Une délégation d'hommes d'affaires du Grand Duché du Luxembourg négocie depuis hier, à Alger les ministres algériens du Commerce et de l'Energie et des Mines ainsi qu'avec des représentants de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) les voies et les moyens de mener à bien des projets de développement économique communs dans différents secteurs d'activité.Ainsi, les possibilités de faire fructifier des formes de partenariat ont été, notamment, décortiquées entre le ministre de l'Economie et du Commerce extérieur du Luxembourg, Jeannot Krecké, et le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, dès dimanche alors que, durant la journée d'hier, l'hôte de l'Algérie a été reçu par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi.Et en fin d'après-midi, les investisseurs et industriels luxembourgeois ont eu des rencontres avec des entrepreneurs et opérateurs économiques algériens à l'hôtel Sofitel.A l'issue des négociations et des rencontres business to business entre les deux délégations, il sera possible de dégager une large plate-forme de partenariat. Les cinq investisseurs et hommes d`affaires luxembourgeois présents, hier à la Caci, sont prêts à piloter des projets de développement économique aux opérateurs algériens dans des secteurs aussi variés qu'importants, tels que le domaine des finances où les experts de pays possèdent une grande expérience et un savoir-faire intéressant sachant que pas moins de 178 banques, notamment internationales, opèrent dans ce pays ayant l'un des niveaux de vie les plus importants du monde et où les salaires sont parmi les plus élevés de la planète, alors que le taux de chômage est inférieur à 3,5 %. Comme nous l'avons déjà indiqué lors de notre précédente édition, les autres secteurs susceptibles de connaître des formes de coopération et de partenariat mutuels sont l'industrie du tabac, cigarettes et tabacs à rouler, les tabacs pour pipe, les cigares et les travaux de dragage et constructions maritimes. Aussi, les discussions entre les deux parties porteront également sur les opportunités de collaboration économique dans les domaines de l'atelier mécanique, le commerce de bois, la production et la distribution des récepteurs numériques et des accessoires correspondants, ainsi que les conseils, études et réalisation de systèmes d'information, de traitement documentaire d'informations juridiques et fiscales. Par ailleurs, les entrepreneurs du Luxembourg suggéreront une plate-forme de partenariat concernant les cabinets de conseils, les banques, la planification patrimoniale et de structures d'investissement. Selon les statistiques des Douanes algériennes, de 2005 à 2007, les exportations algériennes vers le Luxembourg ont été évaluées respectivement à 0,5, 0,2 et 0,1 millions de dollars, tandis que les importations de produits luxembourgeois se sont traduits, durant cette période, par des montants de 22,72 millions de dollars, 10,90 millions et 22,56 millions dollars US. Cependant, les responsables politiques des deux pays sont déterminés à augmenter ces volumes d'échanges, grâce aux protocoles d'accord susceptibles de booster les échanges commerciaux bilatéraux. Rappelons que la balance commerciale entre les deux pays est respectivement de - 22,72, 10,90 et -22,56 (millions de dollars pour l'Algérie). Par ailleurs, rappelons que l'Algérie et le Luxembourg sont liés par un protocole d'accord et de coopération bancaire et financière et dans les domaines des relations financières, de l'assistance technique et de la formation depuis 2008. Il convient de rappeler que 46% du PIB du Luxembourg provient de son rôle de place financière qui compte plus de 170 banques, constituant le pilier principal de son économie et de son développement économique.Aussi, ce pays de l'Union européenne est très avancé sur le plan financier, en ce sens qu'il est le premier centre européen concernant les fonds d'investissement, la réassurance, la banque privée, alors qu`il se classe 8e centre financier au niveau mondial. Janneot Krecké, ministre luxembourgeois de l'Economie et du Commerce extérieur : «Nous explorons les opportunités de coopération» Midi Libre : Quel est l'objectif essentiel de la visite de la délégation des hommes d'affaires du Luxembourg en Algérie et sur quoi ont porté les négociations avec le directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie hier ? Jeannot Krecké : Nous avons examiné et discuté les opportunités de coopération et de partenariat entre le Luxembourg et l'Algérie afin de déceler les créneaux dans lesquels nous pouvons développer des projets économiques. Il s'agit, en fait, de voir ce que les opérateurs économiques algériens n'ont pas pour asseoir notre partenariat et promouvoir nos échanges commerciaux.L'important consiste notamment à déterminer les axes sur lesquels nous pouvons accroître nos échanges. Avec le directeur général de la CACI, Mohamed Chami, nous avons pu discuter des préoccupations et des besoins des opérateurs économiques algériens en s'imprégnant sur les règles de partenariat et le climat des affaires régissant les relations entre les nationaux et les partenaires internationaux. Comment peut se développer la coopération entre les deux pays ? Nous organiserons des rencontres spécifiques d'affaires entre les hommes d'affaires algériens et les industriels luxembourgeois au Luxembourg même. Nous scrutons les priorités économiques dans lesquels il est possible de mettre en contact des entreprises luxembourgeoises et algériennes afin de développer des projets dans de meilleures conditions. C'est au cours de la rencontre de ce soir entre les opérateurs économiques des deux pays que nous pouvons mieux avancer dans les pourparlers destinés à définir les secteurs en quête de partenariat commun. Une délégation d'hommes d'affaires du Grand Duché du Luxembourg négocie depuis hier, à Alger les ministres algériens du Commerce et de l'Energie et des Mines ainsi qu'avec des représentants de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) les voies et les moyens de mener à bien des projets de développement économique communs dans différents secteurs d'activité.Ainsi, les possibilités de faire fructifier des formes de partenariat ont été, notamment, décortiquées entre le ministre de l'Economie et du Commerce extérieur du Luxembourg, Jeannot Krecké, et le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, dès dimanche alors que, durant la journée d'hier, l'hôte de l'Algérie a été reçu par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi.Et en fin d'après-midi, les investisseurs et industriels luxembourgeois ont eu des rencontres avec des entrepreneurs et opérateurs économiques algériens à l'hôtel Sofitel.A l'issue des négociations et des rencontres business to business entre les deux délégations, il sera possible de dégager une large plate-forme de partenariat. Les cinq investisseurs et hommes d`affaires luxembourgeois présents, hier à la Caci, sont prêts à piloter des projets de développement économique aux opérateurs algériens dans des secteurs aussi variés qu'importants, tels que le domaine des finances où les experts de pays possèdent une grande expérience et un savoir-faire intéressant sachant que pas moins de 178 banques, notamment internationales, opèrent dans ce pays ayant l'un des niveaux de vie les plus importants du monde et où les salaires sont parmi les plus élevés de la planète, alors que le taux de chômage est inférieur à 3,5 %. Comme nous l'avons déjà indiqué lors de notre précédente édition, les autres secteurs susceptibles de connaître des formes de coopération et de partenariat mutuels sont l'industrie du tabac, cigarettes et tabacs à rouler, les tabacs pour pipe, les cigares et les travaux de dragage et constructions maritimes. Aussi, les discussions entre les deux parties porteront également sur les opportunités de collaboration économique dans les domaines de l'atelier mécanique, le commerce de bois, la production et la distribution des récepteurs numériques et des accessoires correspondants, ainsi que les conseils, études et réalisation de systèmes d'information, de traitement documentaire d'informations juridiques et fiscales. Par ailleurs, les entrepreneurs du Luxembourg suggéreront une plate-forme de partenariat concernant les cabinets de conseils, les banques, la planification patrimoniale et de structures d'investissement. Selon les statistiques des Douanes algériennes, de 2005 à 2007, les exportations algériennes vers le Luxembourg ont été évaluées respectivement à 0,5, 0,2 et 0,1 millions de dollars, tandis que les importations de produits luxembourgeois se sont traduits, durant cette période, par des montants de 22,72 millions de dollars, 10,90 millions et 22,56 millions dollars US. Cependant, les responsables politiques des deux pays sont déterminés à augmenter ces volumes d'échanges, grâce aux protocoles d'accord susceptibles de booster les échanges commerciaux bilatéraux. Rappelons que la balance commerciale entre les deux pays est respectivement de - 22,72, 10,90 et -22,56 (millions de dollars pour l'Algérie). Par ailleurs, rappelons que l'Algérie et le Luxembourg sont liés par un protocole d'accord et de coopération bancaire et financière et dans les domaines des relations financières, de l'assistance technique et de la formation depuis 2008. Il convient de rappeler que 46% du PIB du Luxembourg provient de son rôle de place financière qui compte plus de 170 banques, constituant le pilier principal de son économie et de son développement économique.Aussi, ce pays de l'Union européenne est très avancé sur le plan financier, en ce sens qu'il est le premier centre européen concernant les fonds d'investissement, la réassurance, la banque privée, alors qu`il se classe 8e centre financier au niveau mondial. Janneot Krecké, ministre luxembourgeois de l'Economie et du Commerce extérieur : «Nous explorons les opportunités de coopération» Midi Libre : Quel est l'objectif essentiel de la visite de la délégation des hommes d'affaires du Luxembourg en Algérie et sur quoi ont porté les négociations avec le directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie hier ? Jeannot Krecké : Nous avons examiné et discuté les opportunités de coopération et de partenariat entre le Luxembourg et l'Algérie afin de déceler les créneaux dans lesquels nous pouvons développer des projets économiques. Il s'agit, en fait, de voir ce que les opérateurs économiques algériens n'ont pas pour asseoir notre partenariat et promouvoir nos échanges commerciaux.L'important consiste notamment à déterminer les axes sur lesquels nous pouvons accroître nos échanges. Avec le directeur général de la CACI, Mohamed Chami, nous avons pu discuter des préoccupations et des besoins des opérateurs économiques algériens en s'imprégnant sur les règles de partenariat et le climat des affaires régissant les relations entre les nationaux et les partenaires internationaux. Comment peut se développer la coopération entre les deux pays ? Nous organiserons des rencontres spécifiques d'affaires entre les hommes d'affaires algériens et les industriels luxembourgeois au Luxembourg même. Nous scrutons les priorités économiques dans lesquels il est possible de mettre en contact des entreprises luxembourgeoises et algériennes afin de développer des projets dans de meilleures conditions. C'est au cours de la rencontre de ce soir entre les opérateurs économiques des deux pays que nous pouvons mieux avancer dans les pourparlers destinés à définir les secteurs en quête de partenariat commun.