Cinq jours après avoir sombré contre Lille, Marseille s'est relancé dans la course au titre en s'imposant avec autorité à Rennes (2-0) vendredi pour clore par une éclaircie une sombre semaine marquée également par l'affaire Brandao, en préambule de la 27e journée de L1. Cinq jours après avoir sombré contre Lille, Marseille s'est relancé dans la course au titre en s'imposant avec autorité à Rennes (2-0) vendredi pour clore par une éclaircie une sombre semaine marquée également par l'affaire Brandao, en préambule de la 27e journée de L1. La victoire des hommes de Didier Deschamps est une respiration bienvenue pour les Phocéens qui auront préparé de la meilleure des manières leur 8e de finale retour de Ligue des Champions mardi à Manchester United. Les trois points récoltés en Bretagne sont le fruit d'un match compliqué, illuminé par le but de Loïc Rémy dans la première demi-heure (1-0, 23) dont la tête plongeante était à la conclusion d'une action collective de toute beauté. Ils permettent surtout à l'OM (48 pts) de revenir à une unité du duo formé par Lille (qui reçoit Valenciennes dimanche) et de leur adversaire breton du soir, Rennes, bloqué à 49 pts. A une semaine du Classico contre le Paris SG au Vélodrome, les Marseillais remettent les clignotants au vert, portés en Bretagne par une force de caractère et une solidarité défensive qui leur sera utile pour la suite. Les Rennais de Frédéric Antonetti ont eux raté l'occasion de prendre un peu plus leur aise au classement et pourraient voir Lyon et Paris revenir sur leurs talons au terme de ce week-end de championnat. A Marseille la semaine passée, Lille avait réussi à prendre de vitesse l'OM, asphyxiant le milieu de terrain et monopolisant la balle dans cette zone de pouvoir. C'est exactement ce que les Rennais ont essayé de faire, et réussi très souvent même, mais seulement en seconde période. Nul doute qu'Antonetti regrettera que ses joueurs n'aient pas montré plus de créativité dans la dernière passe tant ils ont bousculé les Marseillais lors de la dernière demi-heure. Mais comme un symbole, c'est finalement uniquement sur un coup franc que les Bretons se seront montrés le plus dangereux, par Mvila dont la volée du gauche se heurtait à un Mandanda inspiré (49). Didier Deschamps avait opté sans surprise par un replacement dans l'axe de Gignac, encadré d'André Ayew à gauche et de Loïc Rémy à droite. Brandao, finalement, n'aura manqué à personne, hormis visiblement à Mbia, Ayew et Andrade, qui auront cru bon d'agiter un maillot de l'OM frappé du nom du Brésilien lors des réalisations phocéennes...L'activité du Ghanéen couplée à la vitesse de l'ex-Niçois ont oxygéné les offensives marseillaises. Et Rémy aurait même pu doubler la mise à plusieurs reprises (45, 71). Dans les tribunes du stade de la Route de Lorient, l'entraîneur de MU Alex Ferguson aura pu apprécier la combativité de Gignac, qui aurait pu lui aussi tuer tout suspense plus tôt sans un bon Douchez (70). Il aura surtout noté l'intelligence d'une formation phocéenne plus aguerrie à ce genre de match, comme en témoigne le but en contre-attaque de Lucho (2-0, 80) au plus fort de la poussée bretonne, suivi de la barre transversale de Taiwo dans le temps additionnel (90+1). Pas de quoi faire trembler Sir Alex pour autant: mardi en Angleterre, c'est bien Marseille qui sera dans la peau de l'outsider. La victoire des hommes de Didier Deschamps est une respiration bienvenue pour les Phocéens qui auront préparé de la meilleure des manières leur 8e de finale retour de Ligue des Champions mardi à Manchester United. Les trois points récoltés en Bretagne sont le fruit d'un match compliqué, illuminé par le but de Loïc Rémy dans la première demi-heure (1-0, 23) dont la tête plongeante était à la conclusion d'une action collective de toute beauté. Ils permettent surtout à l'OM (48 pts) de revenir à une unité du duo formé par Lille (qui reçoit Valenciennes dimanche) et de leur adversaire breton du soir, Rennes, bloqué à 49 pts. A une semaine du Classico contre le Paris SG au Vélodrome, les Marseillais remettent les clignotants au vert, portés en Bretagne par une force de caractère et une solidarité défensive qui leur sera utile pour la suite. Les Rennais de Frédéric Antonetti ont eux raté l'occasion de prendre un peu plus leur aise au classement et pourraient voir Lyon et Paris revenir sur leurs talons au terme de ce week-end de championnat. A Marseille la semaine passée, Lille avait réussi à prendre de vitesse l'OM, asphyxiant le milieu de terrain et monopolisant la balle dans cette zone de pouvoir. C'est exactement ce que les Rennais ont essayé de faire, et réussi très souvent même, mais seulement en seconde période. Nul doute qu'Antonetti regrettera que ses joueurs n'aient pas montré plus de créativité dans la dernière passe tant ils ont bousculé les Marseillais lors de la dernière demi-heure. Mais comme un symbole, c'est finalement uniquement sur un coup franc que les Bretons se seront montrés le plus dangereux, par Mvila dont la volée du gauche se heurtait à un Mandanda inspiré (49). Didier Deschamps avait opté sans surprise par un replacement dans l'axe de Gignac, encadré d'André Ayew à gauche et de Loïc Rémy à droite. Brandao, finalement, n'aura manqué à personne, hormis visiblement à Mbia, Ayew et Andrade, qui auront cru bon d'agiter un maillot de l'OM frappé du nom du Brésilien lors des réalisations phocéennes...L'activité du Ghanéen couplée à la vitesse de l'ex-Niçois ont oxygéné les offensives marseillaises. Et Rémy aurait même pu doubler la mise à plusieurs reprises (45, 71). Dans les tribunes du stade de la Route de Lorient, l'entraîneur de MU Alex Ferguson aura pu apprécier la combativité de Gignac, qui aurait pu lui aussi tuer tout suspense plus tôt sans un bon Douchez (70). Il aura surtout noté l'intelligence d'une formation phocéenne plus aguerrie à ce genre de match, comme en témoigne le but en contre-attaque de Lucho (2-0, 80) au plus fort de la poussée bretonne, suivi de la barre transversale de Taiwo dans le temps additionnel (90+1). Pas de quoi faire trembler Sir Alex pour autant: mardi en Angleterre, c'est bien Marseille qui sera dans la peau de l'outsider.