Un premier groupe de 8 prisonniers sahraouis a comparu devant la cour d'appel marocaine à Al Ayoun occupée pour participation aux évènements de Gdeim Izik (camps de la liberté) d'Al Ayoun, a rapporté hier l'Agence de presse sahraouie (SPS). Un premier groupe de 8 prisonniers sahraouis a comparu devant la cour d'appel marocaine à Al Ayoun occupée pour participation aux évènements de Gdeim Izik (camps de la liberté) d'Al Ayoun, a rapporté hier l'Agence de presse sahraouie (SPS). Ces évènements se sont déclenchés après le démantèlement du camp par l'armée d'occupation marocaine le 8 novembre de l'année dernière. Le tribunal où ont comparu les prisonniers sahraouis, a-t-on indiqué, s'est trouvé sous haute surveillance, entouré par les agents de la police et des services de renseignements marocains. Cette mesure, a-t-on ajouté, visait à empêcher d'éventuelles protestations des familles des prisonniers, a indiqué la même source qui, entre autres, a cité le rassemblement des défenseurs des droits de l'Homme. Ce groupe, a rappelé SPS, comparait pour la seconde fois devant ce même tribunal, après deux mois d'arrestation. Samedi dernier, un membre du groupe, Mohamed Laabeid, 34 ans, a été agressé par des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire. Il a ensuite été placé dans une cellule individuelle, selon les déclarations de sa famille, citées par le rassemblement des défenseurs des droits de l'Homme. Durant le mois de novembre de l'année dernière, près de 160 sahraouis ont été arrêtés en raison de leur participation aux évènements de Gdeim Izik et d'Al Ayoun suite au démantèlement du camp. Cette agression, qui a été qualifiée de «barbare» par la communauté internationale et condamnée par plusieurs institutions, à l'instar de l'ONU, de l'Union africaine et du Parlement européen, a fait des dizaines de morts, sans compter les centaines de blessés et de disparus sahraouis. A ce titre, la défense des prisonniers politiques sahraouis dont trois d'entre eux croupissent encore dans la prison de Salé (Maroc) ont averti de ne pas assister à la prochaine audience prévue le 7 janvier 2011. Ils affirment à ce sujet ne pas y assister «sans que les mesures nécessaires soient prises pour garantir le déroulement d'un procès juste et équitable pour leurs clients». Ces évènements se sont déclenchés après le démantèlement du camp par l'armée d'occupation marocaine le 8 novembre de l'année dernière. Le tribunal où ont comparu les prisonniers sahraouis, a-t-on indiqué, s'est trouvé sous haute surveillance, entouré par les agents de la police et des services de renseignements marocains. Cette mesure, a-t-on ajouté, visait à empêcher d'éventuelles protestations des familles des prisonniers, a indiqué la même source qui, entre autres, a cité le rassemblement des défenseurs des droits de l'Homme. Ce groupe, a rappelé SPS, comparait pour la seconde fois devant ce même tribunal, après deux mois d'arrestation. Samedi dernier, un membre du groupe, Mohamed Laabeid, 34 ans, a été agressé par des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire. Il a ensuite été placé dans une cellule individuelle, selon les déclarations de sa famille, citées par le rassemblement des défenseurs des droits de l'Homme. Durant le mois de novembre de l'année dernière, près de 160 sahraouis ont été arrêtés en raison de leur participation aux évènements de Gdeim Izik et d'Al Ayoun suite au démantèlement du camp. Cette agression, qui a été qualifiée de «barbare» par la communauté internationale et condamnée par plusieurs institutions, à l'instar de l'ONU, de l'Union africaine et du Parlement européen, a fait des dizaines de morts, sans compter les centaines de blessés et de disparus sahraouis. A ce titre, la défense des prisonniers politiques sahraouis dont trois d'entre eux croupissent encore dans la prison de Salé (Maroc) ont averti de ne pas assister à la prochaine audience prévue le 7 janvier 2011. Ils affirment à ce sujet ne pas y assister «sans que les mesures nécessaires soient prises pour garantir le déroulement d'un procès juste et équitable pour leurs clients».