Une vive tension a été enregistrée, dimanche dernier à 4h du matin au niveau de la rue Arab-Belkacem relevant de la commune de Oued-Koriche. En effet les habitants de cette localité ont bloqué la route afin d'empêcher les forces de l'ordre et les engins de démolition d'accéder sur les lieux pour mener l'opération de démolition des constructions «illicites» en chantier. «On a eu vent de cette opération et on a donc pris nos précautions», nous a déclaré l'un des habitants dudit quartier. Effectivement, à l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux, pourtant à quatre heures du matin, les habitants se tenaient déjà prêts pour défendre pied à pied leurs biens. Ils ont allumé un feu sur la route principale afin d'empêcher tout véhicule de passer. Selon les témoignages recueillis sur place, les engins de démolition n'ont pas pu donc faire leur besogne. Les forces de l'ordre avaient même pris la peine de faire appel à des camions anti-émeutes en cas d'un éventuel dérapage. Mais peine perdue, puisque les habitants les avaient pris de vitesse et avaient déjà bloqué la route. Les policiers ont tenté de dialoguer avec les citoyens présents sur les lieux. «On veut être relogés», c'est la revendication essentielle. Un groupe d'habitants dudit quartier tentait d'apaiser les esprits et éviter que la situation ne tourne au drame. Il a appelé à ce que le problème soit réglé dans la sérénité pour qu'il n'y ait pas de dégâts. «Ces jeunes sont nos enfants, mais les policiers aussi. On ne veut pas d'un bain de sang», nous dira un membre de ce groupe de sages. Ces derniers qui se sont exprimés au nom des familles concernées par la démolition, ont expliqué aux agents de police que ces constructions «illicites» ont été mises en chantier après l'aval, certes verbal, du président de l'assemblée populaire de la commune de Oued Koriche, en l'occurence Mohamed-Reda Missoum. Selon eux, ledit P/APC aurait donné le feu vert aux familles pour ériger un toit là où cela leur est possible. Car, avait-il expliqué, ne pouvant reloger toutes les familles mal logées. Il leur a affirmé qu'il n'y a pas de logements disponibles et que le relogement ne dépend pas de lui. Après ces explications les deux parties se sont mises d'accord pour calmer le jeu et d'observer un statu-quo. Les jeunes ont accepté d'éteindre le feu allumé sur l'autoroute et de rouvrir la route pendant que les forces de l'ordre se sont retirées sans exécuter leur mission. Cependant, lors d'une réunion du commissaire divisionnaire, du P/APC et des représentants des habitants, le P/APC de la commune de Oued Koriche a nié catégoriquement les déclaration qui lui ont été attribuées. Une autre réunion a été tenue quelques heures plus tard au siège de l'APC de Oued Koriche pour examiner la situation et tenter de trouver un compromis. De son côté la rédaction a essayé de joindre le P/APC pour plus d'explications, mais en vain. En attendant que des solutions soient prises, les jeunes et habitants de ce lieu restent sur le qui-vive et ne baissent pas la garde. Une vive tension a été enregistrée, dimanche dernier à 4h du matin au niveau de la rue Arab-Belkacem relevant de la commune de Oued-Koriche. En effet les habitants de cette localité ont bloqué la route afin d'empêcher les forces de l'ordre et les engins de démolition d'accéder sur les lieux pour mener l'opération de démolition des constructions «illicites» en chantier. «On a eu vent de cette opération et on a donc pris nos précautions», nous a déclaré l'un des habitants dudit quartier. Effectivement, à l'arrivée des forces de l'ordre sur les lieux, pourtant à quatre heures du matin, les habitants se tenaient déjà prêts pour défendre pied à pied leurs biens. Ils ont allumé un feu sur la route principale afin d'empêcher tout véhicule de passer. Selon les témoignages recueillis sur place, les engins de démolition n'ont pas pu donc faire leur besogne. Les forces de l'ordre avaient même pris la peine de faire appel à des camions anti-émeutes en cas d'un éventuel dérapage. Mais peine perdue, puisque les habitants les avaient pris de vitesse et avaient déjà bloqué la route. Les policiers ont tenté de dialoguer avec les citoyens présents sur les lieux. «On veut être relogés», c'est la revendication essentielle. Un groupe d'habitants dudit quartier tentait d'apaiser les esprits et éviter que la situation ne tourne au drame. Il a appelé à ce que le problème soit réglé dans la sérénité pour qu'il n'y ait pas de dégâts. «Ces jeunes sont nos enfants, mais les policiers aussi. On ne veut pas d'un bain de sang», nous dira un membre de ce groupe de sages. Ces derniers qui se sont exprimés au nom des familles concernées par la démolition, ont expliqué aux agents de police que ces constructions «illicites» ont été mises en chantier après l'aval, certes verbal, du président de l'assemblée populaire de la commune de Oued Koriche, en l'occurence Mohamed-Reda Missoum. Selon eux, ledit P/APC aurait donné le feu vert aux familles pour ériger un toit là où cela leur est possible. Car, avait-il expliqué, ne pouvant reloger toutes les familles mal logées. Il leur a affirmé qu'il n'y a pas de logements disponibles et que le relogement ne dépend pas de lui. Après ces explications les deux parties se sont mises d'accord pour calmer le jeu et d'observer un statu-quo. Les jeunes ont accepté d'éteindre le feu allumé sur l'autoroute et de rouvrir la route pendant que les forces de l'ordre se sont retirées sans exécuter leur mission. Cependant, lors d'une réunion du commissaire divisionnaire, du P/APC et des représentants des habitants, le P/APC de la commune de Oued Koriche a nié catégoriquement les déclaration qui lui ont été attribuées. Une autre réunion a été tenue quelques heures plus tard au siège de l'APC de Oued Koriche pour examiner la situation et tenter de trouver un compromis. De son côté la rédaction a essayé de joindre le P/APC pour plus d'explications, mais en vain. En attendant que des solutions soient prises, les jeunes et habitants de ce lieu restent sur le qui-vive et ne baissent pas la garde.