Les animateurs du mouvement de redressement sortent de leur réserve et réclament la constitution d'une commission d'enquête indépendante, composée de vrais militants du parti et qui aura pour mission d'assainir la liste des membres du Comité central et de «l'épurer des intrus, arrivistes et de ceux qui ne remplissent pas les conditions statutaires » Les animateurs du mouvement de redressement sortent de leur réserve et réclament la constitution d'une commission d'enquête indépendante, composée de vrais militants du parti et qui aura pour mission d'assainir la liste des membres du Comité central et de «l'épurer des intrus, arrivistes et de ceux qui ne remplissent pas les conditions statutaires » Le mouvement du redressement et de l'authenticité du Front de libération nationale (FLN) hausse le ton et semble décidé à passer à l'action. Les animateurs de ce mouvement sortent de leur réserve et réclament la constitution d'une commission d'enquête indépendante, composée de vrais militants du parti, qui aura pour mission d'assainir la liste des membres du Comité central et de «l'épurer des intrus, arrivistes et de ceux qui ne remplissent pas les conditions statutaires». Dans une déclaration rendue publique hier, signée par 164 militants et cadres du vieux parti, et pas des moindres puisqu'il s'agit des ministres El-Hadi Khaldi et Mahmoud Khoudri, et d'ex-ministres Abderachid Boukerzaza et Mohamed-Seghir Kara, les redresseurs chargent le comité central «assain» de former une nouvelle direction. Cette dernière se chargera à son tour d'organiser une conférence nationale qui procédera à une évaluation de la situation générale du parti, se penchera sur l'examen et le traitement de la crise et proposera de nouveaux mécanismes ainsi qu'une feuille de route pour les prochaines étapes, «avec l'éventualité de la tenue d'un congrès extraordinaire». Les rédacteurs de ladite déclaration disent assumer pleinement leur engagement et tiennent à préciser que «leur action n'est dictée par aucune partie ou autre couverture». Ladite déclaration, également signée par d'anciens cadres, caciques du FLN, à l'image de Salah Goudjil, Abdelkrim Abada, Mohamed Bourayou et Brahim Meherzi pour ne citer que ceux-là, explique que le parti «traverse aujourd'hui une crise multidimensionnelle très profonde». Il s'agit d'une crise d'identité, le parti «étant sérieusement dénatur», et d'une crise de confiance par «les contradictions entre le discours et le parcours de la direction, aggravées par le climat de méfiance et de suspicion entre les dirigeants eux-mêmes et entre eux et la base». La crise d'organisation se manifeste, selon les redresseurs, par «plus de 5 ans après le 8e congrès, le parti ne parvient toujours pas à achever la mise en place de ses institutions locales», et la crise de fonctionnement avec l'apparition de pratiques «de gaspillage, de fraude, de négligence et de laisser-aller, par l'éloignement de toute idée de reddition des comptes et par le bannissement de la transparence dans la gestion administrative et financière». Les rédacteurs de la déclaration parlent aussi d'une crise de représentativité populaire, admettant que le parti ne se déploie plus dans les milieux éducatif et universitaire ainsi que parmi l'élite intellectuelle et scientifique, des classes « traditionnellement acquises». Enfin, le FLN souffre d'une crise de représentativité sociale, en ce sens qu'il a perdu ses repères au sein de la société, relève-t-on. Le mouvement du redressement et de l'authenticité du Front de libération nationale (FLN) hausse le ton et semble décidé à passer à l'action. Les animateurs de ce mouvement sortent de leur réserve et réclament la constitution d'une commission d'enquête indépendante, composée de vrais militants du parti, qui aura pour mission d'assainir la liste des membres du Comité central et de «l'épurer des intrus, arrivistes et de ceux qui ne remplissent pas les conditions statutaires». Dans une déclaration rendue publique hier, signée par 164 militants et cadres du vieux parti, et pas des moindres puisqu'il s'agit des ministres El-Hadi Khaldi et Mahmoud Khoudri, et d'ex-ministres Abderachid Boukerzaza et Mohamed-Seghir Kara, les redresseurs chargent le comité central «assain» de former une nouvelle direction. Cette dernière se chargera à son tour d'organiser une conférence nationale qui procédera à une évaluation de la situation générale du parti, se penchera sur l'examen et le traitement de la crise et proposera de nouveaux mécanismes ainsi qu'une feuille de route pour les prochaines étapes, «avec l'éventualité de la tenue d'un congrès extraordinaire». Les rédacteurs de ladite déclaration disent assumer pleinement leur engagement et tiennent à préciser que «leur action n'est dictée par aucune partie ou autre couverture». Ladite déclaration, également signée par d'anciens cadres, caciques du FLN, à l'image de Salah Goudjil, Abdelkrim Abada, Mohamed Bourayou et Brahim Meherzi pour ne citer que ceux-là, explique que le parti «traverse aujourd'hui une crise multidimensionnelle très profonde». Il s'agit d'une crise d'identité, le parti «étant sérieusement dénatur», et d'une crise de confiance par «les contradictions entre le discours et le parcours de la direction, aggravées par le climat de méfiance et de suspicion entre les dirigeants eux-mêmes et entre eux et la base». La crise d'organisation se manifeste, selon les redresseurs, par «plus de 5 ans après le 8e congrès, le parti ne parvient toujours pas à achever la mise en place de ses institutions locales», et la crise de fonctionnement avec l'apparition de pratiques «de gaspillage, de fraude, de négligence et de laisser-aller, par l'éloignement de toute idée de reddition des comptes et par le bannissement de la transparence dans la gestion administrative et financière». Les rédacteurs de la déclaration parlent aussi d'une crise de représentativité populaire, admettant que le parti ne se déploie plus dans les milieux éducatif et universitaire ainsi que parmi l'élite intellectuelle et scientifique, des classes « traditionnellement acquises». Enfin, le FLN souffre d'une crise de représentativité sociale, en ce sens qu'il a perdu ses repères au sein de la société, relève-t-on.