Le président du Conseil national économique et social (CNES), M. Mohamed-Seghir Babès, a plaidé, hier à Dakar, pour un rôle efficace des pays du Sud dans la prise de décisions et la conception d'un nouvel ordre mondial. Arrivé la veille dans la capitale sénégalaise pour prendre part aux débats du FSM, M. Babès a indiqué à l'APS, en marge du Forum social mondial (FSM) qui se tient à Dakar, qu'"il est maintenant question de chercher un chemin pour l'Afrique en vue d'assigner au continent et au pays du Sud en général une place qui leur est propre dans l'écheveau de la décision mondiale". Soulignant l'importance du FSM, qui sera une occasion d'échanges sur des termes de référence pour "une alternative" et affirmer qu'"un autre monde est possible", M. Babès à souligné "les défis et les enjeux" qui se dressent sur le chemin des pays du Sud dans un ordre mondial déséquilibré. "Il faut mettre de l'ordre et considérer ce qui est +jouable+ dans le monde actuel tel qu'il est paramétré et formaté. Sinon, on est dans l'irréalisme le plus total", a affirmé le président du CNES. Notant qu'il s'agit là d'un défi qu'il faut relever, M. Babès a, en outre, constaté qu'"il y a de la matière à construire un partenariat et une coopération interactive entre les pays du Sud et en particulier entre les peuples africains". Après avoir évoqué également la revendication actuelle pour l'Afrique, qui est à la fois "identitaires, économiques et sociales", M. Babès a souligné l'importance de lancer, à la faveur du FSM, la réflexion au niveau des panels et ateliers d'échanges en vue de "sortir avec des résolutions responsables et réalisables". "Des résolutions qui, a-t-il dit, permettraient notamment d'engager le débat autour des alternatives pour construire un autre monde dans un contexte de crises financière, alimentaire, économique, énergétique et environnementale." Il est à rappeler que l'Algérie prend part au FSM avec un nombre de délégués issus de la société civile engagée en faveur du développement dans tous ses segments, les droits humains et la santé. Le président du Conseil national économique et social (CNES), M. Mohamed-Seghir Babès, a plaidé, hier à Dakar, pour un rôle efficace des pays du Sud dans la prise de décisions et la conception d'un nouvel ordre mondial. Arrivé la veille dans la capitale sénégalaise pour prendre part aux débats du FSM, M. Babès a indiqué à l'APS, en marge du Forum social mondial (FSM) qui se tient à Dakar, qu'"il est maintenant question de chercher un chemin pour l'Afrique en vue d'assigner au continent et au pays du Sud en général une place qui leur est propre dans l'écheveau de la décision mondiale". Soulignant l'importance du FSM, qui sera une occasion d'échanges sur des termes de référence pour "une alternative" et affirmer qu'"un autre monde est possible", M. Babès à souligné "les défis et les enjeux" qui se dressent sur le chemin des pays du Sud dans un ordre mondial déséquilibré. "Il faut mettre de l'ordre et considérer ce qui est +jouable+ dans le monde actuel tel qu'il est paramétré et formaté. Sinon, on est dans l'irréalisme le plus total", a affirmé le président du CNES. Notant qu'il s'agit là d'un défi qu'il faut relever, M. Babès a, en outre, constaté qu'"il y a de la matière à construire un partenariat et une coopération interactive entre les pays du Sud et en particulier entre les peuples africains". Après avoir évoqué également la revendication actuelle pour l'Afrique, qui est à la fois "identitaires, économiques et sociales", M. Babès a souligné l'importance de lancer, à la faveur du FSM, la réflexion au niveau des panels et ateliers d'échanges en vue de "sortir avec des résolutions responsables et réalisables". "Des résolutions qui, a-t-il dit, permettraient notamment d'engager le débat autour des alternatives pour construire un autre monde dans un contexte de crises financière, alimentaire, économique, énergétique et environnementale." Il est à rappeler que l'Algérie prend part au FSM avec un nombre de délégués issus de la société civile engagée en faveur du développement dans tous ses segments, les droits humains et la santé.