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L'émissaire de l'UA à Abidjan
Offre de paix à Laurent Gbagbo
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 01 - 2011

Le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, le Premier ministre kényan, Raila Odinga, est arrivé lundi dernier à Abidjan porteur d'une nouvelle offre de paix pour le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, à la veille d'une grève générale illimitée à l'appel du camp de son rival l'opposant Alassane Ouattara.
Le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, le Premier ministre kényan, Raila Odinga, est arrivé lundi dernier à Abidjan porteur d'une nouvelle offre de paix pour le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, à la veille d'une grève générale illimitée à l'appel du camp de son rival l'opposant Alassane Ouattara.
Selon Dennis Onyango, le porte-parole de M. Odinga cité par les l'émissaire de l'UA va séjourner "quelques jours" en Côte d'Ivoire pour mener sa mission et devrait rencontrer le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo ainsi que son rival le président élu Alassane Outattara. A son arrivée à l'aéroport, M. Odinga ainsi que la délégation qui l'accompagne ont été accueillis par le Premier ministre du gouvernement Gbagbo, Gilbert Aké N'Gbo, et son ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, rapportent des médias. M. Odinga est arrivé dans la capitale économique ivoirienne en provenance du Nigeria où il s'était entretenu dimanche soir à Abuja avec le président nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) sur la crise politique dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest. Avant de quitter Abuja, l'émissaire de l'UA a fait savoir qu'il était porteur d'une "nouvelle offre de paix" au président sortant Laurent Gbagbo, sans autres précisions, et que sa mission en Côte d'Ivoire, un pays plongé dans une crise politique depuis l'élection présidentielle de fin novembre, "est un nouveau test pour voir" s'il y a une possibilité de résoudre pacifiquement la crise. "Nous verrons la réaction de Laurent Gbagbo à la nouvelle offre de paix que nous lui ferons. Nous avons l'espoir de résoudre la crise", a ajouté M. Odinga, qui est à sa deuxième mission à Abidjan après celle effectuée début janvier où il avait rencontré Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, avec trois chefs d'Etat mandatés par la sous-région. Dans une déclaration, le médiateur de l'UA a fait part de son intention de se rendre, après l'étape d'Abidjan, dans d'autres pays africains tels le Ghana, l'Angola -l'un des rares pays à soutenir M. Gbagbo- et le Burkina Faso pour des consultations sur la crise ivoirienne. C'est dans ce sens qu'il s'est déjà entretenu avec plusieurs présidents (Bénin, Cap Vert, Sierra Leone), tous avaient servi d'émissaires de l'organisation régionale de l'Afrique de l'Ouest (cédéao) début janvier mais sans parvenir à convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire, M. Odinga estime que l'option militaire comme préconisée par la Cédéao est le dernier recours, mais cette organisation tient à cette option en cas d'échec des moyens diplomatiques et les chefs d'état-major de la Cédéao, doivent se réunir cette semaine à Bamako au Mali à ce sujet, selon des médias. Sur le plan interne, la visite du médiateur de l'organisation panafricaine en Côte d'Ivoire coïncide avec l'appel lancé dimanche par le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), pour une opération "pays mort" en Côte d'Ivoire à partir d'aujourd'hui mardi. Dans un communiqué, le RHDP, coalition de partis politiques pro-Ouattara, appelle ses partisans et tous ceux qui sont "épris de paix et de justice en Côte d'Ivoire" à adhérer au mot d'ordre de la manifestation "jusqu'à ce que Laurent Gbagbo reconnaisse sa défaite et quitte le pouvoir" en Côte d'Ivoire où les violences post-électorales ont fait 247 morts depuis la mi-décembre, selon le dernier bilan de l'ONU. De nouvelles violences, qui ont fait au moins sept blessés à Yamoussoukro (centre de la Côte d'Ivoire) ont opposé dimanche des jeunes de la coalition proche de l'ancien Premier ministre Ouattara et les "Scorpions guetteurs", une milice soutenant le président sortant, soit au lendemain d'un nouvel appel du gouvernement Gbagbo invitant la mission onusienne de maintien de la paix en Côte d'Ivoire (Onuci) à quitter le pays, l'accusant d'appuyer militairement les Forces Nouvelles (ex-rébellion-pro-Ouattara). La crise politique en Côte d'Ivoire qui est à son deuxième mois, s'est répercutée négativement sur l'économie de ce pays de l'Afrique de l'Ouest, premier producteur mondial de cacao, où les entreprises sont "sinistrées et durement touchées par la situation socio- politique" que vit le pays, a déploré récemment le président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d'Ivoire Daniel Bréchat. Sur le plan humanitaire, la crise politique continue de faire fuir les Ivoiriens notamment au Libéria voisin par crainte d'une nouvelle guerre civile dans leur pays. Selon les chiffres du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), environ 600 Ivoiriens fuient chaque jour leur pays au Liberia qui accueille désormais quelque 25.000 réfugiés. La Côte d'Ivoire s'est retrouvée au lendemain du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier avec deux présidents proclamés, Ouattara, qui a le soutien de la communauté internationale et le sortant Gbgabo qui ne veut rien céder et depuis un bras de fer oppose le deux rivaux pour le contrôle des appareils de l'Etat.
Selon Dennis Onyango, le porte-parole de M. Odinga cité par les l'émissaire de l'UA va séjourner "quelques jours" en Côte d'Ivoire pour mener sa mission et devrait rencontrer le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo ainsi que son rival le président élu Alassane Outattara. A son arrivée à l'aéroport, M. Odinga ainsi que la délégation qui l'accompagne ont été accueillis par le Premier ministre du gouvernement Gbagbo, Gilbert Aké N'Gbo, et son ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, rapportent des médias. M. Odinga est arrivé dans la capitale économique ivoirienne en provenance du Nigeria où il s'était entretenu dimanche soir à Abuja avec le président nigérian Goodluck Jonathan, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) sur la crise politique dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest. Avant de quitter Abuja, l'émissaire de l'UA a fait savoir qu'il était porteur d'une "nouvelle offre de paix" au président sortant Laurent Gbagbo, sans autres précisions, et que sa mission en Côte d'Ivoire, un pays plongé dans une crise politique depuis l'élection présidentielle de fin novembre, "est un nouveau test pour voir" s'il y a une possibilité de résoudre pacifiquement la crise. "Nous verrons la réaction de Laurent Gbagbo à la nouvelle offre de paix que nous lui ferons. Nous avons l'espoir de résoudre la crise", a ajouté M. Odinga, qui est à sa deuxième mission à Abidjan après celle effectuée début janvier où il avait rencontré Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, avec trois chefs d'Etat mandatés par la sous-région. Dans une déclaration, le médiateur de l'UA a fait part de son intention de se rendre, après l'étape d'Abidjan, dans d'autres pays africains tels le Ghana, l'Angola -l'un des rares pays à soutenir M. Gbagbo- et le Burkina Faso pour des consultations sur la crise ivoirienne. C'est dans ce sens qu'il s'est déjà entretenu avec plusieurs présidents (Bénin, Cap Vert, Sierra Leone), tous avaient servi d'émissaires de l'organisation régionale de l'Afrique de l'Ouest (cédéao) début janvier mais sans parvenir à convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d'Ivoire, M. Odinga estime que l'option militaire comme préconisée par la Cédéao est le dernier recours, mais cette organisation tient à cette option en cas d'échec des moyens diplomatiques et les chefs d'état-major de la Cédéao, doivent se réunir cette semaine à Bamako au Mali à ce sujet, selon des médias. Sur le plan interne, la visite du médiateur de l'organisation panafricaine en Côte d'Ivoire coïncide avec l'appel lancé dimanche par le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), pour une opération "pays mort" en Côte d'Ivoire à partir d'aujourd'hui mardi. Dans un communiqué, le RHDP, coalition de partis politiques pro-Ouattara, appelle ses partisans et tous ceux qui sont "épris de paix et de justice en Côte d'Ivoire" à adhérer au mot d'ordre de la manifestation "jusqu'à ce que Laurent Gbagbo reconnaisse sa défaite et quitte le pouvoir" en Côte d'Ivoire où les violences post-électorales ont fait 247 morts depuis la mi-décembre, selon le dernier bilan de l'ONU. De nouvelles violences, qui ont fait au moins sept blessés à Yamoussoukro (centre de la Côte d'Ivoire) ont opposé dimanche des jeunes de la coalition proche de l'ancien Premier ministre Ouattara et les "Scorpions guetteurs", une milice soutenant le président sortant, soit au lendemain d'un nouvel appel du gouvernement Gbagbo invitant la mission onusienne de maintien de la paix en Côte d'Ivoire (Onuci) à quitter le pays, l'accusant d'appuyer militairement les Forces Nouvelles (ex-rébellion-pro-Ouattara). La crise politique en Côte d'Ivoire qui est à son deuxième mois, s'est répercutée négativement sur l'économie de ce pays de l'Afrique de l'Ouest, premier producteur mondial de cacao, où les entreprises sont "sinistrées et durement touchées par la situation socio- politique" que vit le pays, a déploré récemment le président de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d'Ivoire Daniel Bréchat. Sur le plan humanitaire, la crise politique continue de faire fuir les Ivoiriens notamment au Libéria voisin par crainte d'une nouvelle guerre civile dans leur pays. Selon les chiffres du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), environ 600 Ivoiriens fuient chaque jour leur pays au Liberia qui accueille désormais quelque 25.000 réfugiés. La Côte d'Ivoire s'est retrouvée au lendemain du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier avec deux présidents proclamés, Ouattara, qui a le soutien de la communauté internationale et le sortant Gbgabo qui ne veut rien céder et depuis un bras de fer oppose le deux rivaux pour le contrôle des appareils de l'Etat.


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