Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Hassani Issaad de Béni Messous entamera dans les prochains jours une campagne de dépistage de masse précoce du cancer du sein, a indiqué, dimanche à Alger, le Chef de Service "Imagerie médicale", M. Mustapha Bouberit. Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Hassani Issaad de Béni Messous entamera dans les prochains jours une campagne de dépistage de masse précoce du cancer du sein, a indiqué, dimanche à Alger, le Chef de Service "Imagerie médicale", M. Mustapha Bouberit. Intervenant en marge des 15es journées médico-chirurgicales du CHU de Béni Messous, M. Bouberit a estimé nécessaire d'encourager toutes les initiatives visant un dépistage de masse précoce du cancer du sein pour une meilleure prise en charge de ce type de cancer qui peut être traité s'il est dépisté à temps. L'opération de dépistage de masse précoce du cancer du sein requiert la mobilisation d'une équipe de médecins pluridisciplinaires, des agents paramédicaux et des techniciens en vue d'une meilleure prise en charge des patientes du dépistage à la guérison en passant par la chirurgie, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, M. Bouberit a rappelé que le CHU de Béni Messous, qui a déjà reçu un mammographe numérique et ses accessoires qui permettent un dépistage minutieux des différents volumes des cancers du sein, recevra prochainement un deuxième mammographe pour entamer sa campagne de dépistage de masse de ce type de cancer. Il a cité, à titre d'exemple, la France qui est parvenue à prendre en charge 65% des patientes atteintes de cancer du sein grâce au dépistage de masse précoce affirmant que l'Algérie a tracé, pour sa part, un programme de lutte contre le cancer et acquis des équipements spécifiques pour ce faire. Pour une meilleure prise en charge du cancer du sein dont la prévalence est de 9.000 nouveaux cas/an, M. Bouberit a appelé à la création d'unités de dépistage mobiles à l'instar d'autres pays développés afin que toutes les régions puissent bénéficier de cette opération. Le service de l'autopsie révèle 467 cas de cancer en 2010 Le chef du service autopsie de l'établissement hospitalier Hassani-Issaâd (Beni Messous), le Pr Khira Bouzid Bendissari a affirmé, dimanche à Alger, que le service a révélé 467 cas de cancer en 2010 tous types confondus. Lors des 15es journées chirugicales de l'hopital Beni Messous, le Pr Bendissari a indiqué que le cancer de l'intestin et du colon viennent en tête des cas enregistrés suivi du cancer de la prostate chez les hommes et celui du sein chez les femmes et enfin le cancer du poumon. Le Pr Bendissari a déploré le manque de certaines spécialités dont la radiothérapie ce qui entrave la prise en charge des malades. "Nous sommes dans l'obligation de les orienter vers le centre de lutte contre le cancer Pierre et Marie Curie qui n'est plus en mesure d'absorber le nombre de malades qui viennent de différentes régions du pays", a-t-elle précisé. De son côté, le Pr Adda Boulga, chef du service radiothérapie au centre de lutte contre le cancer à l'établissement hospitalo-universitaire de Blida a souligné les efforts fournis par l'Etat pour alléger les souffrances des malades, appelant à l'amélioration de la prise en charge en matière de radiothérapie qui reste "une tâche noire" dans le traitement du cancer. Il a également relevé le problème des rendez-vous trop éloignés ce qui entrave la prise en charge des patients dans de bonnes conditions, appelant à l'ouverture de nouveaux centres et à l'acquisition d'équipements modernes. Le Pr Habib Douaghi, chef du service de phtisiologie du même hôpital, a estimé, quant à lui, nécessaire d'associer tous les partenaires afin d'améliorer la prise en charge des malades. Le dépistage précoce du cancer, a-t-il encore dit, contribue à une prise en charge à 80%, soulignant les lacunes dont souffre l'établissement hospitalier de Beni Messous, notamment un service anti-douleur. Intervenant en marge des 15es journées médico-chirurgicales du CHU de Béni Messous, M. Bouberit a estimé nécessaire d'encourager toutes les initiatives visant un dépistage de masse précoce du cancer du sein pour une meilleure prise en charge de ce type de cancer qui peut être traité s'il est dépisté à temps. L'opération de dépistage de masse précoce du cancer du sein requiert la mobilisation d'une équipe de médecins pluridisciplinaires, des agents paramédicaux et des techniciens en vue d'une meilleure prise en charge des patientes du dépistage à la guérison en passant par la chirurgie, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, M. Bouberit a rappelé que le CHU de Béni Messous, qui a déjà reçu un mammographe numérique et ses accessoires qui permettent un dépistage minutieux des différents volumes des cancers du sein, recevra prochainement un deuxième mammographe pour entamer sa campagne de dépistage de masse de ce type de cancer. Il a cité, à titre d'exemple, la France qui est parvenue à prendre en charge 65% des patientes atteintes de cancer du sein grâce au dépistage de masse précoce affirmant que l'Algérie a tracé, pour sa part, un programme de lutte contre le cancer et acquis des équipements spécifiques pour ce faire. Pour une meilleure prise en charge du cancer du sein dont la prévalence est de 9.000 nouveaux cas/an, M. Bouberit a appelé à la création d'unités de dépistage mobiles à l'instar d'autres pays développés afin que toutes les régions puissent bénéficier de cette opération. Le service de l'autopsie révèle 467 cas de cancer en 2010 Le chef du service autopsie de l'établissement hospitalier Hassani-Issaâd (Beni Messous), le Pr Khira Bouzid Bendissari a affirmé, dimanche à Alger, que le service a révélé 467 cas de cancer en 2010 tous types confondus. Lors des 15es journées chirugicales de l'hopital Beni Messous, le Pr Bendissari a indiqué que le cancer de l'intestin et du colon viennent en tête des cas enregistrés suivi du cancer de la prostate chez les hommes et celui du sein chez les femmes et enfin le cancer du poumon. Le Pr Bendissari a déploré le manque de certaines spécialités dont la radiothérapie ce qui entrave la prise en charge des malades. "Nous sommes dans l'obligation de les orienter vers le centre de lutte contre le cancer Pierre et Marie Curie qui n'est plus en mesure d'absorber le nombre de malades qui viennent de différentes régions du pays", a-t-elle précisé. De son côté, le Pr Adda Boulga, chef du service radiothérapie au centre de lutte contre le cancer à l'établissement hospitalo-universitaire de Blida a souligné les efforts fournis par l'Etat pour alléger les souffrances des malades, appelant à l'amélioration de la prise en charge en matière de radiothérapie qui reste "une tâche noire" dans le traitement du cancer. Il a également relevé le problème des rendez-vous trop éloignés ce qui entrave la prise en charge des patients dans de bonnes conditions, appelant à l'ouverture de nouveaux centres et à l'acquisition d'équipements modernes. Le Pr Habib Douaghi, chef du service de phtisiologie du même hôpital, a estimé, quant à lui, nécessaire d'associer tous les partenaires afin d'améliorer la prise en charge des malades. Le dépistage précoce du cancer, a-t-il encore dit, contribue à une prise en charge à 80%, soulignant les lacunes dont souffre l'établissement hospitalier de Beni Messous, notamment un service anti-douleur.