C'est un véritable arsenal de guerre qui est écoulé sur les étals informels de la capitale : bombe, double-bombe, Ronaldo, la Tueuse, pétards-missiles, Ben Laden et autres noms barbares... C'est un véritable arsenal de guerre qui est écoulé sur les étals informels de la capitale : bombe, double-bombe, Ronaldo, la Tueuse, pétards-missiles, Ben Laden et autres noms barbares... En dépit des directives très strictes données par la Direction de la sûreté nationale à quelques semaines de l'avénement du Mawlid Ennabaoui, les pétards ont fait néanmoins et comme chaque année à cette même période leur grand retour. Au niveau de Djamaâ Lihoud, rue Randon, Belouizdad... - hauts lieux du commerce informel- les étals débordent de ces produits particulièrement dangereux. Il faut dire que beaucoup d'Algérois font fi des appels incessants à la prudence et ne sauraient concevoir une veillée du Mawlid Ennabaoui sans ces produits pyrotechniques. Chaque année pour fêter «dignement» cette fête religieuse ce sont ainsi des sommes folles qui quittent les poches des familles pour faire le bonheur des innombrables revendeurs lesquels réalisent de ce fait des bénéfices incroyables, même si cela reste très en decà de ce que peuvent engranger les importateurs informels de ces produits. Les saisies, chaque année, sont très importantes mais il y a toujours des couloirs demeurés libres permettant à ces réseaux, très bien organisés, de continuer à alimenter les étals des revendeurs. Cette année donc ne sera pas différente et les urgences des hôpitaux doivent déjà se préparer à prendre en charge les blessés inévitables, la Protection civile sera également sur la brèche pour les début d'incendies qui se déclarent ça et là. Il faut préciser que les pétards vendus ces dernières années n'ont strictement rien à voir avec ceux inoffensifs de notre enfance, aujourd'hui c'est un véritable arsenal de guerre qui est écoulé sur les étals informels de la capitale : bombe, double-bombe, Ronaldo, la Tueuse, chapelets, pétards missiles, pétards papillon, pétards Ben Laden et autres noms barbares. C'est à qui rivalisera pour acheter le produit le plus explosif et donc le plus dangereux et dont les prix dépassent toute imagination. Les parents sont prêts à sacrifier une bonne partie de leur salaire pour faire plaisir à des bambins éprouvant des sensations fortes au son de ces bombes. L'un d'eux, abordé au niveau de ces étals, nous dira : «On n'a pas trop le choix, il est vrai que c'est de l'argent qui part en fumée mais quand on a des enfants difficile de faire autrement... » Ce monsieur est l'heureux père de deux enfants, que dire de ceux qui en ont quatre ou cinq. En effet les prix exigés pour les pétards et autres produits liés à cette fête religieuse restent particulièrement élevés justifiés par la nouveauté de ces nouveaux modèles tous plus dangereux les uns que les autres. Il est utile de signaler que l'on enregistre de graves accidents chaque année, dont les blessures aux yeux sont les plus fréquentes, sans parler des tympans crevés. Les services des urgences en cette période sont sur les dents et se désolent de voir affluer des enfants blessés et qui risquent de garder de graves séquelles à cause de l'inconscience de leurs parents et de certaines parties qui ne pensent qu'au gain. En dépit des directives très strictes données par la Direction de la sûreté nationale à quelques semaines de l'avénement du Mawlid Ennabaoui, les pétards ont fait néanmoins et comme chaque année à cette même période leur grand retour. Au niveau de Djamaâ Lihoud, rue Randon, Belouizdad... - hauts lieux du commerce informel- les étals débordent de ces produits particulièrement dangereux. Il faut dire que beaucoup d'Algérois font fi des appels incessants à la prudence et ne sauraient concevoir une veillée du Mawlid Ennabaoui sans ces produits pyrotechniques. Chaque année pour fêter «dignement» cette fête religieuse ce sont ainsi des sommes folles qui quittent les poches des familles pour faire le bonheur des innombrables revendeurs lesquels réalisent de ce fait des bénéfices incroyables, même si cela reste très en decà de ce que peuvent engranger les importateurs informels de ces produits. Les saisies, chaque année, sont très importantes mais il y a toujours des couloirs demeurés libres permettant à ces réseaux, très bien organisés, de continuer à alimenter les étals des revendeurs. Cette année donc ne sera pas différente et les urgences des hôpitaux doivent déjà se préparer à prendre en charge les blessés inévitables, la Protection civile sera également sur la brèche pour les début d'incendies qui se déclarent ça et là. Il faut préciser que les pétards vendus ces dernières années n'ont strictement rien à voir avec ceux inoffensifs de notre enfance, aujourd'hui c'est un véritable arsenal de guerre qui est écoulé sur les étals informels de la capitale : bombe, double-bombe, Ronaldo, la Tueuse, chapelets, pétards missiles, pétards papillon, pétards Ben Laden et autres noms barbares. C'est à qui rivalisera pour acheter le produit le plus explosif et donc le plus dangereux et dont les prix dépassent toute imagination. Les parents sont prêts à sacrifier une bonne partie de leur salaire pour faire plaisir à des bambins éprouvant des sensations fortes au son de ces bombes. L'un d'eux, abordé au niveau de ces étals, nous dira : «On n'a pas trop le choix, il est vrai que c'est de l'argent qui part en fumée mais quand on a des enfants difficile de faire autrement... » Ce monsieur est l'heureux père de deux enfants, que dire de ceux qui en ont quatre ou cinq. En effet les prix exigés pour les pétards et autres produits liés à cette fête religieuse restent particulièrement élevés justifiés par la nouveauté de ces nouveaux modèles tous plus dangereux les uns que les autres. Il est utile de signaler que l'on enregistre de graves accidents chaque année, dont les blessures aux yeux sont les plus fréquentes, sans parler des tympans crevés. Les services des urgences en cette période sont sur les dents et se désolent de voir affluer des enfants blessés et qui risquent de garder de graves séquelles à cause de l'inconscience de leurs parents et de certaines parties qui ne pensent qu'au gain.