Le débrayage de plus d'une centaine de dockers du port d'Alger s'est poursuivi, hier, selon le syndicat de l'entreprise. Les dockers en grève depuis mardi protestent contre les nouvelles mesures de compensation des heures supplémentaires et de l'organisation des shifts. L'activité au niveau des môles 3, 4, 5 et 7 est toujours à l'arrêt, alors que pour les môles 1 et 2, elle est normalement assurée, a indiqué la même source. Le directeur général-adjoint de l'EPAL, Abdelaziz Ghettas a indiqué que dans la matinée d'hier, 4 navires étaient « en opération ». Il a souligné que la direction générale de l'entreprise s'était réunie mardi après-midi avec le conseil syndical pour examiner la situation, précisant que le syndicat est « en contact permanent » avec les grévistes pour mettre fin à ce mouvement. Il avait auparavant expliqué que les dockers, en arrêt de travail, veulent être payés et prendre une récupération pour toutes les heures supplémentaires même celles effectuées en dehors des vendredis et des jours fériés, ce qui est, selon lui, contraire à la loi. Les grévistes protestent également contre la composition des équipes de manutention arrêtée conjointement avec la section syndicale pour toutes les catégories de marchandises. Et d'ajouter que les dockers contestent l'application de certains dispositifs contenus dans la convention de branche signée entre la Société de gestion du port (SOGEPORT), la Fédération nationale des ports et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il s'agit des dispositifs relatifs à la compensation des heures supplémentaires et à l'organisation du travail. Le texte stipule que « la majoration des heures supplémentaires travaillées de nuit (se fait) sans cumul avec les repos compensateurs » et que les agents ayant travaillé en double nuit « bénéficient du paiement du premier shift en heures supplémentaires majorées à 100% avec l'attribution d'un jour de récupération pour le 2e shift de nuit ». Les heures supplémentaires exécutées durant les vendredis et les jours fériés demeurent payés à 100% et compensés par une journée de repos, conformément à la loi relative aux relations individuelles de travail, a rappelé le DGA de l'EPAL. Pour sa part, le secrétaire général de la section syndicale de l'EPAL, Halim Boukezoula, a indiqué que sa section « tente, avec la direction de l'entreprise, d'arranger les choses » sans donner plus de détails. Le débrayage de plus d'une centaine de dockers du port d'Alger s'est poursuivi, hier, selon le syndicat de l'entreprise. Les dockers en grève depuis mardi protestent contre les nouvelles mesures de compensation des heures supplémentaires et de l'organisation des shifts. L'activité au niveau des môles 3, 4, 5 et 7 est toujours à l'arrêt, alors que pour les môles 1 et 2, elle est normalement assurée, a indiqué la même source. Le directeur général-adjoint de l'EPAL, Abdelaziz Ghettas a indiqué que dans la matinée d'hier, 4 navires étaient « en opération ». Il a souligné que la direction générale de l'entreprise s'était réunie mardi après-midi avec le conseil syndical pour examiner la situation, précisant que le syndicat est « en contact permanent » avec les grévistes pour mettre fin à ce mouvement. Il avait auparavant expliqué que les dockers, en arrêt de travail, veulent être payés et prendre une récupération pour toutes les heures supplémentaires même celles effectuées en dehors des vendredis et des jours fériés, ce qui est, selon lui, contraire à la loi. Les grévistes protestent également contre la composition des équipes de manutention arrêtée conjointement avec la section syndicale pour toutes les catégories de marchandises. Et d'ajouter que les dockers contestent l'application de certains dispositifs contenus dans la convention de branche signée entre la Société de gestion du port (SOGEPORT), la Fédération nationale des ports et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il s'agit des dispositifs relatifs à la compensation des heures supplémentaires et à l'organisation du travail. Le texte stipule que « la majoration des heures supplémentaires travaillées de nuit (se fait) sans cumul avec les repos compensateurs » et que les agents ayant travaillé en double nuit « bénéficient du paiement du premier shift en heures supplémentaires majorées à 100% avec l'attribution d'un jour de récupération pour le 2e shift de nuit ». Les heures supplémentaires exécutées durant les vendredis et les jours fériés demeurent payés à 100% et compensés par une journée de repos, conformément à la loi relative aux relations individuelles de travail, a rappelé le DGA de l'EPAL. Pour sa part, le secrétaire général de la section syndicale de l'EPAL, Halim Boukezoula, a indiqué que sa section « tente, avec la direction de l'entreprise, d'arranger les choses » sans donner plus de détails.