekat, ajoutant que cet acte "entre dans le cadre des crimes de guerre que commet Israël contre le peuple palestinien". Pour sa part, le porte-parole de l'Autorité palestinienne Nabil Abou Roudeina a porté au gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu "l'entière responsabilité de ce crime", après avoir dénoncé "l'escalade de la violence israélienne contre des manifestations pacifiques". Des dizaines d'autres Palestiniens ont été également blessés dans des heurts avec les soldats israéliens au cours de la manifestation de Bilin, qui s'est déroulée en présence du Premier ministre palestinien Salem Fayyad, pour qui, l'année 2011 "sera une année de défi" pour le peuple palestinien en vue d'obtenir ses droits légitimes bafoués par l'occupant. "La résistance populaire contre le mur de séparation et contre la colonisation montre le rejet des Palestiniens de l'occupation et leur insistance pour obtenir leurs droits nationaux légitimes", a dit M.Fayyad lors de ce rassemblement. Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé illégale la construction par Israël du mur de séparation, qui doit s'étendre à terme en Cisjordanie sur plus de 650 km, et exigé son démantèlement. L'Assemblée générale de l'ONU a aussi ordonné à Israël d'arrêter la construction Mais celui-ci n'a pas tenu compte de ces demandes et continue la construction de ce que les Palestiniens appellent le "mur de l'apartheid". Ghaza a également entamé l'année 2011 sur fond de bombardements israéliens dans la nuit de samedi à dimanche, blessant deux Palestiniens, selon les services d'urgence palestiniens. Un des raids israéliens a eu lieu dans le camp de réfugiés de Nusseirat dans le centre de Ghaza, l'autre, dans le camp de réfugiés de Jablière, au nord de cette ville, soumise à un strict blocus sioniste depuis plus de quatre ans. Les attaques israéliennes interviennent alors que le processus de paix est en plein blocage depuis septembre dernier en raison notamment du refus catégorique d'Israël de geler ses activités de colonisation dans les territoires occupés, une condition sine qua non des Palestiniens avant toute discussion avec l'ennemi. Dans ce contexte, les Palestiniens avaient annoncé fin décembre qu'ils allaient saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour lui présenter un projet de résolution "palestinien et arabe" exigeant le gel total de la colonisation israélienne dans les territoires occupés. "Nous irons devant le Conseil de sécurité dans les prochains jours pour présenter au Conseil de sécurité un projet de résolution palestinien et arabe sur l'arrêt de la colonisation dans les territoires palestiniens, en particulier à El-Qods, capitale de l'Etat palestinien, qui représente une ligne rouge pour l'ensemble des Palestiniens et des Arabes", avait déclaré à la presse Nabil Abou Roudeina, porte-parole présidentiel. L'examen du projet de résolution devrait se tenir sous la présidence tournante du Conseil de sécurité par la Bosnie en janvier, qui succède aux Etats-Unis, siégeant à la tête de cette instance des Nations unies pour le mois de décembre. Cependant, les Etats-Unis s'opposent à une telle résolution, qui constitue l'une des démarches palestiniennes en réponse à l'échec des négociations de paix israélo-palestiniennes, sous l'égide américaine, selon Saëb Arekat.