Des heurts ont opposé dimanche à Khartoum des policiers soudanais et des étudiants qui manifestaient pour réclamer la démission du gouvernement. Plusieurs étudiants ont été arrêtés. La police anti-émeutes a dispersé des groupes de jeunes gens qui manifestaient dans le centre de la capitale et bouclé les entrées de quatre universités. Elle a tiré des gaz lacrymogènes et battu des étudiants dans trois d'entre elles. Un demi-millier d'étudiants ont aussi manifesté à El Obeid, dans le Nord-Kordofan (ouest du Soudan). La police a battu à coups de matraques des étudiants qui scandaient : "Nous sommes prêts à mourir pour le Soudan" et "Révolution, révolution jusqu'à la victoire". Depuis les récents soulèvements en Tunisie et en Egypte, des groupes s'intitulant "Jeunesse pour le changement" ou "L'étincelle" sont apparus sur les réseaux sociaux d'internet. Des heurts ont opposé dimanche à Khartoum des policiers soudanais et des étudiants qui manifestaient pour réclamer la démission du gouvernement. Plusieurs étudiants ont été arrêtés. La police anti-émeutes a dispersé des groupes de jeunes gens qui manifestaient dans le centre de la capitale et bouclé les entrées de quatre universités. Elle a tiré des gaz lacrymogènes et battu des étudiants dans trois d'entre elles. Un demi-millier d'étudiants ont aussi manifesté à El Obeid, dans le Nord-Kordofan (ouest du Soudan). La police a battu à coups de matraques des étudiants qui scandaient : "Nous sommes prêts à mourir pour le Soudan" et "Révolution, révolution jusqu'à la victoire". Depuis les récents soulèvements en Tunisie et en Egypte, des groupes s'intitulant "Jeunesse pour le changement" ou "L'étincelle" sont apparus sur les réseaux sociaux d'internet.