A longueur d'année, vous avez pour fidèles compagnons vos petits paquets de mouchoirs en papiers et vous vous croyez continuellement enrhumé(e). Et si vous étiez allergique ? Pollens, acariens, poils d'animaux, moisissures... les ennemis sont partout et ne connaissent pas toujours de saisons. Mais la rhinite n'est pas une fatalité, des traitements existent. A longueur d'année, vous avez pour fidèles compagnons vos petits paquets de mouchoirs en papiers et vous vous croyez continuellement enrhumé(e). Et si vous étiez allergique ? Pollens, acariens, poils d'animaux, moisissures... les ennemis sont partout et ne connaissent pas toujours de saisons. Mais la rhinite n'est pas une fatalité, des traitements existent. Pas moins d'un Algérien sur cinq est atteint d'allergie et une fois sur deux, elle est respiratoire. Le nombre de victimes de rhinite allergique ne cesse d'augmenter. Cette affection trop négligée peut dégénérer vers une maladie beaucoup plus grave : l'asthme. La rhinite n'est pas une maladie bénigne L'OMS a établi de nouvelles recommandations pour permettre de mieux prendre en charge les personnes qui en souffrent. Elle considère l'allergie comme étant la 4e maladie dans le monde et en 2010 la moitié de la population mondiale sera concernée. Elle touche aujourd'hui entre 10 à 40 % de la population selon l'âge . Elle est surtout fréquente chez l'enfant et l'adulte jeune. Cela peut donc commencer dès le plus jeune âge pour prendre fin avec sa mort. Et justement, on dénombre chaque année 180.000 décès par an dans le monde des suites de crises d'asthme. Dans une moindre mesure, il faut aussi prendre en considération l'altération de sa qualité de vie. Sa vie sociale peut s'en trouver affectée (quel allergique ne s'est pas senti honteux au cinéma ou au théâtre avec ses éternuements à répétition pendant toute la durée du spectacle ?), mais aussi scolaire et professionnelle. Les examens de fin d'année ont lieu en France en plein période à "risque". Sur son lieu de travail la somnolence dû à des médicaments à effets sédatifs peut également poser des problèmes. L'impact économique est donc considérable. Sachez reconnaître les symptômes Eternuements, nez qui coule ou conjonctivite peuvent faire penser à un rhume classique, mais traduire en fait une rhinite d'origine allergique. Qu'elle ne survienne qu'au printemps ou qu'elle dure toute l'année, cette affection a pourtant des symptômes bien particuliers. Le tout est de savoir les identifier…La rhinite allergique, inflammation des voies aériennes supérieures, survient lorsqu'une personne sensibilisée se trouve en présence d'un allergène. Elle concerne aujourd'hui plus de 25 % des adolescents et adultes de moins de 50 ans. On en distingue deux types : la rhinite dite persistante, présente tout au long de l'année, est due à des allergènes que l'on trouve en permanence dans l'environnement (acariens, poils d'animaux, moisissures), et la rhinite allergique saisonnière, liée surtout aux pollens des arbres, graminées et herbacées, qui se manifeste chaque année à la même saison. Deux types de rhinite, des symptômes identiques Lorsqu'au printemps, un allergique au pollen entre dans un champ, sa réaction peut être immédiate et en général assez violente, caractéristique de la rhinite allergique saisonnière. Il peut commencer par éternuer, souvent par salves, 10, 15 fois à la suite. Son nez se met à couler "comme une fontaine", avec des sécrétions claires. Ensuite, le nez se bouche (les deux narines en même temps), et se met à gratter furieusement. En même temps, les yeux commencent à pleurer, la respiration devient difficile et sifflante, et la toux apparaît. Chez la moitié des allergiques au pollen, tous ces symptômes sont associés à une conjonctivite. Dans les cas les plus sévères, cette scène peut se terminer par une crise d'asthme et dans de rares cas, lors d'un contact direct avec la peau (souvent en milieu un peu humide), des personnes très allergiques peuvent aussi développer une urticaire, associée à la rhinite. Pour une rhinite allergique persistante, les symptômes sont identiques, mais souvent présents à bas bruit : c'est le nez légèrement bouché toute l'année, qui coule un peu, et qui requiert la présence permanente d'un mouchoir dans la poche… Ces signes peuvent toutefois être d'intensité variable, en fonction de l'allergène, de la quantité présente dans l'air, et du degré de sensibilisation de la personne. La rhinite déclenchée par une allergie aux poils d'animaux est par exemple souvent aussi explosive qu'une rhinite allergique saisonnière. Quant aux acariens, la crise de rhinite allergique peut aussi se terminer par une crise d'asthme. Elle surviendra plus volontiers le matin, car les particules d'allergène étant de taille plus importante que les pollens, elles mettent plus longtemps à arriver dans les bronches, et la crise est décalée. Des calendriers différents La rhinite allergique saisonnière, essentiellement liée aux pollens, n'apparaît généralement pas avant l'âge de 3-4 ans, et se déclenche réellement entre 6 et 12-15 ans. Pour la rhinite persistante, il n'y a pas vraiment d'âge déterminé : elle peut commencer à l'âge adulte, et même à la retraite ! Il suffit parfois d'un changement de domicile, d'environnement. En général, cette rhinite allergique pollinique revient tous les ans à peu près à la même période, au début du printemps. Mais pour certains pollens comme le pollen de cyprès, il peut y avoir des variations d'une année sur l'autre, notamment en fonction de la mété Pour ne pas confondre avec d'autres affections Lors d'une rhinite allergique, le nez est bouché, il coule plutôt vers l'avant et gratte furieusement. A l'inverse, un nez complètement bouché, avec des sécrétions qui vont vers la gorge, devra plutôt faire penser à une sinusite. Pas moins d'un Algérien sur cinq est atteint d'allergie et une fois sur deux, elle est respiratoire. Le nombre de victimes de rhinite allergique ne cesse d'augmenter. Cette affection trop négligée peut dégénérer vers une maladie beaucoup plus grave : l'asthme. La rhinite n'est pas une maladie bénigne L'OMS a établi de nouvelles recommandations pour permettre de mieux prendre en charge les personnes qui en souffrent. Elle considère l'allergie comme étant la 4e maladie dans le monde et en 2010 la moitié de la population mondiale sera concernée. Elle touche aujourd'hui entre 10 à 40 % de la population selon l'âge . Elle est surtout fréquente chez l'enfant et l'adulte jeune. Cela peut donc commencer dès le plus jeune âge pour prendre fin avec sa mort. Et justement, on dénombre chaque année 180.000 décès par an dans le monde des suites de crises d'asthme. Dans une moindre mesure, il faut aussi prendre en considération l'altération de sa qualité de vie. Sa vie sociale peut s'en trouver affectée (quel allergique ne s'est pas senti honteux au cinéma ou au théâtre avec ses éternuements à répétition pendant toute la durée du spectacle ?), mais aussi scolaire et professionnelle. Les examens de fin d'année ont lieu en France en plein période à "risque". Sur son lieu de travail la somnolence dû à des médicaments à effets sédatifs peut également poser des problèmes. L'impact économique est donc considérable. Sachez reconnaître les symptômes Eternuements, nez qui coule ou conjonctivite peuvent faire penser à un rhume classique, mais traduire en fait une rhinite d'origine allergique. Qu'elle ne survienne qu'au printemps ou qu'elle dure toute l'année, cette affection a pourtant des symptômes bien particuliers. Le tout est de savoir les identifier…La rhinite allergique, inflammation des voies aériennes supérieures, survient lorsqu'une personne sensibilisée se trouve en présence d'un allergène. Elle concerne aujourd'hui plus de 25 % des adolescents et adultes de moins de 50 ans. On en distingue deux types : la rhinite dite persistante, présente tout au long de l'année, est due à des allergènes que l'on trouve en permanence dans l'environnement (acariens, poils d'animaux, moisissures), et la rhinite allergique saisonnière, liée surtout aux pollens des arbres, graminées et herbacées, qui se manifeste chaque année à la même saison. Deux types de rhinite, des symptômes identiques Lorsqu'au printemps, un allergique au pollen entre dans un champ, sa réaction peut être immédiate et en général assez violente, caractéristique de la rhinite allergique saisonnière. Il peut commencer par éternuer, souvent par salves, 10, 15 fois à la suite. Son nez se met à couler "comme une fontaine", avec des sécrétions claires. Ensuite, le nez se bouche (les deux narines en même temps), et se met à gratter furieusement. En même temps, les yeux commencent à pleurer, la respiration devient difficile et sifflante, et la toux apparaît. Chez la moitié des allergiques au pollen, tous ces symptômes sont associés à une conjonctivite. Dans les cas les plus sévères, cette scène peut se terminer par une crise d'asthme et dans de rares cas, lors d'un contact direct avec la peau (souvent en milieu un peu humide), des personnes très allergiques peuvent aussi développer une urticaire, associée à la rhinite. Pour une rhinite allergique persistante, les symptômes sont identiques, mais souvent présents à bas bruit : c'est le nez légèrement bouché toute l'année, qui coule un peu, et qui requiert la présence permanente d'un mouchoir dans la poche… Ces signes peuvent toutefois être d'intensité variable, en fonction de l'allergène, de la quantité présente dans l'air, et du degré de sensibilisation de la personne. La rhinite déclenchée par une allergie aux poils d'animaux est par exemple souvent aussi explosive qu'une rhinite allergique saisonnière. Quant aux acariens, la crise de rhinite allergique peut aussi se terminer par une crise d'asthme. Elle surviendra plus volontiers le matin, car les particules d'allergène étant de taille plus importante que les pollens, elles mettent plus longtemps à arriver dans les bronches, et la crise est décalée. Des calendriers différents La rhinite allergique saisonnière, essentiellement liée aux pollens, n'apparaît généralement pas avant l'âge de 3-4 ans, et se déclenche réellement entre 6 et 12-15 ans. Pour la rhinite persistante, il n'y a pas vraiment d'âge déterminé : elle peut commencer à l'âge adulte, et même à la retraite ! Il suffit parfois d'un changement de domicile, d'environnement. En général, cette rhinite allergique pollinique revient tous les ans à peu près à la même période, au début du printemps. Mais pour certains pollens comme le pollen de cyprès, il peut y avoir des variations d'une année sur l'autre, notamment en fonction de la mété Pour ne pas confondre avec d'autres affections Lors d'une rhinite allergique, le nez est bouché, il coule plutôt vers l'avant et gratte furieusement. A l'inverse, un nez complètement bouché, avec des sécrétions qui vont vers la gorge, devra plutôt faire penser à une sinusite.