Les bronches de ces patients sont hyper réactives : elles se contractent trop quand des facteurs déclenchants sont présents ; cela entraîne une diminution de leur calibre. Les bronches de ces patients sont hyper réactives : elles se contractent trop quand des facteurs déclenchants sont présents ; cela entraîne une diminution de leur calibre. L'air passe mal, il n'arrive pas bien au niveau des alvéoles, l'oxygène peut arriver en quantité insuffisante et l'organisme sera plus ou moins en hypoxie, c'est-à-dire en manque d'oxygène. L'allergie souvent à l'origine de l'asthme Les allergies sont les principaux facteurs qui favorisent l'apparition des crises d'asthme. Bien sûr les pollens sont allergisants : il y en a toute l'année. Les atmosphères confinées également sont propices à l'apparition de crises, tout comme les pièces non aérées, poussiéreuses, humides. Les agents allergènes sont les acariens, les déjections de blattes, les moisissures. Les poils d'animaux (chats, chiens, chevaux) sont aussi très allergisants. Le tabac est un facteur favorisant l'asthme Le tabac est un facteur aggravant de l'asthme, tant pour le fumeur asthmatique lui-même que pour les asthmatiques qui vivent avec lui subissant alors un tabagisme passif. Il semble que la pollution soit aussi un facteur favorisant. Les terrains atopiques propices à l'apparition d'un asthme L'asthme apparaît souvent chez le jeune enfant avant 5 ans ; cet enfant a souvent un terrain atopique, il fait des allergies cutanées, de l'eczéma… et dans la famille on retrouve souvent un parent avec un rhume des foins, un eczéma, de l'asthme, une conjonctivite allergique. Des bronchiolites à répétition chez le nourrisson peuvent aussi être une porte d'entrée vers la maladie asthmatique où il existe certainement une composante atopique mais l'infection par le VRS (virus Respiratoire Syncitial) entraîne l'augmentation de l'hyperréactivité bronchique. L'asthme d'effort est un équivalent asthmatique : trois facteurs peuvent en être responsables : le froid, l'effort, l'hyperventilation (typiquement le ski de fond où tous les facteurs sont réunis) chez un sujet ayant une hyperréactivité bronchique. Les tests de sensibilité Il est parfois difficile de mettre en évidence l'allergène responsable des crises d'asthme, il est possible de rechercher l'allergène par des tests de sensibilité : ce sont des petites piqûres sur les avants-bras. Connaître l'allergène, c'est pouvoir l'éviter. Les manifestations de l'asthme La maladie asthmatique est de modérée à sévère selon le nombre et la sévérité des crises. Une crise d'asthme se manifeste variablement par une respiration laborieuse, un sifflement dans la poitrine à l'expiration (les sibilants), une oppression, une toux. La crise peut être de courte durée avec la disparition de tous les signes après la crise ; elle peut ne pas être jugulée totalement. Des signes persistent en particulier la nuit avec toujours une gêne respiratoire, une toux. Les crises sont plus ou moins fréquentes de 1 à 4 par mois à plusieurs par semaine. Parfois d'autres signes peuvent se manifester comme une fatigue plus ou moins intense, le souffle court, une hypoxie avec une cyanose (couleur bleutée) des lobes des oreilles, des lèvres, des ongles, une tachycardie : ils signent une aggravation de la crise. L'irritation des bronches A terme, si l'asthme n'est pas ou mal traité, si les crises sont trop fréquentes, mal jugulées, les bronches irritées en permanence, la maladie évoluera vers une inflammation chronique des bronches et une insuffisance respiratoire chronique s'installera. L'insuffisance respiratoire chronique est un handicap sévère avec essoufflement constant, impossibilité de marcher, s'habiller, besoin d'oxygène permanent… Un traitement de fond bien suivi évite cette issue dans la plupart des cas. Le traitement de fond - Il est extrêmement important. Il permet d'espacer les crises et de diminuer leur sévérité ; à terme, il permet d'éviter le passage à la maladie chronique. Les effets ne se font pas sentir tout de suite, c'est toute la difficulté de l'observance de ce traitement. Il faut le suivre, parlez-en avec votre médecin si vous avez du mal à prendre vos médicaments, si vous ne vous sentez pas motivé. - Il faut évidemment éviter les facteurs déclenchants ou les maîtriser. Avant tout, et ce n'est pas toujours facile, éviter les allergènes (poussière, pollens, médicaments…). Faire le ménage pour éliminer les acariens : pas de moquettes, pas de tapis, ou les secouer énergiquement tous les jours, éviter les nids à poussière (étagères, rideaux…). Il existe aussi des produits anti-acariens en bombes aérosol à pulvériser. - Privilégier le synthétique pour la literie : pas d'oreillers ni couettes en plume. Aérer les literies (matelas, oreillers, draps …) tous les jours. - Eviter les animaux qui donnent des allergies : éviter d'avoir ces animaux à la maison ou au moins leur interdire l'accès à la chambre de la personne asthmatique, les laver souvent, laver les vêtements tous les jours. - Eviter les médicaments qui donnent une allergie chez ces patients. - Parfois il est impossible d'échapper à certains allergènes, il est possible de faire une désensibilisation s'il n'y a pas de contre-indication mais c'est contraignant et pas toujours facile chez l'enfant. - Il est impératif de ne pas fumer et de fuir les atmosphères enfumées. L'air passe mal, il n'arrive pas bien au niveau des alvéoles, l'oxygène peut arriver en quantité insuffisante et l'organisme sera plus ou moins en hypoxie, c'est-à-dire en manque d'oxygène. L'allergie souvent à l'origine de l'asthme Les allergies sont les principaux facteurs qui favorisent l'apparition des crises d'asthme. Bien sûr les pollens sont allergisants : il y en a toute l'année. Les atmosphères confinées également sont propices à l'apparition de crises, tout comme les pièces non aérées, poussiéreuses, humides. Les agents allergènes sont les acariens, les déjections de blattes, les moisissures. Les poils d'animaux (chats, chiens, chevaux) sont aussi très allergisants. Le tabac est un facteur favorisant l'asthme Le tabac est un facteur aggravant de l'asthme, tant pour le fumeur asthmatique lui-même que pour les asthmatiques qui vivent avec lui subissant alors un tabagisme passif. Il semble que la pollution soit aussi un facteur favorisant. Les terrains atopiques propices à l'apparition d'un asthme L'asthme apparaît souvent chez le jeune enfant avant 5 ans ; cet enfant a souvent un terrain atopique, il fait des allergies cutanées, de l'eczéma… et dans la famille on retrouve souvent un parent avec un rhume des foins, un eczéma, de l'asthme, une conjonctivite allergique. Des bronchiolites à répétition chez le nourrisson peuvent aussi être une porte d'entrée vers la maladie asthmatique où il existe certainement une composante atopique mais l'infection par le VRS (virus Respiratoire Syncitial) entraîne l'augmentation de l'hyperréactivité bronchique. L'asthme d'effort est un équivalent asthmatique : trois facteurs peuvent en être responsables : le froid, l'effort, l'hyperventilation (typiquement le ski de fond où tous les facteurs sont réunis) chez un sujet ayant une hyperréactivité bronchique. Les tests de sensibilité Il est parfois difficile de mettre en évidence l'allergène responsable des crises d'asthme, il est possible de rechercher l'allergène par des tests de sensibilité : ce sont des petites piqûres sur les avants-bras. Connaître l'allergène, c'est pouvoir l'éviter. Les manifestations de l'asthme La maladie asthmatique est de modérée à sévère selon le nombre et la sévérité des crises. Une crise d'asthme se manifeste variablement par une respiration laborieuse, un sifflement dans la poitrine à l'expiration (les sibilants), une oppression, une toux. La crise peut être de courte durée avec la disparition de tous les signes après la crise ; elle peut ne pas être jugulée totalement. Des signes persistent en particulier la nuit avec toujours une gêne respiratoire, une toux. Les crises sont plus ou moins fréquentes de 1 à 4 par mois à plusieurs par semaine. Parfois d'autres signes peuvent se manifester comme une fatigue plus ou moins intense, le souffle court, une hypoxie avec une cyanose (couleur bleutée) des lobes des oreilles, des lèvres, des ongles, une tachycardie : ils signent une aggravation de la crise. L'irritation des bronches A terme, si l'asthme n'est pas ou mal traité, si les crises sont trop fréquentes, mal jugulées, les bronches irritées en permanence, la maladie évoluera vers une inflammation chronique des bronches et une insuffisance respiratoire chronique s'installera. L'insuffisance respiratoire chronique est un handicap sévère avec essoufflement constant, impossibilité de marcher, s'habiller, besoin d'oxygène permanent… Un traitement de fond bien suivi évite cette issue dans la plupart des cas. Le traitement de fond - Il est extrêmement important. Il permet d'espacer les crises et de diminuer leur sévérité ; à terme, il permet d'éviter le passage à la maladie chronique. Les effets ne se font pas sentir tout de suite, c'est toute la difficulté de l'observance de ce traitement. Il faut le suivre, parlez-en avec votre médecin si vous avez du mal à prendre vos médicaments, si vous ne vous sentez pas motivé. - Il faut évidemment éviter les facteurs déclenchants ou les maîtriser. Avant tout, et ce n'est pas toujours facile, éviter les allergènes (poussière, pollens, médicaments…). Faire le ménage pour éliminer les acariens : pas de moquettes, pas de tapis, ou les secouer énergiquement tous les jours, éviter les nids à poussière (étagères, rideaux…). Il existe aussi des produits anti-acariens en bombes aérosol à pulvériser. - Privilégier le synthétique pour la literie : pas d'oreillers ni couettes en plume. Aérer les literies (matelas, oreillers, draps …) tous les jours. - Eviter les animaux qui donnent des allergies : éviter d'avoir ces animaux à la maison ou au moins leur interdire l'accès à la chambre de la personne asthmatique, les laver souvent, laver les vêtements tous les jours. - Eviter les médicaments qui donnent une allergie chez ces patients. - Parfois il est impossible d'échapper à certains allergènes, il est possible de faire une désensibilisation s'il n'y a pas de contre-indication mais c'est contraignant et pas toujours facile chez l'enfant. - Il est impératif de ne pas fumer et de fuir les atmosphères enfumées.