La 8e édition du Festival culturel itinérant "Raconte-Arts" se tiendra du 9 au 15 juillet prochain au village Taourirt Amokrane à Tizi Ouzou sous le thème: "Ecouter la voix des ancêtres, éclairer la voie de l'avenir", a-t-on appris lundi auprès des organisateurs. Initié par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi-Ouzou, le Comité du village de Taourirt Amokrane et l'association Imnayen du même village, ce rendez-vous culturel annuel sera animé par quelque 150 artistes de différentes disciplines dont une trentaine venant d'Italie, d'Espagne et de France. Nuits du conte, récitals poétiques et de chants, rencontres littéraires, spectacles de rue et défilés, théâtre, cinéma, ateliers thématiques et expositions-ventes des produits du terroir seront au menu de cette rencontre multidisciplinaire créée en 2003 à l'initiative des artistes Denis Martinez (plasticien), Salah Silem (plasticien) et Hacène Metref (philatéliste). Le Festival vise à ancrer les traditions culturelles dans les villages de montagne, et à encourager l'innovation dans la création, la mise en synergie des moyens pour créer des évènements culturels en partenariat ainsi que la rencontre entre artistes et artistes confirmés, a expliqué à l'APS, M. Metref, président de la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi-Ouzou. Soulignant que la manifestation intervient dans des espaces géographiques où "l'action culturelle des pouvoirs publics est quasi-inexistante", M. Metref a relevé qu'elle avait été rendue possible par la mobilisation de la société civile qui, a-t-il dit, "tente de combler les lacunes des institutions publiques". "Là où le Festival passe, il laisse des traces qui donnent à réfléchir pour inciter les gens à sortir de leur léthargie. Pour nous, il s'agit de mettre du baume au cúur des gens, initier les jeunes aux arts et éduquer un public. Vaste programme qui nous incite à sillonner toutes les localités isolées", s'est-il félicité. Les organisateurs de ce Festival, dont la première édition s'était tenue en 2004 à Beni Yenni (Tizi Ouzou) autour de "La fenêtre du vent", une performance de l'artiste peintre Denis Martinez, ambitionnent de sillonner d'autres régions du pays, outre ceux de la Kabylie, éditer un livre et réaliser un court métrage sur ce Festival atypique. Les précédentes éditions avaient porté sur des thèmes aussi variés "Les sept djemaâs revisitées" (Beni Yenni, 2005), "L'appel de la montagne" (Ouadhias, 2006), "Culture de montagne, culture de résistance" (Ouadhias, 2007), "Des mots comme un chapelet sur les montagnes" (Ighil Bwammas, 2008), "La Kabylie, aux portes de l'Afrique" (Bouzeguène, 2009) et "Terre-eau-feu, beauté de femmes" (Aït Smaïl, 2010). La 8e édition du Festival culturel itinérant "Raconte-Arts" se tiendra du 9 au 15 juillet prochain au village Taourirt Amokrane à Tizi Ouzou sous le thème: "Ecouter la voix des ancêtres, éclairer la voie de l'avenir", a-t-on appris lundi auprès des organisateurs. Initié par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi-Ouzou, le Comité du village de Taourirt Amokrane et l'association Imnayen du même village, ce rendez-vous culturel annuel sera animé par quelque 150 artistes de différentes disciplines dont une trentaine venant d'Italie, d'Espagne et de France. Nuits du conte, récitals poétiques et de chants, rencontres littéraires, spectacles de rue et défilés, théâtre, cinéma, ateliers thématiques et expositions-ventes des produits du terroir seront au menu de cette rencontre multidisciplinaire créée en 2003 à l'initiative des artistes Denis Martinez (plasticien), Salah Silem (plasticien) et Hacène Metref (philatéliste). Le Festival vise à ancrer les traditions culturelles dans les villages de montagne, et à encourager l'innovation dans la création, la mise en synergie des moyens pour créer des évènements culturels en partenariat ainsi que la rencontre entre artistes et artistes confirmés, a expliqué à l'APS, M. Metref, président de la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi-Ouzou. Soulignant que la manifestation intervient dans des espaces géographiques où "l'action culturelle des pouvoirs publics est quasi-inexistante", M. Metref a relevé qu'elle avait été rendue possible par la mobilisation de la société civile qui, a-t-il dit, "tente de combler les lacunes des institutions publiques". "Là où le Festival passe, il laisse des traces qui donnent à réfléchir pour inciter les gens à sortir de leur léthargie. Pour nous, il s'agit de mettre du baume au cúur des gens, initier les jeunes aux arts et éduquer un public. Vaste programme qui nous incite à sillonner toutes les localités isolées", s'est-il félicité. Les organisateurs de ce Festival, dont la première édition s'était tenue en 2004 à Beni Yenni (Tizi Ouzou) autour de "La fenêtre du vent", une performance de l'artiste peintre Denis Martinez, ambitionnent de sillonner d'autres régions du pays, outre ceux de la Kabylie, éditer un livre et réaliser un court métrage sur ce Festival atypique. Les précédentes éditions avaient porté sur des thèmes aussi variés "Les sept djemaâs revisitées" (Beni Yenni, 2005), "L'appel de la montagne" (Ouadhias, 2006), "Culture de montagne, culture de résistance" (Ouadhias, 2007), "Des mots comme un chapelet sur les montagnes" (Ighil Bwammas, 2008), "La Kabylie, aux portes de l'Afrique" (Bouzeguène, 2009) et "Terre-eau-feu, beauté de femmes" (Aït Smaïl, 2010).