Avec son récent redéploiement à l'international (Venezuela, Pérou…), l'Entreprise nationale des hydrocarbures, Sonatrach, se doit de perfectionner sa maîtrise de technologies et de savoir-faire en matière d'engineering. Ces atouts lui permettront notamment d'optimiser ses capacités de production et de maximiser ses potentialités en matière d'exportation. Avec son récent redéploiement à l'international (Venezuela, Pérou…), l'Entreprise nationale des hydrocarbures, Sonatrach, se doit de perfectionner sa maîtrise de technologies et de savoir-faire en matière d'engineering. Ces atouts lui permettront notamment d'optimiser ses capacités de production et de maximiser ses potentialités en matière d'exportation. Le groupe Sonatrach doit réussir son entrée dans le XXIe siècle à travers notamment la maîtrise des technologies et de l'engineering ainsi que le développement de la formation et des ressources humaines, a en effet affirmé, jeudi dernier à Illizi, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Le groupe Sonatrach est appelé à relever de nouveaux défis pour réussir son entrée au XXIe siècle par la maîtrise des nouvelles technologies liées à tous les segments de l'industrie énergétique, le renforcement des compétences nationales, selon le ministre, cité par l'APS. Ce nouveau défi a pour principale finalité d'en finir avec la mentalité de tout importer en matière, entre autres, de pièces de rechange industrielles et des matériaux de construction spécifiques au sud du pays, indique le ministre à l'adresse des travailleurs de Sonatrach. Il a, dans ce sens, déploré ''l'absence d'une intégration industrielle nationale dans l'ensemble des installations et équipements du groupe dans le sud du pays.'' Afin d'engager la concrétisation de cet objectif, Yousfi a annoncé avoir instruit les responsables de Sonatrach d'installer des centres de formation professionnelle pour la qualification des jeunes au niveau des régions où le groupe pétrolier national est présent. Interrogé par la presse sur le potentiel des ressources nationales en hydrocarbures, le ministre a, d'abord, affirmé que les doutes liées à un éventuel déclin de ces ressources fossiles ''doivent être levées.'' Le potentiel actuel de l'Algérie en hydrocarbures ' 'est suffisant pour au moins les 200 à 300 prochaines années, si les réserves conventionnelles et non conventionnelles (sables bitumineux et gaz schisteux ) sont prouvées", a-t-il affirmé sur ce point. Les réserves actuelles peuvent "largement répondre aux besoins du marché à très long terme", ajoute le ministre. Yousfi a, en outre, affirmé que les ressources nationales en énergies non conventionnelles étaient très importantes, ajoutant qu'actuellement "l'Algérie est en phase d'évaluer ces potentiels". Corrélation ressources humaines-hausse du niveau de production De son côté, le P-DG de Sonatrach, Noureddine Cherouati, a fait savoir, dans une brève allocution, que le budget réservée par la corporation au volet formation, ressources humaines et recherche-développement, est évalué à 17 milliards de dinars par an. ''Il s'agit d'un important financement qui sera appelé à doubler à l'avenir'', notamment avec les nouvelles orientations du groupe, a-t-il souligné. Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Energie et des Mines ainsi que le P-DG de Sonatrach avaient procédé à l'inauguration de plusieurs infrastructures industrielles et équipements socioprofessionnels. Il s'agit d'une base vie (820 chambres) et d'un bloc administratif ainsi qu'une unité de traitement de brut à Alrar. Cette dernière, réalisée par la société Schlumberger pour un montant de 183 millions de dollars (environ 13,5 milliards DA) est destinée à traiter et nettoyer le pétrole brut en vue d'améliorer sa qualité et d'optimiser son raffinage. Le projet d'extension de la centrale électrique d'Alrar, également visité par la délégation est, lui aussi, réalisé par une main d'œuvre locale, tandis que la firme italienne Bonatti est chargée de superviser les travaux de construction. Cette extension est, notamment, destinée à augmenter les capacités de la centrale actuelle qui alimente le champ d'Alrar, et alimenter les projets de développement des futurs champs comme Zerzaïtine, Tinrhent et DP Ohanet. Le coût de sa réalisation est estimé 10,37 milliards DA. Lors de cette tournée, le ministre a insisté devant les responsables régionaux de Sonatrach sur la nécessité d'améliorer le cadre socioprofessionnel des travailleurs et d'équiper les bases vie de toutes les commodités nécessaires (TV, Internet). Il a aussi appelé au renforcement de la présence féminine dans cette région en particulier et tout le sud du pays où opère le groupe Sonatrach. Le ministre a enfin fait une escale à Hassi Messaoud où il procédé à la mise en service de l'unité de traitement d'huile Hassi Messaoud Sud (UTBS). Réalisée par le groupe italien Saipem pour un investissement global de plus de 96 milliards de dinars, cette installation a pour objectif d'améliorer la capacité de traitement des hydrocarbures au niveau du gisement de Hassi Messaoud. Le partenariat avec les firmes pétrolières internationales a commencé à porter ses fruits en ce sens que la découverte de nouveaux gisements permet, non seulement de confirmer les importantes réserves en hydrocarbures, mais réaliser des gains colossaux en matière de commercialisation sur le marché international sachant que les cours du baril de pétrole frôlent, actuellement, les 120 dollars. A. A. Le groupe Sonatrach doit réussir son entrée dans le XXIe siècle à travers notamment la maîtrise des technologies et de l'engineering ainsi que le développement de la formation et des ressources humaines, a en effet affirmé, jeudi dernier à Illizi, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Le groupe Sonatrach est appelé à relever de nouveaux défis pour réussir son entrée au XXIe siècle par la maîtrise des nouvelles technologies liées à tous les segments de l'industrie énergétique, le renforcement des compétences nationales, selon le ministre, cité par l'APS. Ce nouveau défi a pour principale finalité d'en finir avec la mentalité de tout importer en matière, entre autres, de pièces de rechange industrielles et des matériaux de construction spécifiques au sud du pays, indique le ministre à l'adresse des travailleurs de Sonatrach. Il a, dans ce sens, déploré ''l'absence d'une intégration industrielle nationale dans l'ensemble des installations et équipements du groupe dans le sud du pays.'' Afin d'engager la concrétisation de cet objectif, Yousfi a annoncé avoir instruit les responsables de Sonatrach d'installer des centres de formation professionnelle pour la qualification des jeunes au niveau des régions où le groupe pétrolier national est présent. Interrogé par la presse sur le potentiel des ressources nationales en hydrocarbures, le ministre a, d'abord, affirmé que les doutes liées à un éventuel déclin de ces ressources fossiles ''doivent être levées.'' Le potentiel actuel de l'Algérie en hydrocarbures ' 'est suffisant pour au moins les 200 à 300 prochaines années, si les réserves conventionnelles et non conventionnelles (sables bitumineux et gaz schisteux ) sont prouvées", a-t-il affirmé sur ce point. Les réserves actuelles peuvent "largement répondre aux besoins du marché à très long terme", ajoute le ministre. Yousfi a, en outre, affirmé que les ressources nationales en énergies non conventionnelles étaient très importantes, ajoutant qu'actuellement "l'Algérie est en phase d'évaluer ces potentiels". Corrélation ressources humaines-hausse du niveau de production De son côté, le P-DG de Sonatrach, Noureddine Cherouati, a fait savoir, dans une brève allocution, que le budget réservée par la corporation au volet formation, ressources humaines et recherche-développement, est évalué à 17 milliards de dinars par an. ''Il s'agit d'un important financement qui sera appelé à doubler à l'avenir'', notamment avec les nouvelles orientations du groupe, a-t-il souligné. Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Energie et des Mines ainsi que le P-DG de Sonatrach avaient procédé à l'inauguration de plusieurs infrastructures industrielles et équipements socioprofessionnels. Il s'agit d'une base vie (820 chambres) et d'un bloc administratif ainsi qu'une unité de traitement de brut à Alrar. Cette dernière, réalisée par la société Schlumberger pour un montant de 183 millions de dollars (environ 13,5 milliards DA) est destinée à traiter et nettoyer le pétrole brut en vue d'améliorer sa qualité et d'optimiser son raffinage. Le projet d'extension de la centrale électrique d'Alrar, également visité par la délégation est, lui aussi, réalisé par une main d'œuvre locale, tandis que la firme italienne Bonatti est chargée de superviser les travaux de construction. Cette extension est, notamment, destinée à augmenter les capacités de la centrale actuelle qui alimente le champ d'Alrar, et alimenter les projets de développement des futurs champs comme Zerzaïtine, Tinrhent et DP Ohanet. Le coût de sa réalisation est estimé 10,37 milliards DA. Lors de cette tournée, le ministre a insisté devant les responsables régionaux de Sonatrach sur la nécessité d'améliorer le cadre socioprofessionnel des travailleurs et d'équiper les bases vie de toutes les commodités nécessaires (TV, Internet). Il a aussi appelé au renforcement de la présence féminine dans cette région en particulier et tout le sud du pays où opère le groupe Sonatrach. Le ministre a enfin fait une escale à Hassi Messaoud où il procédé à la mise en service de l'unité de traitement d'huile Hassi Messaoud Sud (UTBS). Réalisée par le groupe italien Saipem pour un investissement global de plus de 96 milliards de dinars, cette installation a pour objectif d'améliorer la capacité de traitement des hydrocarbures au niveau du gisement de Hassi Messaoud. Le partenariat avec les firmes pétrolières internationales a commencé à porter ses fruits en ce sens que la découverte de nouveaux gisements permet, non seulement de confirmer les importantes réserves en hydrocarbures, mais réaliser des gains colossaux en matière de commercialisation sur le marché international sachant que les cours du baril de pétrole frôlent, actuellement, les 120 dollars. A. A.