Une cour d'appel spéciale de Birmanie a rejeté vendredi un appel interjeté par l'opposante Aung San Suu Kyi pour faire annuler la dissolution de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). La cour d'appel spéciale de la capitale Naypyitaw a estimé que la LND demeurait une "organisation illégale", parce qu'elle avait boycotté les législatives du 7 novembre dernier. Cette décision maintient la plus importante force d'opposition birmane en marge du nouveau système politique, dominé par l'armée, et laisse planer des doutes sur l'aptitude de sa dirigeante, la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, à provoquer des changements politiques en Birmanie, malgré sa libération le 13 novembre après sept ans de prison et de résidence surveillée. La LND avait boycotté les élections de novembre parce qu'elle réprouvait les règles "malhonnêtes et injustes" empêchant des centaines de ses membres, incarcérés, d'être candidats à des sièges parlementaires. La Cour suprême de Birmanie a jugé le 22 novembre que la LND était une organisation illégale parce qu'elle ne s'était pas enregistrée pour participer aux législatives, les premières dans le pays depuis 1990. Une cour d'appel spéciale de Birmanie a rejeté vendredi un appel interjeté par l'opposante Aung San Suu Kyi pour faire annuler la dissolution de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). La cour d'appel spéciale de la capitale Naypyitaw a estimé que la LND demeurait une "organisation illégale", parce qu'elle avait boycotté les législatives du 7 novembre dernier. Cette décision maintient la plus importante force d'opposition birmane en marge du nouveau système politique, dominé par l'armée, et laisse planer des doutes sur l'aptitude de sa dirigeante, la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, à provoquer des changements politiques en Birmanie, malgré sa libération le 13 novembre après sept ans de prison et de résidence surveillée. La LND avait boycotté les élections de novembre parce qu'elle réprouvait les règles "malhonnêtes et injustes" empêchant des centaines de ses membres, incarcérés, d'être candidats à des sièges parlementaires. La Cour suprême de Birmanie a jugé le 22 novembre que la LND était une organisation illégale parce qu'elle ne s'était pas enregistrée pour participer aux législatives, les premières dans le pays depuis 1990.