La situation dans la région du Golfe sera débattue lors d'une réunion ministérielle du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), lundi, à Abou Dhabi, pour étudier les moyens de faire face aux mouvements de contestation populaires pour des réformes politiques et économiques, notamment à Bahreïn et au sultanat d'Oman. La situation dans la région du Golfe sera débattue lors d'une réunion ministérielle du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), lundi, à Abou Dhabi, pour étudier les moyens de faire face aux mouvements de contestation populaires pour des réformes politiques et économiques, notamment à Bahreïn et au sultanat d'Oman. La presse du Golfe a été unanime à souligner que cette réunion du CCG revêt d'une importance primordiale pour renforcer les liens entre les pays membres face à la contestation appelant à un changement du régime et à des réformes économiques et sociales, notamment à Bahreïn et au Sultanat d'Oman. Au cours de leur 118e session, les chefs de diplomatie de Bahreïn et du sultanat d'Oman vont "informer leurs homologues émirati, saoudien, koweïtien et qatari des derniers développement dans leurs pays, où des manifestations populaires exigent des changements et des réformes", a indiqué une source diplomatique. Les ministres des Affaires étrangères du CCG comptent, à l'occasion, affirmer "leur soutien aux engagements pris par le Bahreïn et le sultanat d'Oman envers les manifestants, notamment à l'ouverture du dialogue et le renforcement de l'emploi". Les membres du Conseil vont souligner leur détermination à unir leur forces pour éviter de nouveaux troubles dans le Golfe afin d'assurer la stabilité et la sécurité dans la région, selon la même source. Le CCG avait annoncé un projet d'aide qui consiste en une sorte de plan Marshall pour venir en aide à Bahreïn et à Oman, et dont l'annonce devait se faire lors d'un prochain sommet de l'organisation. Un quotidien koweïtien a rapporté que le programme en discussion parmi les pays du Golfe vise à "améliorer les conditions économiques et sociales dans ces deux pays, créer des emplois et moderniser les services publics". Ce programme préconise également que les demandeurs d'emploi omanais et bahreïnis aient la priorité dans les quatre autres pays du Golfe, selon la même source qui ne donne pas d'estimation chiffrée pour ce programme d'aide. Cette réunion de chefs de la diplomatie du CCG intervient alors que la contestation populaire est toujours vive notamment à Bahreïn, où des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche devant le siège du gouvernement à Manama pour réclamer la démission du Premier ministre Khalifa Ben Salman Al Al Khalifa. Outre ces deux pays, l'organisation doit également évoquer la situation dans le reste du monde arabe, dans la foulée des derniers évènements survenus en Libye, en Egypte, en Tunisie et au Yémen. La contestation est toujours vive dans certains pays du Golf, notamment à Bahreïn, théâtre de manifestations depuis le 14 février, en particulier dans le centre de Manama, pour réclamer une plus grande participation populaire dans la gestion de ce royaume. Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l'ambassade américaine à Manama, scandant des slogans antigouvernementaux, alors que la place de la Perle dans le centre de la capitale bahreïnie est toujours occupée par des protestataires qui ont érigé des dizaines de tentes. Face à ce mouvement de contestation et dans un soucis de répondre aux aspirations de la population bahreïnie, le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a souligné que le dialogue était la seule manière de faire sortir le pays de cette situation délicate. "Nous devons nous donner une chance de dialoguer d'une manière civilisée", a déclaré le prince Salman dans une déclaration à la télévision, ajoutant qu"'il n'y a pas d'autre manière de sortir de cette crise que par le dialogue". A l'issue du conseil des ministres, le gouvernement bahreïni a appelé les manifestants à "ne pas porter atteinte aux intérêts publics", tout en mettant en garde contre "les actes pouvant provoquer des tensions dans le pays". Au sultanat d'Oman, qui vient également de connaître des manifestations similaires, le sultan Qabous a précédé à une série de mesures entrant dans le cadre de réformes, parmi elles, le remplacement du ministre du cabinet royal Ali ben Majid al-Maamari et le ministre des Affaires du Palais Ali ben Humud al-Bousaidi dont des manifestants réclamaient la démission. Des manifestants à Mascate avaient également demandé la mise à l'écart de ministres qu'ils soupçonnaient de corruption. En Arabie Saoudite, des petites manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans le royaume. Un appel circule également sur Facebook pour une "Journée de colère" le 11 mars dans le royaume, et un autre pour une "Révolution saoudienne" le 20 mars. Créé en 1981, le CCG regroupe le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis (EAU). La presse du Golfe a été unanime à souligner que cette réunion du CCG revêt d'une importance primordiale pour renforcer les liens entre les pays membres face à la contestation appelant à un changement du régime et à des réformes économiques et sociales, notamment à Bahreïn et au Sultanat d'Oman. Au cours de leur 118e session, les chefs de diplomatie de Bahreïn et du sultanat d'Oman vont "informer leurs homologues émirati, saoudien, koweïtien et qatari des derniers développement dans leurs pays, où des manifestations populaires exigent des changements et des réformes", a indiqué une source diplomatique. Les ministres des Affaires étrangères du CCG comptent, à l'occasion, affirmer "leur soutien aux engagements pris par le Bahreïn et le sultanat d'Oman envers les manifestants, notamment à l'ouverture du dialogue et le renforcement de l'emploi". Les membres du Conseil vont souligner leur détermination à unir leur forces pour éviter de nouveaux troubles dans le Golfe afin d'assurer la stabilité et la sécurité dans la région, selon la même source. Le CCG avait annoncé un projet d'aide qui consiste en une sorte de plan Marshall pour venir en aide à Bahreïn et à Oman, et dont l'annonce devait se faire lors d'un prochain sommet de l'organisation. Un quotidien koweïtien a rapporté que le programme en discussion parmi les pays du Golfe vise à "améliorer les conditions économiques et sociales dans ces deux pays, créer des emplois et moderniser les services publics". Ce programme préconise également que les demandeurs d'emploi omanais et bahreïnis aient la priorité dans les quatre autres pays du Golfe, selon la même source qui ne donne pas d'estimation chiffrée pour ce programme d'aide. Cette réunion de chefs de la diplomatie du CCG intervient alors que la contestation populaire est toujours vive notamment à Bahreïn, où des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche devant le siège du gouvernement à Manama pour réclamer la démission du Premier ministre Khalifa Ben Salman Al Al Khalifa. Outre ces deux pays, l'organisation doit également évoquer la situation dans le reste du monde arabe, dans la foulée des derniers évènements survenus en Libye, en Egypte, en Tunisie et au Yémen. La contestation est toujours vive dans certains pays du Golf, notamment à Bahreïn, théâtre de manifestations depuis le 14 février, en particulier dans le centre de Manama, pour réclamer une plus grande participation populaire dans la gestion de ce royaume. Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l'ambassade américaine à Manama, scandant des slogans antigouvernementaux, alors que la place de la Perle dans le centre de la capitale bahreïnie est toujours occupée par des protestataires qui ont érigé des dizaines de tentes. Face à ce mouvement de contestation et dans un soucis de répondre aux aspirations de la population bahreïnie, le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a souligné que le dialogue était la seule manière de faire sortir le pays de cette situation délicate. "Nous devons nous donner une chance de dialoguer d'une manière civilisée", a déclaré le prince Salman dans une déclaration à la télévision, ajoutant qu"'il n'y a pas d'autre manière de sortir de cette crise que par le dialogue". A l'issue du conseil des ministres, le gouvernement bahreïni a appelé les manifestants à "ne pas porter atteinte aux intérêts publics", tout en mettant en garde contre "les actes pouvant provoquer des tensions dans le pays". Au sultanat d'Oman, qui vient également de connaître des manifestations similaires, le sultan Qabous a précédé à une série de mesures entrant dans le cadre de réformes, parmi elles, le remplacement du ministre du cabinet royal Ali ben Majid al-Maamari et le ministre des Affaires du Palais Ali ben Humud al-Bousaidi dont des manifestants réclamaient la démission. Des manifestants à Mascate avaient également demandé la mise à l'écart de ministres qu'ils soupçonnaient de corruption. En Arabie Saoudite, des petites manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans le royaume. Un appel circule également sur Facebook pour une "Journée de colère" le 11 mars dans le royaume, et un autre pour une "Révolution saoudienne" le 20 mars. Créé en 1981, le CCG regroupe le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis (EAU).