Une convention cadre sur l'utilisation de la main d'œuvre carcérale dans des projets relevant du Haut commissariat pour le développement des steppes a été signée lundi par les ministères de la Justice et de l'Agriculture et du Développement rural au siège de la direction générale de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion. La convention cadre a été signée par le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion, M. Mokhtar Felioune, et le Haut commissaire au développement des steppes, M. Salah Eddine Kalil. Dans une allocution lors de la cérémonie de signature, M. Felioune a souligné, rapporte l'APS, que cette convention traduisait l'intérêt accordé aux détenus à travers la rééducation et la qualification en vue de leur réinsertion au sein de la société. Le choix du partenaire s'explique par l'importance du programme tracé par le Haut commissariat pour le développement des steppes et le succès de l'expérience menée par les deux parties lors de la dernière saison agricole sur une superficie de 450 hectares. Cette convention devra permettre l'association des détenus à des opérations de reboisement dans 11 wilayas sur une superficie de 610 hectares, selon M. Felioune. En outre, quelque 500 détenus assurent actuellement des opérations de reboisement, a indiqué M. Felioune, rappelant que des conventions similaires ont été signées avec la Direction générale des forêts et l'entreprise algérienne de génie rural (EAGR). Il a également précisé que cette opération concernait les détenus dont la peine restante ne dépasse pas deux ans à condition qu'ils manifestent leur approbation d'accomplir ce travail. Ces opérations permettent au détenu de sortir de l'établissement carcéral, d'acquérir une formation et de gagner de l'argent dans les limites de la loi (20% du SNMG). L'Administration pénitentiaire et de réinsertion dispose de deux pépinières avec une production saisonnière de 100.000 arbustes chacune dans les wilayas de Djelfa et El-Bayadh ainsi que 8 fermes pilotes, a rappelé le même responsable.Pour sa part, M. Kalil a souligné que cette convention concernait 6 ateliers installés à Djelfa, El-Bayadh, Oum El-Bouaghi, Batna, Biskra et Naâma et consistait en la plantation d'arbustes contre la désertification. La convention définit les conditions et formalités d'utilisation de la main d'œuvre carcérale dans les projets du Haut commissariat pour le développement des steppes. La direction générale de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion s'engage, en vertu de cette convention, à assurer la main d'œuvre carcérale auprès de l'Office national de stravaux éducatifs et à garantir le transport et la surveillance des endroits où elle est affectée. Le Haut commissariat pour le développement des steppes devra, quant à lui, assurer le financement nécessaire à la réalisation de l'opération, régler les dûs des détenus sur la base de la facture présentée par l'administration de l'Office national des travaux éducatifs. Créé en 1981, le Haut commissariat assure une politique de développement et protection des régions pastorales et intervient dans 23 wilayas sur une superficie de 32 millions d'hectares. Une convention cadre sur l'utilisation de la main d'œuvre carcérale dans des projets relevant du Haut commissariat pour le développement des steppes a été signée lundi par les ministères de la Justice et de l'Agriculture et du Développement rural au siège de la direction générale de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion. La convention cadre a été signée par le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion, M. Mokhtar Felioune, et le Haut commissaire au développement des steppes, M. Salah Eddine Kalil. Dans une allocution lors de la cérémonie de signature, M. Felioune a souligné, rapporte l'APS, que cette convention traduisait l'intérêt accordé aux détenus à travers la rééducation et la qualification en vue de leur réinsertion au sein de la société. Le choix du partenaire s'explique par l'importance du programme tracé par le Haut commissariat pour le développement des steppes et le succès de l'expérience menée par les deux parties lors de la dernière saison agricole sur une superficie de 450 hectares. Cette convention devra permettre l'association des détenus à des opérations de reboisement dans 11 wilayas sur une superficie de 610 hectares, selon M. Felioune. En outre, quelque 500 détenus assurent actuellement des opérations de reboisement, a indiqué M. Felioune, rappelant que des conventions similaires ont été signées avec la Direction générale des forêts et l'entreprise algérienne de génie rural (EAGR). Il a également précisé que cette opération concernait les détenus dont la peine restante ne dépasse pas deux ans à condition qu'ils manifestent leur approbation d'accomplir ce travail. Ces opérations permettent au détenu de sortir de l'établissement carcéral, d'acquérir une formation et de gagner de l'argent dans les limites de la loi (20% du SNMG). L'Administration pénitentiaire et de réinsertion dispose de deux pépinières avec une production saisonnière de 100.000 arbustes chacune dans les wilayas de Djelfa et El-Bayadh ainsi que 8 fermes pilotes, a rappelé le même responsable.Pour sa part, M. Kalil a souligné que cette convention concernait 6 ateliers installés à Djelfa, El-Bayadh, Oum El-Bouaghi, Batna, Biskra et Naâma et consistait en la plantation d'arbustes contre la désertification. La convention définit les conditions et formalités d'utilisation de la main d'œuvre carcérale dans les projets du Haut commissariat pour le développement des steppes. La direction générale de l'Administration pénitentiaire et de réinsertion s'engage, en vertu de cette convention, à assurer la main d'œuvre carcérale auprès de l'Office national de stravaux éducatifs et à garantir le transport et la surveillance des endroits où elle est affectée. Le Haut commissariat pour le développement des steppes devra, quant à lui, assurer le financement nécessaire à la réalisation de l'opération, régler les dûs des détenus sur la base de la facture présentée par l'administration de l'Office national des travaux éducatifs. Créé en 1981, le Haut commissariat assure une politique de développement et protection des régions pastorales et intervient dans 23 wilayas sur une superficie de 32 millions d'hectares.