Les femmes algériennes occupant des postes de responsabilité représentent moins de 10 %, a indiqué jeudi à Alger la ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafar. Les femmes algériennes occupant des postes de responsabilité représentent moins de 10 %, a indiqué jeudi à Alger la ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saadia Djaafar. «Bien que les femmes encadrent, à des proportions importantes, les secteurs sociaux, comme la santé où elles représentent 52 % de l'encadrement, elles n'occupent, actuellement, que 10 % des postes de responsabilité", a déclaré Mme Nouara Djaafar à la presse, en marge de la journée d'information sur la condition féminine en Algérie. Elle a déploré, dans le même cadre, la "faible" présence des femmes dans des postes de responsabilité, en dépit du fait que les femmes ayant un niveau d'instruction sont présentes dans le monde du travail avec un taux 68%.S'agissant de l'encadrement pédagogique dans le secteur de l'enseignement, la ministre a relevé que "malgré leurs présences en force dans ce domaine, l'encadrement administratif revient à l'homme avec un taux de 90 %". Elle a soutenu, à ce sujet, que l'encadrement féminin dans le cycle secondaire de l'enseignement dépasse les 50 %, alors qu'il ne représente que 39 % dans les différentes spécialités universitaires. Elle a indiqué, par ailleurs, que 200.000 femmes au foyer ont bénéficié, de 2009 à 2010, d'une formation, dont 1790 femmes handicapées en 2008 et 2009. C'est ce qui a fait dire à Mme Nouara Djaafar que ce genre de formation "va permettre aux femmes d'être présentes avec force dans le monde du travail". Constatant que "les femmes commencent à apparaître d'une manière remarquable dans le secteur commercial", elle a relevé que le nombre de femmes inscrites dans le registre de commerce s'elevait, en 2009, à 109974 femmes. Dans le même cadre, Mme Nouara Djaafar a soutenu que les femmes sont présentes avec un taux de 42 % dans les professions libérales et avec 22 % dans le secteur des services ainsi que 19 % dans les secteur de l'artisanat professionnel. Mme Djaafar a estimé, enfin, que ces chiffres "sont appelés à s'améliorer" à la faveur de la mise en oeuvre des plans d'actions du gouvernement et sa politique de promotion de la femme. Par ailleurs, et lors de cette même rencontre l'expert algérien, M. Brahim Benmoussa. a annoncé que le système d'information sur les violences à l'égard des femmes en Algérie est "prêt" dans l'ensemble de ses fonctionnalités informatiques. Il affirme qu"'avant la phase d'opérationnalisation et de généralisation progressive prévue dans un avenir proche, le système d'information est dores et déjà utilisé par l'Institut national de la Santé publique (INSP)et adopté par le centre d'accueil pour les femmes victimes de violence de Bou-Ismail". Il a expliqué, dans ce cadre, que ce système d'information est conçu pour donner des données relatives à "la production universitaire de post-graduation autour de la violence à l'égard des femmes qui ciblerait, d'une manière privilégiée, les travaux soutenus dans des disciplines relatives à la criminologie, sociologie, psychologie, droit, sciences de l'information et de la communication ainsi que la médecine légale". En plus de la production littéraire et cinématographique ayant pour thème direct la violence à l'égard des femmes, ce système fournit aussi des données à la production journalistique et les textes de lois éventuels régissant cette question. De son côté, Mme Ouahida Boureghda, chargée d'étude et de synthèse au niveau du ministère délégué, chargé de la Famille et de la Condition féminine, a mis en relief, dans son intervention dédiée à la lutte contre la violence à l'égard de la femme dans l'agenda de son département ministériel, l'enquête nationale réalisée sur ce phénomène ayant pour objectif d'évaluer la prévalence de la violence et l'élaboration d'indicateurs pour le suivi de la lutte contre la violence envers les femmes. Elle a indiqué, à cet égard, qu'un système d'information a été réalisé en 2009, en concertation avec les ministères, la sûreté et la gendarmerie nationales et les associations, permettant l'exploitation de l'ensemble des données et le partage ainsi que le renouvellement des informations introduites. «Bien que les femmes encadrent, à des proportions importantes, les secteurs sociaux, comme la santé où elles représentent 52 % de l'encadrement, elles n'occupent, actuellement, que 10 % des postes de responsabilité", a déclaré Mme Nouara Djaafar à la presse, en marge de la journée d'information sur la condition féminine en Algérie. Elle a déploré, dans le même cadre, la "faible" présence des femmes dans des postes de responsabilité, en dépit du fait que les femmes ayant un niveau d'instruction sont présentes dans le monde du travail avec un taux 68%.S'agissant de l'encadrement pédagogique dans le secteur de l'enseignement, la ministre a relevé que "malgré leurs présences en force dans ce domaine, l'encadrement administratif revient à l'homme avec un taux de 90 %". Elle a soutenu, à ce sujet, que l'encadrement féminin dans le cycle secondaire de l'enseignement dépasse les 50 %, alors qu'il ne représente que 39 % dans les différentes spécialités universitaires. Elle a indiqué, par ailleurs, que 200.000 femmes au foyer ont bénéficié, de 2009 à 2010, d'une formation, dont 1790 femmes handicapées en 2008 et 2009. C'est ce qui a fait dire à Mme Nouara Djaafar que ce genre de formation "va permettre aux femmes d'être présentes avec force dans le monde du travail". Constatant que "les femmes commencent à apparaître d'une manière remarquable dans le secteur commercial", elle a relevé que le nombre de femmes inscrites dans le registre de commerce s'elevait, en 2009, à 109974 femmes. Dans le même cadre, Mme Nouara Djaafar a soutenu que les femmes sont présentes avec un taux de 42 % dans les professions libérales et avec 22 % dans le secteur des services ainsi que 19 % dans les secteur de l'artisanat professionnel. Mme Djaafar a estimé, enfin, que ces chiffres "sont appelés à s'améliorer" à la faveur de la mise en oeuvre des plans d'actions du gouvernement et sa politique de promotion de la femme. Par ailleurs, et lors de cette même rencontre l'expert algérien, M. Brahim Benmoussa. a annoncé que le système d'information sur les violences à l'égard des femmes en Algérie est "prêt" dans l'ensemble de ses fonctionnalités informatiques. Il affirme qu"'avant la phase d'opérationnalisation et de généralisation progressive prévue dans un avenir proche, le système d'information est dores et déjà utilisé par l'Institut national de la Santé publique (INSP)et adopté par le centre d'accueil pour les femmes victimes de violence de Bou-Ismail". Il a expliqué, dans ce cadre, que ce système d'information est conçu pour donner des données relatives à "la production universitaire de post-graduation autour de la violence à l'égard des femmes qui ciblerait, d'une manière privilégiée, les travaux soutenus dans des disciplines relatives à la criminologie, sociologie, psychologie, droit, sciences de l'information et de la communication ainsi que la médecine légale". En plus de la production littéraire et cinématographique ayant pour thème direct la violence à l'égard des femmes, ce système fournit aussi des données à la production journalistique et les textes de lois éventuels régissant cette question. De son côté, Mme Ouahida Boureghda, chargée d'étude et de synthèse au niveau du ministère délégué, chargé de la Famille et de la Condition féminine, a mis en relief, dans son intervention dédiée à la lutte contre la violence à l'égard de la femme dans l'agenda de son département ministériel, l'enquête nationale réalisée sur ce phénomène ayant pour objectif d'évaluer la prévalence de la violence et l'élaboration d'indicateurs pour le suivi de la lutte contre la violence envers les femmes. Elle a indiqué, à cet égard, qu'un système d'information a été réalisé en 2009, en concertation avec les ministères, la sûreté et la gendarmerie nationales et les associations, permettant l'exploitation de l'ensemble des données et le partage ainsi que le renouvellement des informations introduites.