Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh a affirmé jeudi dernier, que la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre le chômage et de promotion de l'emploi reste tributaire des responsables locaux. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh a affirmé jeudi dernier, que la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre le chômage et de promotion de l'emploi reste tributaire des responsables locaux. À une question orale lors d'une session plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le phénomène du chômage, Louh a indiqué que la mise en œuvre de cette stratégie est tributaire «de l'important rôle» que doivent assumer les responsables locaux, à savoir les élus et les administrateurs. La mise en œuvre de cette stratégie consiste à assurer un accompagnement et un bon accueil aux jeunes demandeurs de formation et d'emploi, outre le rapprochement des mécanismes de l'emploi des citoyens des communes isolées et éloignées. Il a, dans ce contexte, rappelé le rôle de l'Etat dans la mise en place d'une vision et l'octroi d'un soutien pour la promotion de l'emploi, à la faveur de la mise en œuvre de cette stratégie, adoptée par le gouvernement en avril 2008 et lancée en juin 2008. Cette stratégie s'inspire d'une approche économique qui repose sur l'encouragement de l'investissement créateur de richesses et d'emploi et comprenant des mesures d'encouragement de l'emploi, notamment à travers la levée des restrictions administratives et financières pour l'amélioration des performances des dispositifs de l'emploi, a estimé le ministre. Les mesures d'encouragement consistent en le prolongement de la période d'exonération fiscale au profit des jeunes investisseurs qui s'engagent à recruter cinq personnes au moins pour une période indéterminée et la prise en charge, par l'Etat, d'une partie des cotisations de l'employeur à la sécurité sociale au profit des employeurs qui recrutent des demandeurs d'emploi. Le ministre a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour le soutien de l'investissement générateur d'emploi, à l'instar de la création d'un fonds national d'investissement d'un capital estimé à 150 milliards de dinars et la création de fonds d'investissement de wilaya qui contribuent au capital des PME créées par les jeunes. Concernant les mesures incitatives prises par l'Etat dans le domaine social au sein de cette stratégie, le ministre a dit que l'Etat participe au paiement des salaires des jeunes durant les trois premières années de leur recrutement, en vue de réduire les charges des employeurs et faciliter ainsi l'insertion socioprofessionnelle des jeunes. S'agissant des secteurs créateurs d'emploi, Louh a cité le tourisme et l'industrie. Il a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures pour la promotion de mécanismes socio-économiques visant à renforcer l'insertion des jeunes dans le monde de l'emploi. 50.000 travailleurs étrangers en Algérie Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh a souligné, jeudi à Alger, qu'il y avait près de 50.000 travailleurs étrangers en Algérie. Le nombre de travailleurs étrangers en Algérie demeure «très faible» par rapport aux autres pays, a estimé le ministre, précisant que cette main d'œuvre travaillait essentiellement au niveau des grands projets en cours de réalisation à l'échelle nationale comme les barrages, les routes, etc. La main d'œuvre chinoise arrive en tête, a-t-il encore précisé. Le ministre a, par ailleurs, souligné que le projet de nouveau code du travail, en cours d'élaboration, «comprend des articles et des dispositions relatives à la lutte contre le travail informel». Ce projet de code constitue «un outil de référence unifié» qui comprend plus de 700 articles, a indiqué Tayeb Louh, soulignant que ces articles «sont adaptés aux développements socio-économiques». 200 articles ont été introduits pour amender la législation du travail en vigueur, a-t-il ajouté. Le doigt accusateur du ministre Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a exprimé son regret de voir «certaines parties instrumentaliser des revendications sociales dans un but politique», estimant que «les jeunes savent bien qui œuvre dans leur intérêt». Il a évoqué dans ce sens, la «nécessité de préserver le pouvoir d'achat des catégories vulnérables» de la société, rappelant que «la prise en charge des préoccupations des citoyens a toujours constitué une priorité de l'Etat». Par ailleurs, le ministre de l'Emploi a appelé à l'ouverture d'espaces de loisirs en faveur des jeunes et des familles. Tayeb Louh a souligné, dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), l'importance de l'ouverture, au niveau des wilayas, d'espaces de loisirs en faveur des jeunes et des familles. 130.000 diplômés universitaires recrutés en 2010 Près de 130.000 jeunes diplômés universitaires ont été recrutés en 2010, selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Tayeb Louh a indiqué que «530.917 jeunes ont été recrutés en 2010 dont 130.000 diplômés universitaires». Dans ce contexte, le ministre a précisé que le marché de l'emploi accueillait annuellement près de 120.000 diplômés ajoutant que «la composante démographique est formée de 72% de demandeurs d'emploi âgés de moins de 30 ans, ce qui nécessite l'intensification des efforts au niveau local afin de réaliser les objectifs visant la consolidation de l'intégration professionnelle des jeunes demandeurs d'emploi». Parmi les postes d'emploi créés, 60.133 ont été créés à travers l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), 15.804 par la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) et 181.839 emplois créés dans le cadre de l'Agence nationale de l'emploi (Anem). Après avoir rappelé le recul à 10% du taux de chômage en Algérie, Louh a précisé que le FMI avait prédit le recul de ce même taux à moins de 10% en 2011. À une question orale lors d'une session plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le phénomène du chômage, Louh a indiqué que la mise en œuvre de cette stratégie est tributaire «de l'important rôle» que doivent assumer les responsables locaux, à savoir les élus et les administrateurs. La mise en œuvre de cette stratégie consiste à assurer un accompagnement et un bon accueil aux jeunes demandeurs de formation et d'emploi, outre le rapprochement des mécanismes de l'emploi des citoyens des communes isolées et éloignées. Il a, dans ce contexte, rappelé le rôle de l'Etat dans la mise en place d'une vision et l'octroi d'un soutien pour la promotion de l'emploi, à la faveur de la mise en œuvre de cette stratégie, adoptée par le gouvernement en avril 2008 et lancée en juin 2008. Cette stratégie s'inspire d'une approche économique qui repose sur l'encouragement de l'investissement créateur de richesses et d'emploi et comprenant des mesures d'encouragement de l'emploi, notamment à travers la levée des restrictions administratives et financières pour l'amélioration des performances des dispositifs de l'emploi, a estimé le ministre. Les mesures d'encouragement consistent en le prolongement de la période d'exonération fiscale au profit des jeunes investisseurs qui s'engagent à recruter cinq personnes au moins pour une période indéterminée et la prise en charge, par l'Etat, d'une partie des cotisations de l'employeur à la sécurité sociale au profit des employeurs qui recrutent des demandeurs d'emploi. Le ministre a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour le soutien de l'investissement générateur d'emploi, à l'instar de la création d'un fonds national d'investissement d'un capital estimé à 150 milliards de dinars et la création de fonds d'investissement de wilaya qui contribuent au capital des PME créées par les jeunes. Concernant les mesures incitatives prises par l'Etat dans le domaine social au sein de cette stratégie, le ministre a dit que l'Etat participe au paiement des salaires des jeunes durant les trois premières années de leur recrutement, en vue de réduire les charges des employeurs et faciliter ainsi l'insertion socioprofessionnelle des jeunes. S'agissant des secteurs créateurs d'emploi, Louh a cité le tourisme et l'industrie. Il a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures pour la promotion de mécanismes socio-économiques visant à renforcer l'insertion des jeunes dans le monde de l'emploi. 50.000 travailleurs étrangers en Algérie Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh a souligné, jeudi à Alger, qu'il y avait près de 50.000 travailleurs étrangers en Algérie. Le nombre de travailleurs étrangers en Algérie demeure «très faible» par rapport aux autres pays, a estimé le ministre, précisant que cette main d'œuvre travaillait essentiellement au niveau des grands projets en cours de réalisation à l'échelle nationale comme les barrages, les routes, etc. La main d'œuvre chinoise arrive en tête, a-t-il encore précisé. Le ministre a, par ailleurs, souligné que le projet de nouveau code du travail, en cours d'élaboration, «comprend des articles et des dispositions relatives à la lutte contre le travail informel». Ce projet de code constitue «un outil de référence unifié» qui comprend plus de 700 articles, a indiqué Tayeb Louh, soulignant que ces articles «sont adaptés aux développements socio-économiques». 200 articles ont été introduits pour amender la législation du travail en vigueur, a-t-il ajouté. Le doigt accusateur du ministre Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a exprimé son regret de voir «certaines parties instrumentaliser des revendications sociales dans un but politique», estimant que «les jeunes savent bien qui œuvre dans leur intérêt». Il a évoqué dans ce sens, la «nécessité de préserver le pouvoir d'achat des catégories vulnérables» de la société, rappelant que «la prise en charge des préoccupations des citoyens a toujours constitué une priorité de l'Etat». Par ailleurs, le ministre de l'Emploi a appelé à l'ouverture d'espaces de loisirs en faveur des jeunes et des familles. Tayeb Louh a souligné, dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), l'importance de l'ouverture, au niveau des wilayas, d'espaces de loisirs en faveur des jeunes et des familles. 130.000 diplômés universitaires recrutés en 2010 Près de 130.000 jeunes diplômés universitaires ont été recrutés en 2010, selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Tayeb Louh a indiqué que «530.917 jeunes ont été recrutés en 2010 dont 130.000 diplômés universitaires». Dans ce contexte, le ministre a précisé que le marché de l'emploi accueillait annuellement près de 120.000 diplômés ajoutant que «la composante démographique est formée de 72% de demandeurs d'emploi âgés de moins de 30 ans, ce qui nécessite l'intensification des efforts au niveau local afin de réaliser les objectifs visant la consolidation de l'intégration professionnelle des jeunes demandeurs d'emploi». Parmi les postes d'emploi créés, 60.133 ont été créés à travers l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), 15.804 par la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) et 181.839 emplois créés dans le cadre de l'Agence nationale de l'emploi (Anem). Après avoir rappelé le recul à 10% du taux de chômage en Algérie, Louh a précisé que le FMI avait prédit le recul de ce même taux à moins de 10% en 2011.