L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a rendu publiques vendredi à Rome des directives sur la gestion des prises accessoires et la réduction des rejets de poissons en mer, s'inscrivant dans une prise en charge durable des ressources halieutiques. Ces directives, qui seront soumises pour approbation au Comité des pêches lors de sa session prévue à la fin du mois à Rome", ont été "avalisées" par des experts de 35 pays réunis au siège de l'Organisation, en décembre 2010, a-t-elle rappelé. Elles portent sur "toutes les prises accessoires confondues, y compris les rejets, c'est-à-dire le poisson capturé accidentellement puis rejeté à la mer, mort ou mourant". Les directives "avaient été requises par les pays eux-mêmes et sont un pas en avant vers l'application d'une approche écosystémique de l'aménagement des pêches", a précisé la FAO. Elles couvrent "la planification de la gestion des prises accidentelles, l'amélioration des engins de pêche, les fermetures saisonnières de la pêche, les incitations économiques pour faciliter l'adoption des mesures, le suivi, la recherche et le développement, le renforcement des capacités des Etats à appliquer les directives et toutes autres questions pertinentes", a ajouté l'organisation. Pour elle, "les prises accidentelles et les rejets sont une menace pour la durabilité de nombreuses pêcheries et portent préjudice aux moyens d'existence de millions de petits pêcheurs et autres métiers de la pêche". Par prises accessoires, l'organisation désigne les espèces menacées d'extinction telles que les espèces de poissons jeunes, les tortues de mer, les oiseaux marins, les dauphins, etc. «En fonction de la définition employée, ces prises peuvent dépasser 20 millions de tonnes par an", a estimé la FAO, pour qui "dans certains pays, elles ont une valeur économique et sont consommées, ce qui empêche d'en estimer l'ampleur". Selon l'expert en technologies de la pêche de la FAO, Frank Chopin, "il s'agit là des premières directives portant sur toutes les espèces capturées par les engins de pêche". L'expert précise que "les directives étendent les principes de l'aménagement des pêches à toutes les espèces et tous les secteurs concernés". Il rappelle que si le code de conduite pour une pêche responsable "se réfère aux prises accessoires et aux rejets, ces directives approfondissent la façon dont les pays doivent affronter les prises d'espèces non ciblées et les problèmes de rejets sur le plan pratique ". L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a rendu publiques vendredi à Rome des directives sur la gestion des prises accessoires et la réduction des rejets de poissons en mer, s'inscrivant dans une prise en charge durable des ressources halieutiques. Ces directives, qui seront soumises pour approbation au Comité des pêches lors de sa session prévue à la fin du mois à Rome", ont été "avalisées" par des experts de 35 pays réunis au siège de l'Organisation, en décembre 2010, a-t-elle rappelé. Elles portent sur "toutes les prises accessoires confondues, y compris les rejets, c'est-à-dire le poisson capturé accidentellement puis rejeté à la mer, mort ou mourant". Les directives "avaient été requises par les pays eux-mêmes et sont un pas en avant vers l'application d'une approche écosystémique de l'aménagement des pêches", a précisé la FAO. Elles couvrent "la planification de la gestion des prises accidentelles, l'amélioration des engins de pêche, les fermetures saisonnières de la pêche, les incitations économiques pour faciliter l'adoption des mesures, le suivi, la recherche et le développement, le renforcement des capacités des Etats à appliquer les directives et toutes autres questions pertinentes", a ajouté l'organisation. Pour elle, "les prises accidentelles et les rejets sont une menace pour la durabilité de nombreuses pêcheries et portent préjudice aux moyens d'existence de millions de petits pêcheurs et autres métiers de la pêche". Par prises accessoires, l'organisation désigne les espèces menacées d'extinction telles que les espèces de poissons jeunes, les tortues de mer, les oiseaux marins, les dauphins, etc. «En fonction de la définition employée, ces prises peuvent dépasser 20 millions de tonnes par an", a estimé la FAO, pour qui "dans certains pays, elles ont une valeur économique et sont consommées, ce qui empêche d'en estimer l'ampleur". Selon l'expert en technologies de la pêche de la FAO, Frank Chopin, "il s'agit là des premières directives portant sur toutes les espèces capturées par les engins de pêche". L'expert précise que "les directives étendent les principes de l'aménagement des pêches à toutes les espèces et tous les secteurs concernés". Il rappelle que si le code de conduite pour une pêche responsable "se réfère aux prises accessoires et aux rejets, ces directives approfondissent la façon dont les pays doivent affronter les prises d'espèces non ciblées et les problèmes de rejets sur le plan pratique ".