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Les jeunes plus optimistes que les plus de 50 ans
Le présent et l'avenir diversement appréciés
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 01 - 2011

Selon un sondage très sommaire effectué par nos soins dans plusieurs quartiers populaires d'Alger et de ses environs, il ressort globalement que les jeunes (entre 18 et 35 ans) affichent plus d'optimisme que les hommes et les femmes situés dans la catégorie d'âge supérieure à 40/65 ans.
Selon un sondage très sommaire effectué par nos soins dans plusieurs quartiers populaires d'Alger et de ses environs, il ressort globalement que les jeunes (entre 18 et 35 ans) affichent plus d'optimisme que les hommes et les femmes situés dans la catégorie d'âge supérieure à 40/65 ans.
Le sondage a été effectué sous forme de questions posées oralement durant les quatre derniers jours de l'année 2010 et les quatre premiers jours de la nouvelle année. D'une manière générale, les personnes que nous avons interrogées –des deux sexes— issues de la catégorie d'âge des jeunes se disent «plus confiants et gardent espoir» pour des jours meilleurs, même si de l'avis de la majorité écrasante, pour ne pas dire pour tout le monde sans exception, la situation est qualifiée de «difficile». Les «optimistes» sont généralement peu concernés matériellement par la vie quotidienne, c'est-à-dire qu'ils n'affrontent «pas de responsabilités» (ils ne sont pas chefs de famille). Beaucoup n'ont pas de perspectives claires ou des résolutions sur le long terme : «On vit au jour le jour !» Pour les filles comme pour les garçons interrogés, face aux «difficultés», il ne sert à rien de rajouter et de voir le monde «de manière négative». Pour ceux-là qui prennent les choses du bon côté, les réponses qui reviennent souvent sont faire preuve «de courage», «garder espoir» et «positiver» pour avoir une vue sur un avenir meilleur. Sans verser dans l'excès d'optimisme (ou le sur-optimisme), les jeunes disent «ne pas avoir peur d'affronter l'avenir». Les plus hésitants, les indécis, nous ont déclaré leur intention de continuer à vivre «avec les moyens du bord», «on cherche la perfection, si on ne peut pas l'atteindre elle, on cherchera alors le possible», nous a tout simplement conclu Khaled, étudiant en première année à l'USTHB de Bab Ezzouar. Un sentiment partagé par la plupart des personnes qui ont bien voulu répondre à nos questions, particulièrement les jeunes filles qui estiment voir l'avenir comme «un verre à moitié plein» et estiment que «tout dépend des aptitudes de chacune à œuvrer pour sa réussite et son bonheur», nous a-t-on dit.
Pour ce qui est de la politique, beaucoup disent ne pas trop lui accorder de place dans leur quotidien. Ils reconnaissent, cependant, pour la plupart d'entre eux (surtout les hommes) qu'une «évolution sociale relève du domaine du possible en Algérie», affirme-t-on. C'est dire le niveau d'optimisme «pour un changement positif» constaté chez les 18/35 ans. Dans cette catégorie d'âge, toutes les personnes questionnées ont un niveau d'instruction : la moitié est allée à l'école, sans pouvoir atteindre le lycée. L'autre moitié étant constituée d'universitaires ou des diplômés de l'enseignement supérieur. Enfin, parmi les optimistes, très peu font du sport et disent qu'ils n'ont pas le temps pour cela. Cependant, tous se disent accros de «la télévision et des films proposés sur DVD ou DVX».
Pour ceux qui se disent pessimistes, ils argumentent leur état d'esprit par le fait que dans la balance, «le poids du mal dépasse celui du bien. Ils expliquent leur douleur par des motifs d'ordre sociaux (le logement, surtout)», parfois les «difficultés de faire face matériellement aux besoins de la vie quotidienne», les «soucis et la précarité du travail», etc. Les plus pessimistes disent «courir pour obtenir ce que nous n'avons pas». De leur avis, ils ne courent pas derrière l'impossible, mais «juste des choses nécessaires pour améliorer leur quotidien, leur vie», avancent-ils. Beaucoup parmi les pessimistes ont des «responsabilités», dont une (voire plus) famille à charge. Comme les optimistes, la majorité écrasante des pessimistes vivent et accordent «beaucoup d'importance» à la famille. C'est le seul point commun noté entre les deux catégories. Des personnes hésitantes, on en a croisé. Un jeune (Khaled 26 ans) nous a illustré cet état d'esprit : «Je suis fatigué de penser à d'autres choses, c'est à dire comment je vais sortir et avec quoi, vu que je n'ai pas d'argent. Mais, je sens que cette année je vais chercher du travail et, surtout, bien travailler pour faire tout ce que je veux et même, pourquoi pas, me permettre un voyage.» Généralement, la devise «bon cœur contre mauvaise fortune» est valable pour tout et pour tous. Et pour finir en beauté et sur une note positive, rien de mieux que cette citation anonyme à méditer : «L'optimiste rit pour oublier ; le pessimiste oublie de rire.»
Le sondage a été effectué sous forme de questions posées oralement durant les quatre derniers jours de l'année 2010 et les quatre premiers jours de la nouvelle année. D'une manière générale, les personnes que nous avons interrogées –des deux sexes— issues de la catégorie d'âge des jeunes se disent «plus confiants et gardent espoir» pour des jours meilleurs, même si de l'avis de la majorité écrasante, pour ne pas dire pour tout le monde sans exception, la situation est qualifiée de «difficile». Les «optimistes» sont généralement peu concernés matériellement par la vie quotidienne, c'est-à-dire qu'ils n'affrontent «pas de responsabilités» (ils ne sont pas chefs de famille). Beaucoup n'ont pas de perspectives claires ou des résolutions sur le long terme : «On vit au jour le jour !» Pour les filles comme pour les garçons interrogés, face aux «difficultés», il ne sert à rien de rajouter et de voir le monde «de manière négative». Pour ceux-là qui prennent les choses du bon côté, les réponses qui reviennent souvent sont faire preuve «de courage», «garder espoir» et «positiver» pour avoir une vue sur un avenir meilleur. Sans verser dans l'excès d'optimisme (ou le sur-optimisme), les jeunes disent «ne pas avoir peur d'affronter l'avenir». Les plus hésitants, les indécis, nous ont déclaré leur intention de continuer à vivre «avec les moyens du bord», «on cherche la perfection, si on ne peut pas l'atteindre elle, on cherchera alors le possible», nous a tout simplement conclu Khaled, étudiant en première année à l'USTHB de Bab Ezzouar. Un sentiment partagé par la plupart des personnes qui ont bien voulu répondre à nos questions, particulièrement les jeunes filles qui estiment voir l'avenir comme «un verre à moitié plein» et estiment que «tout dépend des aptitudes de chacune à œuvrer pour sa réussite et son bonheur», nous a-t-on dit.
Pour ce qui est de la politique, beaucoup disent ne pas trop lui accorder de place dans leur quotidien. Ils reconnaissent, cependant, pour la plupart d'entre eux (surtout les hommes) qu'une «évolution sociale relève du domaine du possible en Algérie», affirme-t-on. C'est dire le niveau d'optimisme «pour un changement positif» constaté chez les 18/35 ans. Dans cette catégorie d'âge, toutes les personnes questionnées ont un niveau d'instruction : la moitié est allée à l'école, sans pouvoir atteindre le lycée. L'autre moitié étant constituée d'universitaires ou des diplômés de l'enseignement supérieur. Enfin, parmi les optimistes, très peu font du sport et disent qu'ils n'ont pas le temps pour cela. Cependant, tous se disent accros de «la télévision et des films proposés sur DVD ou DVX».
Pour ceux qui se disent pessimistes, ils argumentent leur état d'esprit par le fait que dans la balance, «le poids du mal dépasse celui du bien. Ils expliquent leur douleur par des motifs d'ordre sociaux (le logement, surtout)», parfois les «difficultés de faire face matériellement aux besoins de la vie quotidienne», les «soucis et la précarité du travail», etc. Les plus pessimistes disent «courir pour obtenir ce que nous n'avons pas». De leur avis, ils ne courent pas derrière l'impossible, mais «juste des choses nécessaires pour améliorer leur quotidien, leur vie», avancent-ils. Beaucoup parmi les pessimistes ont des «responsabilités», dont une (voire plus) famille à charge. Comme les optimistes, la majorité écrasante des pessimistes vivent et accordent «beaucoup d'importance» à la famille. C'est le seul point commun noté entre les deux catégories. Des personnes hésitantes, on en a croisé. Un jeune (Khaled 26 ans) nous a illustré cet état d'esprit : «Je suis fatigué de penser à d'autres choses, c'est à dire comment je vais sortir et avec quoi, vu que je n'ai pas d'argent. Mais, je sens que cette année je vais chercher du travail et, surtout, bien travailler pour faire tout ce que je veux et même, pourquoi pas, me permettre un voyage.» Généralement, la devise «bon cœur contre mauvaise fortune» est valable pour tout et pour tous. Et pour finir en beauté et sur une note positive, rien de mieux que cette citation anonyme à méditer : «L'optimiste rit pour oublier ; le pessimiste oublie de rire.»


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