Des dribbles venus de nulle part, la vitesse d'un guépard, de la détermination dans le regard… Inutile de pratiquer les arts divinatoires pour connaître la trajectoire du jeune Eden Hazard. La réussite au plus haut niveau du petit Belge, 20 ans, 1m70, est tout simplement obligatoire. Ses qualités sont d'ailleurs aujourd'hui notoires. En effet, tout le monde s'accorde à concevoir que son talent est rare. C'est pourtant sans crier gare, qu'il s'est ainsi tracé un destin de star. En exclusivité, sur le boulevard de la gloire, FIFA.com a croisé ce milieu de terrain de devoir. C'est à La Louvière, en Belgique que se situe le point de départ. Le crédo "vouloir c'est pouvoir", des parents ex-pro pleins d'espoirs, le ballon rond du matin au soir, il n'y aurait donc pas de hasard... Le destin d'Eden est de faire du football un art. Et c'est sur son territoire qu'il fait ses classes préparatoires. II en a rapidement une d'écart. Lille n'est pas long à s'en apercevoir. A 14 ans, le jeune Hazard, presque du terroir, scelle son destin au club du Nord. Sa carrière démarre. Beau jeu d'Hazard Il faut 18 mois transitoires pour que Claude Puel le lance dans la grande baignoire. Et déjà il attire tous les regards. Rio Mavuba, titulaire du brassard, le laisse en tous cas croire : "C'est un super joueur. Il a un talent immense. Il a toutes les qualités du footballeur moderne. Il n'a pourtant pas une grande taille, mais il va vite, il est costaud sur ses jambes, en finition il est pas mal...". Hazard effare, mais le meilleur est pour plus tard. Lors de la saison 2008/09, il continue en fanfare. Quatre buts et une vista de vieux briscard, le numéro 26 du LOSC en profite pour étrenner ses premières capes en sélection. Dans la foulée, il est d'ailleurs nommé meilleur espoir lors de la fameuse soirée des Oscars. Hazard a largué les amarres. L'année suivante, c'est la même histoire. Les récitals de ce Mozart deviennent de véritables standards et ses adversaires presque des faire-valoir. En plus des buts (cinq), il enchaîne désormais les caviars (huit). En fin de saison, aux trophées UNPF, ce sont deux prix qu'il est en mesure de recevoir : meilleur espoir et meilleur joueur de Ligue 1. C'est celui de meilleur espoir dont finalement il s'accapare pour la deuxième fois. Au début de l'exercice 2010/11, il connaît toutefois ses premiers déboires. Ses performances sont aléatoires, Hazard s'égare et broie du noir : "Les deux premiers mois ont été un peu durs. Je ne dirais pas que j'ai traversé une période de doute, mais j'ai connu un petit coup de moins bien", confie-t-il au micro de FIFA.com. Hasard ou conséquence ? Et si George Leekens n'avait pas sorti Hazard de son cafard en le laissant à son cauchemar ? En octobre dernier, lors des éliminatoires de l'UEFA EURO 2012 contre le Kazakhstan, le sélectionneur belge décidait en effet de laisser la jeune star à son désespoir : "J'aime bien Eden, il a beaucoup de qualités mais maintenant, c'est à lui de travailler physiquement et mentalement. Je ne suis pas là pour faire des cadeaux. Je suis là pour le motiver car la Belgique a besoin d'un grand Eden". Et c'est du bord du terrain qu'Hazard a pris part au soi-disant traquenard (0:2). Rudi Garcia, l'entraîneur de Lille, s'était lui-même laissé émouvoir de ce véritable purgatoire : "Eden n'a que 19 ans. Je pense qu'on attend trop de lui, et trop vite. Je ne suis pas en train de le complimenter, mais on a dit trop de choses sur lui, il faut calmer le jeu." Pas revanchard, Hazard admet de son côté "avoir beaucoup appris de ces quelques semaines sur le plan mental. Et ça va mieux depuis. La sélection n'est aussi pas étrangère à ça, elle m'apporte beaucoup." Hasard ou conséquence, il a en tous cas depuis ressorti l'intégrale de son répertoire. Dans son sillage, Lille sort également du brouillard et enchaîne les victoires. Les Dogues sont premiers de Ligue 1 et laissent entrevoir de beaux espoirs. "On disait ça aussi l'année dernière et après on a coulé, on n'a même pas décroché la Ligue des champions. Restons prudents. On fera les comptes à la fin de l'année et on verra seulement en mai si Lille est arrivé à maturité." : Hazard préfère attendre et voir. Il en va d'ailleurs de même pour un éventuel départ : "Le Real Madrid est un club de rêve, comme le sont le Barça, Manchester United et bien d'autres. Tous les grands clubs me font rêver ! Je n'en exclus aucun." Nul doute qu'une bagarre se prépare pour s'attacher les services de ce majestueux marchand d'art. En attendant une autre, plus amicale, amène à le revoir : le Belgique-Finlande de ce mercredi soir. Et à Eden Hazard de prévoir : "La Belgique a traversé des moments un peu difficiles, mais des jeunes arrivent. Des espoirs qui ont fait de très belle choses : une nouvelle génération emmenée par Romelu Lukeku, Kevin de Bryun, Jelle Vossen, ou moi qui souffle un vent nouveau sur la Belgique. Il faut qu'on continue tous à progresser, mais dans quelques années, il faudra compter avec la Belgique." Des dribbles venus de nulle part, la vitesse d'un guépard, de la détermination dans le regard… Inutile de pratiquer les arts divinatoires pour connaître la trajectoire du jeune Eden Hazard. La réussite au plus haut niveau du petit Belge, 20 ans, 1m70, est tout simplement obligatoire. Ses qualités sont d'ailleurs aujourd'hui notoires. En effet, tout le monde s'accorde à concevoir que son talent est rare. C'est pourtant sans crier gare, qu'il s'est ainsi tracé un destin de star. En exclusivité, sur le boulevard de la gloire, FIFA.com a croisé ce milieu de terrain de devoir. C'est à La Louvière, en Belgique que se situe le point de départ. Le crédo "vouloir c'est pouvoir", des parents ex-pro pleins d'espoirs, le ballon rond du matin au soir, il n'y aurait donc pas de hasard... Le destin d'Eden est de faire du football un art. Et c'est sur son territoire qu'il fait ses classes préparatoires. II en a rapidement une d'écart. Lille n'est pas long à s'en apercevoir. A 14 ans, le jeune Hazard, presque du terroir, scelle son destin au club du Nord. Sa carrière démarre. Beau jeu d'Hazard Il faut 18 mois transitoires pour que Claude Puel le lance dans la grande baignoire. Et déjà il attire tous les regards. Rio Mavuba, titulaire du brassard, le laisse en tous cas croire : "C'est un super joueur. Il a un talent immense. Il a toutes les qualités du footballeur moderne. Il n'a pourtant pas une grande taille, mais il va vite, il est costaud sur ses jambes, en finition il est pas mal...". Hazard effare, mais le meilleur est pour plus tard. Lors de la saison 2008/09, il continue en fanfare. Quatre buts et une vista de vieux briscard, le numéro 26 du LOSC en profite pour étrenner ses premières capes en sélection. Dans la foulée, il est d'ailleurs nommé meilleur espoir lors de la fameuse soirée des Oscars. Hazard a largué les amarres. L'année suivante, c'est la même histoire. Les récitals de ce Mozart deviennent de véritables standards et ses adversaires presque des faire-valoir. En plus des buts (cinq), il enchaîne désormais les caviars (huit). En fin de saison, aux trophées UNPF, ce sont deux prix qu'il est en mesure de recevoir : meilleur espoir et meilleur joueur de Ligue 1. C'est celui de meilleur espoir dont finalement il s'accapare pour la deuxième fois. Au début de l'exercice 2010/11, il connaît toutefois ses premiers déboires. Ses performances sont aléatoires, Hazard s'égare et broie du noir : "Les deux premiers mois ont été un peu durs. Je ne dirais pas que j'ai traversé une période de doute, mais j'ai connu un petit coup de moins bien", confie-t-il au micro de FIFA.com. Hasard ou conséquence ? Et si George Leekens n'avait pas sorti Hazard de son cafard en le laissant à son cauchemar ? En octobre dernier, lors des éliminatoires de l'UEFA EURO 2012 contre le Kazakhstan, le sélectionneur belge décidait en effet de laisser la jeune star à son désespoir : "J'aime bien Eden, il a beaucoup de qualités mais maintenant, c'est à lui de travailler physiquement et mentalement. Je ne suis pas là pour faire des cadeaux. Je suis là pour le motiver car la Belgique a besoin d'un grand Eden". Et c'est du bord du terrain qu'Hazard a pris part au soi-disant traquenard (0:2). Rudi Garcia, l'entraîneur de Lille, s'était lui-même laissé émouvoir de ce véritable purgatoire : "Eden n'a que 19 ans. Je pense qu'on attend trop de lui, et trop vite. Je ne suis pas en train de le complimenter, mais on a dit trop de choses sur lui, il faut calmer le jeu." Pas revanchard, Hazard admet de son côté "avoir beaucoup appris de ces quelques semaines sur le plan mental. Et ça va mieux depuis. La sélection n'est aussi pas étrangère à ça, elle m'apporte beaucoup." Hasard ou conséquence, il a en tous cas depuis ressorti l'intégrale de son répertoire. Dans son sillage, Lille sort également du brouillard et enchaîne les victoires. Les Dogues sont premiers de Ligue 1 et laissent entrevoir de beaux espoirs. "On disait ça aussi l'année dernière et après on a coulé, on n'a même pas décroché la Ligue des champions. Restons prudents. On fera les comptes à la fin de l'année et on verra seulement en mai si Lille est arrivé à maturité." : Hazard préfère attendre et voir. Il en va d'ailleurs de même pour un éventuel départ : "Le Real Madrid est un club de rêve, comme le sont le Barça, Manchester United et bien d'autres. Tous les grands clubs me font rêver ! Je n'en exclus aucun." Nul doute qu'une bagarre se prépare pour s'attacher les services de ce majestueux marchand d'art. En attendant une autre, plus amicale, amène à le revoir : le Belgique-Finlande de ce mercredi soir. Et à Eden Hazard de prévoir : "La Belgique a traversé des moments un peu difficiles, mais des jeunes arrivent. Des espoirs qui ont fait de très belle choses : une nouvelle génération emmenée par Romelu Lukeku, Kevin de Bryun, Jelle Vossen, ou moi qui souffle un vent nouveau sur la Belgique. Il faut qu'on continue tous à progresser, mais dans quelques années, il faudra compter avec la Belgique."