La Tunisie est en proie à des troubles sociaux sur fond de chômage et de cherté de la vie depuis le suicide d'un jeune vendeur ambulant le 17 décembre dans la région de Sidi Bouzid. Entre manifestations de rue, grève des avocats, tentatives de suicide et arrestations d'internautes, l'agitation sociale partie de Sidi Bouzid il y a trois semaines s'est poursuivie, jeudi 6 janvier, en Tunisie, malgré des mesures d'apaisement du gouvernement. Jeudi, la plupart des lycées et collèges de Sidi Bouzid étaient en grève dans cette ville endeuillée au lendemain de l'enterrement de Mohamed Bouaziz, 26 ans, qui s'était immolé le 17 décembre pour protester contre la saisie de son étal de primeurs par des agents municipaux. Il est devenu depuis le symbole d'une révolte contre la précarité sociale et le chômage, notamment celui des jeunes diplômés. Un nouveau suicide, le troisième depuis le début des troubles, a eu lieu à Chebba, sur le littoral-est, où Mohamed Slimane, 52 ans, un ouvrier du bâtiment, père de deux diplômés de l'université sans emploi, a été trouvé pendu. L'homme était malade et aurait désespéré de recevoir une aide pour se soigner et nourrir sa famille. A Regueb, près de Sfax, un jeune a menacé de se donner la mort par électrocution pour dénoncer la corruption et l'inégalité face à l'emploi et un autre s'est immolé à Metlaoui, un zone minière qui avait connu des troubles en 2008. La Tunisie est en proie à des troubles sociaux sur fond de chômage et de cherté de la vie depuis le suicide d'un jeune vendeur ambulant le 17 décembre dans la région de Sidi Bouzid. Entre manifestations de rue, grève des avocats, tentatives de suicide et arrestations d'internautes, l'agitation sociale partie de Sidi Bouzid il y a trois semaines s'est poursuivie, jeudi 6 janvier, en Tunisie, malgré des mesures d'apaisement du gouvernement. Jeudi, la plupart des lycées et collèges de Sidi Bouzid étaient en grève dans cette ville endeuillée au lendemain de l'enterrement de Mohamed Bouaziz, 26 ans, qui s'était immolé le 17 décembre pour protester contre la saisie de son étal de primeurs par des agents municipaux. Il est devenu depuis le symbole d'une révolte contre la précarité sociale et le chômage, notamment celui des jeunes diplômés. Un nouveau suicide, le troisième depuis le début des troubles, a eu lieu à Chebba, sur le littoral-est, où Mohamed Slimane, 52 ans, un ouvrier du bâtiment, père de deux diplômés de l'université sans emploi, a été trouvé pendu. L'homme était malade et aurait désespéré de recevoir une aide pour se soigner et nourrir sa famille. A Regueb, près de Sfax, un jeune a menacé de se donner la mort par électrocution pour dénoncer la corruption et l'inégalité face à l'emploi et un autre s'est immolé à Metlaoui, un zone minière qui avait connu des troubles en 2008.