L'activité industrielle a connu une baisse au 3e trimestre 2010 dans le secteur public et une hausse dans le secteur privé par rapport au trimestre précédent, selon une enquête d'opinion réalisée auprès des chefs d'entreprise par l'Office national des statistiques (ONS). L'activité industrielle a connu une baisse au 3e trimestre 2010 dans le secteur public et une hausse dans le secteur privé par rapport au trimestre précédent, selon une enquête d'opinion réalisée auprès des chefs d'entreprise par l'Office national des statistiques (ONS). L'enquête, qui porte sur le type et le rythme de l'activité industrielle et non pas sur la production, révèle que près de 73% du potentiel de production du secteur public et plus de 43% du secteur privé ont utilisé leurs capacités de production à plus de 75%. L'enquête, rapporte l'APS qui a touché 740 entreprises dont 340 publiques et 400 privées, relève que le niveau d'approvisionnement en matières premières reste inférieur aux besoins exprimés, selon 26% des industriels publics et près de 15% de ceux du privé. En conséquence, près de 29% du potentiel de production du secteur public et 64% de celui du privé ont enregistré des ruptures de stocks ayant causé des arrêts de travail de plus de 30 jours à plus de 26% des entreprises publiques, et à moins de 29 jours pour celles du privé dont près de 45% à moins de 10 jours. Sur un autre plan, près de 16% du potentiel de production du secteur public et plus de 59% du privé ont enregistré des pannes d'électricité, ayant provoqué des arrêts de travail inférieurs à 6 jours pour la majorité des entreprises concernées des deux secteurs. Ainsi plus de 97% des patrons du secteur public et plus de 92% de ceux du privé, ont déclaré que l'approvisionnement en eau a été suffisant durant ce trimestre. La consommation d'énergie a connu, pour sa part, une augmentation selon les privés, contrairement à ceux du public qui eux déclarent une baisse durant la période de référence. Malgré la hausse des prix de vente, la demande en produits fabriqués a aussi augmenté pour les représentants des deux secteurs, plus prononcée selon ceux du secteur public. Plus de 74% des chefs d'entreprise publique et près de 64% de ceux du privé ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues. Cependant, près de 87% des chefs d'entreprise du public et près de 62% de ceux du privé ont déclaré avoir des stocks de produits fabriqués, situation jugée normale par la plupart des chefs d'entreprise du secteur public, contrairement à ceux du privé. Des départs non remplacés Quant aux effectifs, ils continuent de chuter en raison des départs en retraite non remplacés, selon les représentants du secteur public. En revanche, ils continuent d'augmenter suite à l'installation de nouvelles capacités, à la hausse du volume des commandes et l'amélioration des conditions de production, selon les représentants du privé. Par ailleurs, environ 15% des chefs d'entreprise du public et près de 49% de ceux du privé jugent que le niveau de qualification du personnel reste insuffisant. 17% des représentant du secteur public et plus de 42% de ceux du privé déclarent, d'autre part, avoir trouvé des difficultés à recruter surtout le personnel d'encadrement et de maîtrise. Par ailleurs, près de 81% des industriels publics et près de 79% de ceux du privé jugent qu'en embauchant du personnel supplémentaire, les entreprises ne vont pas produire davantage. En outre, "l'allongement des délais de recouvrement des créances, les charges élevées et le remboursement des emprunts continuent d'influer sur la situation de la trésorerie des entreprises", avertit l'enquête. Par ailleurs, l'enquête précise que 78% du potentiel de la production du secteur public et près de 80% de celui du privé ont connu des pannes d'équipements, dues essentiellement à leur vétusté et au manque de maintenance selon les représentants du public et à la sur utilisation selon ceux du privé. Près de 68% des chefs d'entreprise du public et 92% de ceux du privé déclarent pouvoir produire davantage en renouvelant l'équipement et sans embauche supplémentaire du personnel et près de 44% du public et de ceux du privé affirment pouvoir produire davantage seulement "en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension". L'enquête, qui porte sur le type et le rythme de l'activité industrielle et non pas sur la production, révèle que près de 73% du potentiel de production du secteur public et plus de 43% du secteur privé ont utilisé leurs capacités de production à plus de 75%. L'enquête, rapporte l'APS qui a touché 740 entreprises dont 340 publiques et 400 privées, relève que le niveau d'approvisionnement en matières premières reste inférieur aux besoins exprimés, selon 26% des industriels publics et près de 15% de ceux du privé. En conséquence, près de 29% du potentiel de production du secteur public et 64% de celui du privé ont enregistré des ruptures de stocks ayant causé des arrêts de travail de plus de 30 jours à plus de 26% des entreprises publiques, et à moins de 29 jours pour celles du privé dont près de 45% à moins de 10 jours. Sur un autre plan, près de 16% du potentiel de production du secteur public et plus de 59% du privé ont enregistré des pannes d'électricité, ayant provoqué des arrêts de travail inférieurs à 6 jours pour la majorité des entreprises concernées des deux secteurs. Ainsi plus de 97% des patrons du secteur public et plus de 92% de ceux du privé, ont déclaré que l'approvisionnement en eau a été suffisant durant ce trimestre. La consommation d'énergie a connu, pour sa part, une augmentation selon les privés, contrairement à ceux du public qui eux déclarent une baisse durant la période de référence. Malgré la hausse des prix de vente, la demande en produits fabriqués a aussi augmenté pour les représentants des deux secteurs, plus prononcée selon ceux du secteur public. Plus de 74% des chefs d'entreprise publique et près de 64% de ceux du privé ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues. Cependant, près de 87% des chefs d'entreprise du public et près de 62% de ceux du privé ont déclaré avoir des stocks de produits fabriqués, situation jugée normale par la plupart des chefs d'entreprise du secteur public, contrairement à ceux du privé. Des départs non remplacés Quant aux effectifs, ils continuent de chuter en raison des départs en retraite non remplacés, selon les représentants du secteur public. En revanche, ils continuent d'augmenter suite à l'installation de nouvelles capacités, à la hausse du volume des commandes et l'amélioration des conditions de production, selon les représentants du privé. Par ailleurs, environ 15% des chefs d'entreprise du public et près de 49% de ceux du privé jugent que le niveau de qualification du personnel reste insuffisant. 17% des représentant du secteur public et plus de 42% de ceux du privé déclarent, d'autre part, avoir trouvé des difficultés à recruter surtout le personnel d'encadrement et de maîtrise. Par ailleurs, près de 81% des industriels publics et près de 79% de ceux du privé jugent qu'en embauchant du personnel supplémentaire, les entreprises ne vont pas produire davantage. En outre, "l'allongement des délais de recouvrement des créances, les charges élevées et le remboursement des emprunts continuent d'influer sur la situation de la trésorerie des entreprises", avertit l'enquête. Par ailleurs, l'enquête précise que 78% du potentiel de la production du secteur public et près de 80% de celui du privé ont connu des pannes d'équipements, dues essentiellement à leur vétusté et au manque de maintenance selon les représentants du public et à la sur utilisation selon ceux du privé. Près de 68% des chefs d'entreprise du public et 92% de ceux du privé déclarent pouvoir produire davantage en renouvelant l'équipement et sans embauche supplémentaire du personnel et près de 44% du public et de ceux du privé affirment pouvoir produire davantage seulement "en réorganisant le processus de production sans renouvellement ni extension".