Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a indiqué que «le projet de nouveau code du travail en cours d'élaboration comprend des articles et des dispositions relatives à la lutte contre le travail informel». Il constitue un outil de référence unifié qui comprend plus de 700 articles adaptés au développement socio-économique. Toujours à propos du marché de l'emploi, le ministre a signalé que «530 917 jeunes ont été recrutés en 2010, dont 130 000 diplômés universitaires». Le marché de l'emploi accueillait annuellement près de 120 000 diplômés, ajoutant que «la composante démographique est formée de 72% de demandeurs d'emploi âgés de moins de 30 ans, ce qui nécessite l'intensification des efforts au niveau local afin de réaliser les objectifs visant la consolidation de l'intégration professionnelle des jeunes demandeurs d'emploi». Parmi les postes d'emploi créés, 60 133 ont été créés à travers l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), 15 804 par la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) et 181 839 emplois créés dans le cadre de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM). Pour le ministre, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre le chômage et de promotion de l'emploi était tributaire des responsables locaux. Cette même stratégie consiste à assurer un accompagnement et un bon accueil aux jeunes demandeurs de formation et d'emploi. Elle s'inspire d'une approche économique qui repose sur l'encouragement de l'investissement créateur de richesses et d'emploi et comprenant des mesures d'encouragement de l'emploi, notamment à travers la levée des restrictions administratives et financières pour l'amélioration des performances des dispositifs de l'emploi, a estimé le ministre. S'agissant des secteurs créateurs d'emploi, M. Louh a cité le tourisme et l'industrie. Il a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures pour la promotion de mécanismes socio-économiques visant à renforcer l'insertion des jeunes dans le monde de l'emploi. Sur un autre plan, le ministre a souligné que «50 000 travailleurs étrangers sont en Algérie, les chinois arrivent en tête.» Leur nombre demeure très faible par rapport aux autres pays, a estimé le ministre, précisant que «cette main-d'œuvre est présente essentiellement au niveau des grands projets en cours de réalisation comme les barrages et les routes…»