De nouvelles violences ont été enregistrées, hier, à Bachdjarrah. En effet vers 10h du matin les jeunes commerçants informels ont installé leurs étals comme ils l'avaient déjà fait la veille. Il faut peut-être rappeler que ces commerçants ont été délogés, voilà déjà plusieurs semaines, dans le cadre de l'éradication des marchés informels. Les forces de l'ordre qui se sont présentés pour leur demander d'enlever leurs marchandises ont fait face, cette fois-ci, à une véritable révolte. Il était d'ailleurs difficile, hier matin, de pouvoir se rapprocher des lieux pour constater l'ampleur de la contestation. L'un de ces jeunes commerçants, approché après moults péripéties, refusera tout d'abord de s'exprimer à la presse avant de dire avec colère : «Je ne comprend pas pourquoi l'on s'entête à nous empêcher de gagner notre pain, surtout qu'«ils» ne peuvent pas nous prendre en charge. Ces étals sont pour nous notre unique gagne-pain. Nous ne sommes pas des délinquants, nous avons des familles à charge et nous ne faisons de mal à personne ! Nous ne voulons ps être réduits à voler alors laissez-nous notre marché ! ». Son camarade, d'abord hostile et après s'être assuré que nous ne prenions pas de photos, renchérit à son tour : «Qu'on nous donne au moins du travail. On nous interdit de vendre dans les espaces publics, mais quelle solution nous propose-t-on ? Quel est notre avenir dans ce pays ? Voler ? Mendier ? Alors quoi faire, c'est le seul travail que j'ai trouvé !». Un autre jeune, très remonté, avoue : «Mes C-V sont rejetés partout par le simple fait que j'habite à Bachdjarrah. Là au moins dans la rue j'arrive à gagner dignement ma vie». Ces jeunessont unanimes pour assurer n'avoir pas d'autre recours, mais cela nécessite-t-il cette violence menant à tous les dépassements. Il faut dire que le désespoir pousse à toutes les extrémités, et on aimerait, très vite, oublier les scènes de violence auxquelles on a assisté sur les lieux des affrontements. Les «rixes» entre les jeunes commerçants informels et les forces de l'ordre ont nécessité l'envoi de plusieurs unités de police pour tenter de ramener le calme et éviter tout débordement. Un policier touché par une pierre à l'œil a été évacué en urgence vers l'hôpital le plus proche. Les émeutiers, tous très jeunes, ne veulent pas en démordre et tiennent à récupérer ce qu'ils estiment être leur marché. Il reste à espérer que la sagesse finira par l'emporter. De nouvelles violences ont été enregistrées, hier, à Bachdjarrah. En effet vers 10h du matin les jeunes commerçants informels ont installé leurs étals comme ils l'avaient déjà fait la veille. Il faut peut-être rappeler que ces commerçants ont été délogés, voilà déjà plusieurs semaines, dans le cadre de l'éradication des marchés informels. Les forces de l'ordre qui se sont présentés pour leur demander d'enlever leurs marchandises ont fait face, cette fois-ci, à une véritable révolte. Il était d'ailleurs difficile, hier matin, de pouvoir se rapprocher des lieux pour constater l'ampleur de la contestation. L'un de ces jeunes commerçants, approché après moults péripéties, refusera tout d'abord de s'exprimer à la presse avant de dire avec colère : «Je ne comprend pas pourquoi l'on s'entête à nous empêcher de gagner notre pain, surtout qu'«ils» ne peuvent pas nous prendre en charge. Ces étals sont pour nous notre unique gagne-pain. Nous ne sommes pas des délinquants, nous avons des familles à charge et nous ne faisons de mal à personne ! Nous ne voulons ps être réduits à voler alors laissez-nous notre marché ! ». Son camarade, d'abord hostile et après s'être assuré que nous ne prenions pas de photos, renchérit à son tour : «Qu'on nous donne au moins du travail. On nous interdit de vendre dans les espaces publics, mais quelle solution nous propose-t-on ? Quel est notre avenir dans ce pays ? Voler ? Mendier ? Alors quoi faire, c'est le seul travail que j'ai trouvé !». Un autre jeune, très remonté, avoue : «Mes C-V sont rejetés partout par le simple fait que j'habite à Bachdjarrah. Là au moins dans la rue j'arrive à gagner dignement ma vie». Ces jeunessont unanimes pour assurer n'avoir pas d'autre recours, mais cela nécessite-t-il cette violence menant à tous les dépassements. Il faut dire que le désespoir pousse à toutes les extrémités, et on aimerait, très vite, oublier les scènes de violence auxquelles on a assisté sur les lieux des affrontements. Les «rixes» entre les jeunes commerçants informels et les forces de l'ordre ont nécessité l'envoi de plusieurs unités de police pour tenter de ramener le calme et éviter tout débordement. Un policier touché par une pierre à l'œil a été évacué en urgence vers l'hôpital le plus proche. Les émeutiers, tous très jeunes, ne veulent pas en démordre et tiennent à récupérer ce qu'ils estiment être leur marché. Il reste à espérer que la sagesse finira par l'emporter.