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Les commerçants refusent de rejoindre le nouveau marché
Bachdjarrah, Eradication du marché informel
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 09 - 2010

Le nouveau marché, situé à la cité Les Palmiers, devrait créer plusieurs emplois pour les jeunes chômeurs de la localité, mais aussi générer une manne financière non négligeable qui viendra renflouer les caisses de la Recette municipale.
Le nouveau marché, situé à la cité Les Palmiers, devrait créer plusieurs emplois pour les jeunes chômeurs de la localité, mais aussi générer une manne financière non négligeable qui viendra renflouer les caisses de la Recette municipale.
L'opération d'attribution d'étals au niveau du nouveau marché de proximité de Bachdjarrah n'a pas eu l'effet escompté, loin s'en faut. Les bénéficiaire, censés être ravis de cette manne, ont bien au contraire affiché leur mécontentement. Le nouveau marché destiné à accueillir les commerçants « informels» a été érigé à la cité Les palmiers où l'ancien CEM Amar-Ben-Yasser, lequel n'est plus fonctionnel depuis le séisme de 2003, a été aménagé pour recevoir les étals. Ce nouveau souk propose approximativement cinq cents étals au profit de ces commerçants informels qui activent sans autorisation aucune, faut-il le souligner. Le chargé de l'aménagement de ce nouveau marché, qui a tenu à garder l'anonymat, nous a fait savoir que l'opération de distribution de ces nouveaux étals concerne exclusivement les marchands ambulants exerçant près du marché communal Miloudi- Bernisse à Bachdjarrah. « Nous avons procédé à trois recensements avant d'établir la liste définitive des bénéficiaires » expliqua notre interlocuteur, avant d'ajouter « cette régularisation permettra aux vendeurs d'exercer leurs activités en toute légalité et créera en outre plusieurs postes d'emploi ». Un agent de sécurité dira à ce propos « j'ai été recruté dans le cadre de l'ouverture de ce nouveau espace commercial ». Ce nouveau marché devrait créer plusieurs emplois pour les jeunes chômeurs de la localité, mais aussi générera des recettes non négligeables qui viendront renflouer les caisses de la recette municipale. Ce marché permettra également un contrôle des prix et de la qualité des produits mis à la disposition du citoyen. Pour leur part, ces commerçants informels semblent être insatisfaits de cette mesure. Plusieurs d'entre eux, interrogés, n'ont pas hésité à nous faire part de leurs (soucis !). « Ce marché est peut-être le plus fréquenté de la capitale, celui de la cité Les Palmiers est trop loin des arrêts de bus » nous disent-ils. Ce qu'ils ne disent pas, par contre, c'est qu'en dehors de ce prétendu isolement ils sont appelés dorénavant à payer leur dîme à la communauté alors qu'auparavant ils ne s'embarrassaient de cet aspect, puisqu'ils se contentaient d'empocher sans débourser. Fuir le contrôle des prix, échapper aux redevances fiscales sont les points toutefois mis en avant par certains de ces jeunes coemmerçants qui préfèrent continuer à travailler clandestinement. Ces jeunes, qui installaient leurs marchandises en plein boulevard, ne sont pas tous de la localité, a-t-on pu constater. Venus de plusieurs régions d'Alger et même d'autres wilayas à l'instar de Blida, Bouira et Médéa, pourtant ils ont tous bénéficié de cette opération, ce qui n'a pas été du goût des jeunes chômeurs de la cité qui se disent prioritaires pour bénéficier d'étals dans ce marché ouvert au sein de leur cité. « On les a laissé gagné leur pain sous nos balcons ,mais nous sommes également des chômeurs et devons être avantagés », dira un jeune habitant de la cité. Le refus de rejoindre le marché a nécessitait, ces deux derniers jours, l'intervention des forces de l'ordre afinde rétablir l'ordre public. Ces agentsont eu pour mission de faire évacuer les lieux occupés par les marchands ambulants et de les convaincre de rejoindre le marché conçu pour eux. Aucun dépassement n'a été enregistré entre les agents de l'ordre public et les jeunes commerçants informels qui attendaient patiemment le départ des agents de police pour reinvestir les lieux.
L'opération d'attribution d'étals au niveau du nouveau marché de proximité de Bachdjarrah n'a pas eu l'effet escompté, loin s'en faut. Les bénéficiaire, censés être ravis de cette manne, ont bien au contraire affiché leur mécontentement. Le nouveau marché destiné à accueillir les commerçants « informels» a été érigé à la cité Les palmiers où l'ancien CEM Amar-Ben-Yasser, lequel n'est plus fonctionnel depuis le séisme de 2003, a été aménagé pour recevoir les étals. Ce nouveau souk propose approximativement cinq cents étals au profit de ces commerçants informels qui activent sans autorisation aucune, faut-il le souligner. Le chargé de l'aménagement de ce nouveau marché, qui a tenu à garder l'anonymat, nous a fait savoir que l'opération de distribution de ces nouveaux étals concerne exclusivement les marchands ambulants exerçant près du marché communal Miloudi- Bernisse à Bachdjarrah. « Nous avons procédé à trois recensements avant d'établir la liste définitive des bénéficiaires » expliqua notre interlocuteur, avant d'ajouter « cette régularisation permettra aux vendeurs d'exercer leurs activités en toute légalité et créera en outre plusieurs postes d'emploi ». Un agent de sécurité dira à ce propos « j'ai été recruté dans le cadre de l'ouverture de ce nouveau espace commercial ». Ce nouveau marché devrait créer plusieurs emplois pour les jeunes chômeurs de la localité, mais aussi générera des recettes non négligeables qui viendront renflouer les caisses de la recette municipale. Ce marché permettra également un contrôle des prix et de la qualité des produits mis à la disposition du citoyen. Pour leur part, ces commerçants informels semblent être insatisfaits de cette mesure. Plusieurs d'entre eux, interrogés, n'ont pas hésité à nous faire part de leurs (soucis !). « Ce marché est peut-être le plus fréquenté de la capitale, celui de la cité Les Palmiers est trop loin des arrêts de bus » nous disent-ils. Ce qu'ils ne disent pas, par contre, c'est qu'en dehors de ce prétendu isolement ils sont appelés dorénavant à payer leur dîme à la communauté alors qu'auparavant ils ne s'embarrassaient de cet aspect, puisqu'ils se contentaient d'empocher sans débourser. Fuir le contrôle des prix, échapper aux redevances fiscales sont les points toutefois mis en avant par certains de ces jeunes coemmerçants qui préfèrent continuer à travailler clandestinement. Ces jeunes, qui installaient leurs marchandises en plein boulevard, ne sont pas tous de la localité, a-t-on pu constater. Venus de plusieurs régions d'Alger et même d'autres wilayas à l'instar de Blida, Bouira et Médéa, pourtant ils ont tous bénéficié de cette opération, ce qui n'a pas été du goût des jeunes chômeurs de la cité qui se disent prioritaires pour bénéficier d'étals dans ce marché ouvert au sein de leur cité. « On les a laissé gagné leur pain sous nos balcons ,mais nous sommes également des chômeurs et devons être avantagés », dira un jeune habitant de la cité. Le refus de rejoindre le marché a nécessitait, ces deux derniers jours, l'intervention des forces de l'ordre afinde rétablir l'ordre public. Ces agentsont eu pour mission de faire évacuer les lieux occupés par les marchands ambulants et de les convaincre de rejoindre le marché conçu pour eux. Aucun dépassement n'a été enregistré entre les agents de l'ordre public et les jeunes commerçants informels qui attendaient patiemment le départ des agents de police pour reinvestir les lieux.


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