Les députés du RCD risquent fort de ne plus remettre les pieds au sein de l'hémicycle. Le parti de Saïd Sadi vient en effet de décider de suspendre officiellement ses activités à la chambre basse du Parlement. Selon un communiqué rendu public hier, le groupe parlementaire du RCD estime que cette décision restera en vigueur «jusqu'à ce que les conditions d'une transmission fidèle des interventions des députés soient garanties». Cette position du RCD est, en vérité, une suite logique à celle déjà exprimée par les députés de ce parti qui ont déjà boycotté la séance de clôture de la session d'automne, le 2 février passé, ainsi que la séance d'ouverture de la session de printemps la semaine dernière. «Depuis le mois de janvier 2011, le pays a connu des émeutes ayant engendré des morts et de nombreux blessés. Des personnes désespérées se sont immolées, des manifestations pacifiques sont régulièrement réprimées et interdites (…). Les parlementaires sont agressés par les services de sécurité et le 5 mars 2011, l'irréparable a failli se produire quand le président du RCD, également député, s'est vu asséner un coup de couteau devant des dizaines de policiers imperturbables (…) Le Parlement n'a ni vu ni entendu ces drames∑», relève ce communiqué qui explique ainsi les raisons de cette décision. Les députés du RCD risquent fort de ne plus remettre les pieds au sein de l'hémicycle. Le parti de Saïd Sadi vient en effet de décider de suspendre officiellement ses activités à la chambre basse du Parlement. Selon un communiqué rendu public hier, le groupe parlementaire du RCD estime que cette décision restera en vigueur «jusqu'à ce que les conditions d'une transmission fidèle des interventions des députés soient garanties». Cette position du RCD est, en vérité, une suite logique à celle déjà exprimée par les députés de ce parti qui ont déjà boycotté la séance de clôture de la session d'automne, le 2 février passé, ainsi que la séance d'ouverture de la session de printemps la semaine dernière. «Depuis le mois de janvier 2011, le pays a connu des émeutes ayant engendré des morts et de nombreux blessés. Des personnes désespérées se sont immolées, des manifestations pacifiques sont régulièrement réprimées et interdites (…). Les parlementaires sont agressés par les services de sécurité et le 5 mars 2011, l'irréparable a failli se produire quand le président du RCD, également député, s'est vu asséner un coup de couteau devant des dizaines de policiers imperturbables (…) Le Parlement n'a ni vu ni entendu ces drames∑», relève ce communiqué qui explique ainsi les raisons de cette décision.