Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a recu avant-hier au siège de l'Assemblée populaire nationale le Premier ministre et neanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Oiuyahia, et le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République et secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, avons-nous appris de sources parlementaires. Le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a recu avant-hier au siège de l'Assemblée populaire nationale le Premier ministre et neanmoins secrétaire général du RND, Ahmed Oiuyahia, et le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République et secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, avons-nous appris de sources parlementaires. L'on remarque que le président du MSP, Bouguerra Soltani, n'a pas été associé à cette rencontre, ce qui laisse supposer qu'elle n'est pas exclusive à l'Alliance présidentielle. Selon nos sources cette réunion, qui a commencé en début de soirée, a duré un peu plus de deux heures, mais rien n'a filtré sur la teneur de ce conclave. Le chef du groupe parlementaire du RND, Miloud Chorfi, qui a confirmé la tenue de cette rencontre, a soutenu mordicus qu'il n'était pas mis dans la confidence. D'autres sources ont corroboré ces propos en affirmant ne pas connaître de quoi il a été question entre les trois hommes laissant ainsi la voie libre aux spéculations qui vont bon train. Ainsi, à en croire certaines sources proches de ces trois personnalités ces dernières auraient évoqué, lors de cette rencontre, un ensemble de questions relatives à la situation politique, économique et sociale que traverse le pays et des voies et moyens à mettre en œuvre pour, notamment, adapter certaines lois aux impératifs de changements qui se font de plus en plus pressants, induits par des facteurs internes et externes. À cet effet nos sources croient savoir que la discussion se serait essentiellement focalisée sur la nécessité de hâter le processus de révision des lois sur les partis politiques et le code électoral. Le gouvernement a annoncé, à maintes reprises, qu'il compte bien réviser ces deux importantes lois. Cette préoccupation est amplement partagée par l'ensemble de la classe politique puisque, à quelques très rares exceptions, tous les partis politiques se sont prononcés en faveur de cette révision. «L'objectif étant d'assurer la plus large participation possible des Algériens aux prochaines élections», nous ont confié, hier, ces sources parlementaires. Ces élections législatives d'abord et locales ensuite, sont prévues l'année prochaine. Mais ces importantes échéances électorales pourraient avoir lieu bien avant puisque des appels à la dissolution des assemblées élues et à la tenue, par conséquent, d'élections anticipées vont crescendo depuis les émeutes du début du mois de janvier, mais aussi et surtout depuis l'accélération des événements dans de nombreux pays arabes. Car, en effet, la perspective de la dissolution de l'APN notamment fait plus que jamais objet de débats dans les plus hautes sphères du pouvoir. Ainsi et à en croire certaines informations parues dans la presse nationale le président de la République aurait demandé l'avis de Abdelaziz Ziari, président de l'APN, Abdelkader Bensalah, président du Sénat, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, Boualem Bessaieh, président du Conseil constitutionnel et Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République et ce lors de la réunion qu'il aurait tenue mercredi dernier avec eux. Une réunion qui n'a pas été confirmée par la voie officielle et au cours de laquelle il aurait aussi été question de la révision de la Constitution. Ces réunions, qui se succèdent, sont certainement annonciatrices des grands changements qui se préparent. L'on remarque que le président du MSP, Bouguerra Soltani, n'a pas été associé à cette rencontre, ce qui laisse supposer qu'elle n'est pas exclusive à l'Alliance présidentielle. Selon nos sources cette réunion, qui a commencé en début de soirée, a duré un peu plus de deux heures, mais rien n'a filtré sur la teneur de ce conclave. Le chef du groupe parlementaire du RND, Miloud Chorfi, qui a confirmé la tenue de cette rencontre, a soutenu mordicus qu'il n'était pas mis dans la confidence. D'autres sources ont corroboré ces propos en affirmant ne pas connaître de quoi il a été question entre les trois hommes laissant ainsi la voie libre aux spéculations qui vont bon train. Ainsi, à en croire certaines sources proches de ces trois personnalités ces dernières auraient évoqué, lors de cette rencontre, un ensemble de questions relatives à la situation politique, économique et sociale que traverse le pays et des voies et moyens à mettre en œuvre pour, notamment, adapter certaines lois aux impératifs de changements qui se font de plus en plus pressants, induits par des facteurs internes et externes. À cet effet nos sources croient savoir que la discussion se serait essentiellement focalisée sur la nécessité de hâter le processus de révision des lois sur les partis politiques et le code électoral. Le gouvernement a annoncé, à maintes reprises, qu'il compte bien réviser ces deux importantes lois. Cette préoccupation est amplement partagée par l'ensemble de la classe politique puisque, à quelques très rares exceptions, tous les partis politiques se sont prononcés en faveur de cette révision. «L'objectif étant d'assurer la plus large participation possible des Algériens aux prochaines élections», nous ont confié, hier, ces sources parlementaires. Ces élections législatives d'abord et locales ensuite, sont prévues l'année prochaine. Mais ces importantes échéances électorales pourraient avoir lieu bien avant puisque des appels à la dissolution des assemblées élues et à la tenue, par conséquent, d'élections anticipées vont crescendo depuis les émeutes du début du mois de janvier, mais aussi et surtout depuis l'accélération des événements dans de nombreux pays arabes. Car, en effet, la perspective de la dissolution de l'APN notamment fait plus que jamais objet de débats dans les plus hautes sphères du pouvoir. Ainsi et à en croire certaines informations parues dans la presse nationale le président de la République aurait demandé l'avis de Abdelaziz Ziari, président de l'APN, Abdelkader Bensalah, président du Sénat, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, Boualem Bessaieh, président du Conseil constitutionnel et Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République et ce lors de la réunion qu'il aurait tenue mercredi dernier avec eux. Une réunion qui n'a pas été confirmée par la voie officielle et au cours de laquelle il aurait aussi été question de la révision de la Constitution. Ces réunions, qui se succèdent, sont certainement annonciatrices des grands changements qui se préparent.