Un très violent séisme de magnitude 8,9 s'est produit hier au large des côtes Nord-Est. Evalué, dans un premier temps, à 7,9 le tremblement de terre qui s'est produit à 14h46 (6h46 à Paris) à une profondeur de 24,4 kilomètres à 130 kilomètres à l'est de Sendai, sur l'île de Honshu, a été ressenti jusqu'à Pékin, à 2.500 kilomètres à l'ouest, et a été suivi de répliques. Un très violent séisme de magnitude 8,9 s'est produit hier au large des côtes Nord-Est. Evalué, dans un premier temps, à 7,9 le tremblement de terre qui s'est produit à 14h46 (6h46 à Paris) à une profondeur de 24,4 kilomètres à 130 kilomètres à l'est de Sendai, sur l'île de Honshu, a été ressenti jusqu'à Pékin, à 2.500 kilomètres à l'ouest, et a été suivi de répliques. Selon un bilan provisoire établi par la police, 288 morts et 349 disparus ont été recensés. D'après l'agence de presse Fiji, 200 à 300 corps ont été retrouvés sur une plage près de Sendai, où un bateau transportant 100 personnes a disparu. Un train de passagers reliant Sendai à Ishinomaki est aussi porté disparu. Toujours à Sendai, une forte explosion a frappé un complexe pétrochimique. Des images diffusées à la télévision ont montré des flammes gigantesques dévastant l'installation. Les médias évoquent de nombreux blessés dans tout l'archipel. Ce séisme serait, selon les sismologues, le plus violent dans le pays depuis 140 ans. Pour l'agence météorologique japonaise, il s'agirait même du tremblement de terre le plus fort jamais enregistré au Japon. À Tokyo, à quelque 380 kilomètres de distance de l'épicentre, les gratte-ciel, construits sur des structures parasismiques spéciales, ont tangué pendant plus de deux minutes. Un toit s'est effondré sur un bâtiment du centre de Tokyo où six cents étudiants participaient à une cérémonie de remise de diplômes, faisant de nombreux blessés, selon les pompiers et les médias. Dans les bureaux et les habitations, des objets ont chuté des étagères, les ascenseurs ont été stoppés automatiquement, tandis que des millions de personnes se précipitaient dans les rues. Dix incendies ont été signalés dans la capitale. L'aéroport international de Narita, situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Tokyo, a été évacué. Une alerte tsunami a été rapidement émise au Japon, mais aussi pour toutes les côtés du Pacifique. Plusieurs localités nippones ont d'ailleurs été frappées par des tsunamis plus ou moins importants. Ainsi, les médias ont signalé un tsunami de 10 mètres à Sendai, une ville située dans la préfecture de Miyagi. La piste de l'aéroport de cette ville portuaire a été totalement inondée. De même, le parking du gigantesque complexe de loisirs Tokyo Disney Resort (Disneyland), dans la préfecture de Chiba, à quelques kilomètres de Tokyo, est également sous les eaux. La télévision a aussi diffusé des images de la ville de Kamaichi, touchée par un tsunami moins important. On y voit des bateaux, des voitures et des camions flottant sur l'eau. Transport paralysé, alerte autour des centrales nucléaires Dans une bonne partie du pays, les transports aériens et ferroviaires ont été interrompus. Le ministère de la Défense a dépêché ses forces navales vers la zone sinistrée. Le gouvernement fait de son mieux pour coordonner les secours et les opérations de sauvetage, "en prenant comme hypothèse que ce tremblement de terre a fait des dégâts considérables", a affirmé aux journalistes le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. En outre, un train de passagers était porté disparu hier après le passage d'un tsunami dans la préfecture de Miyagi (nord-est du Japon), a rapporté l'agence de presse Kyodo. Selon Kyodo qui cite la police, le train de la compagnie East Japan Railway Co, circulait à proximité de la gare de Nobiru sur la ligne Senseki reliant les villes de Sendai et Ishinomaki lorsqu'une vague de dix mètres de haut a déferlé. Le nombre de personnes à bord du train est pour le moment inconnu. Par ailleurs, 6.000 habitants des environs d'une centrale nucléaire ont été appelés à quitter la zone dans la préfecture de Fukushima quelques heures après le tremblement de terre. Le gouverneur de la région a demandé l'évacuation des résidants d'une zone de trois kilomètres de rayon autour de la centrale. Les eaux de refroidissement de l'installation nucléaire ont baissé à un niveau inquiétant, mais aucune fuite radioactive n'a été signalée, a précisé la télévision Nippon TV. Par ailleurs, selon l'agence de presse japonaise Kyodo, un départ de feu a été signalé plus tôt dans un bâtiment abritant une turbine dans la centrale nucléaire d'Onagawa située dans la préfecture de Miyagi. Toutefois, aucune fuite radioactive ni dans cette installation, ni dans les autres sites nucléaires des préfectures touchées n'a été détectée dans les heures suivant les plus fortes secousses, ont affirmé les autorités. Un total de 11 réacteurs se sont automatiquement arrêtés, selon le ministère de l'Industrie. Selon un bilan provisoire établi par la police, 288 morts et 349 disparus ont été recensés. D'après l'agence de presse Fiji, 200 à 300 corps ont été retrouvés sur une plage près de Sendai, où un bateau transportant 100 personnes a disparu. Un train de passagers reliant Sendai à Ishinomaki est aussi porté disparu. Toujours à Sendai, une forte explosion a frappé un complexe pétrochimique. Des images diffusées à la télévision ont montré des flammes gigantesques dévastant l'installation. Les médias évoquent de nombreux blessés dans tout l'archipel. Ce séisme serait, selon les sismologues, le plus violent dans le pays depuis 140 ans. Pour l'agence météorologique japonaise, il s'agirait même du tremblement de terre le plus fort jamais enregistré au Japon. À Tokyo, à quelque 380 kilomètres de distance de l'épicentre, les gratte-ciel, construits sur des structures parasismiques spéciales, ont tangué pendant plus de deux minutes. Un toit s'est effondré sur un bâtiment du centre de Tokyo où six cents étudiants participaient à une cérémonie de remise de diplômes, faisant de nombreux blessés, selon les pompiers et les médias. Dans les bureaux et les habitations, des objets ont chuté des étagères, les ascenseurs ont été stoppés automatiquement, tandis que des millions de personnes se précipitaient dans les rues. Dix incendies ont été signalés dans la capitale. L'aéroport international de Narita, situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Tokyo, a été évacué. Une alerte tsunami a été rapidement émise au Japon, mais aussi pour toutes les côtés du Pacifique. Plusieurs localités nippones ont d'ailleurs été frappées par des tsunamis plus ou moins importants. Ainsi, les médias ont signalé un tsunami de 10 mètres à Sendai, une ville située dans la préfecture de Miyagi. La piste de l'aéroport de cette ville portuaire a été totalement inondée. De même, le parking du gigantesque complexe de loisirs Tokyo Disney Resort (Disneyland), dans la préfecture de Chiba, à quelques kilomètres de Tokyo, est également sous les eaux. La télévision a aussi diffusé des images de la ville de Kamaichi, touchée par un tsunami moins important. On y voit des bateaux, des voitures et des camions flottant sur l'eau. Transport paralysé, alerte autour des centrales nucléaires Dans une bonne partie du pays, les transports aériens et ferroviaires ont été interrompus. Le ministère de la Défense a dépêché ses forces navales vers la zone sinistrée. Le gouvernement fait de son mieux pour coordonner les secours et les opérations de sauvetage, "en prenant comme hypothèse que ce tremblement de terre a fait des dégâts considérables", a affirmé aux journalistes le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. En outre, un train de passagers était porté disparu hier après le passage d'un tsunami dans la préfecture de Miyagi (nord-est du Japon), a rapporté l'agence de presse Kyodo. Selon Kyodo qui cite la police, le train de la compagnie East Japan Railway Co, circulait à proximité de la gare de Nobiru sur la ligne Senseki reliant les villes de Sendai et Ishinomaki lorsqu'une vague de dix mètres de haut a déferlé. Le nombre de personnes à bord du train est pour le moment inconnu. Par ailleurs, 6.000 habitants des environs d'une centrale nucléaire ont été appelés à quitter la zone dans la préfecture de Fukushima quelques heures après le tremblement de terre. Le gouverneur de la région a demandé l'évacuation des résidants d'une zone de trois kilomètres de rayon autour de la centrale. Les eaux de refroidissement de l'installation nucléaire ont baissé à un niveau inquiétant, mais aucune fuite radioactive n'a été signalée, a précisé la télévision Nippon TV. Par ailleurs, selon l'agence de presse japonaise Kyodo, un départ de feu a été signalé plus tôt dans un bâtiment abritant une turbine dans la centrale nucléaire d'Onagawa située dans la préfecture de Miyagi. Toutefois, aucune fuite radioactive ni dans cette installation, ni dans les autres sites nucléaires des préfectures touchées n'a été détectée dans les heures suivant les plus fortes secousses, ont affirmé les autorités. Un total de 11 réacteurs se sont automatiquement arrêtés, selon le ministère de l'Industrie.