La cité Climat-de-France située dans la commune de Oued Koriche a été le théâtre, hier, de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les jeunes de cette cité. Selon des témoins oculaires, une cinquantaine de personnes auraient été blessées et jusqu'à cinq véhicules calcinés. Un chiffre qui sera, probablement, revu à la hausse dans les jours à venir. La cité Climat-de-France située dans la commune de Oued Koriche a été le théâtre, hier, de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les jeunes de cette cité. Selon des témoins oculaires, une cinquantaine de personnes auraient été blessées et jusqu'à cinq véhicules calcinés. Un chiffre qui sera, probablement, revu à la hausse dans les jours à venir. Une opération coup-de-poing a été en effet menée par les services de l'ordre afin d'éradiquer les quarante habitations illicites en chantier. Plus d'une centaine de policiers anti-émeutes à l'aide de bombes lacrymogène ont mené cette opération dès les premières heures de la matinée. Le coup d'envoi de cette intervention a été donné, selon plusieurs habitants, à 5h du matin. Des bulldozers encadrés par un dispositif sécuritaire impressionnant, ont vite investi les lieux. Cependant, la situation a très vite tourné au vinaigre lorsque de nombreux jeunes ont tenté de s'opposer à l'opération de démolition dans des affrontements violents avec les services de sécurité. Ces affrontement ont causé plusieurs blessés, on nous affirme qu'il y a sur place jusqu'à 50 jeunes blessés, refusant de quitter les lieux pour aller recevoir les premiers soins. Selon les mêmes sources cinq femmes auraient été blessées à la suite de tirs de balles en caoutchouc. Il y aurait également une dizaine de blessés parmi les forces de l'ordre. Selon des sources, proches de l'hôpital Lamine Debaghine, ex-Maillot de Bab El Oued, trois policiers ont été admis au service des urgences. Rencontrés sur les lieux des affrontements Mohamed-Reda Missoum, le P/APC de Oued Koriche s'est abstenu d'emmettre le moindre commentaire se contentant d'affirmer qu'il ne fait «qu'appliquer les ordres donnés par le wali, je ne partirais que lorsque les 40 baraques seront détruites» a-t-il affirmé. Il faut rappeler que cette intervention vient après l'échec d'une première tentative de démolition conduite le 7 du mois courant, ayant visé la destruction de ces habitations construites par des citoyens illégalement et sans autorisation. Cela afin de fuir l'exiguïté de leurs F2 et des conditions de vie insupportable. «Nous avons l'impression que nous ne faisons pas partie de cette commune, que tout est pour la cité Diar el-Kef (ex-Carrière) pendant que nous sommes oubliés» déplore une femme. Et de poursuivre : «Depuis 1996 j'habite dans cet endroit exigu avec mon frère et sa famille, et à ce jour pas la moindre opération sociale de relogement à notre profit alors que les habitants du quartier la Carrière ont déjà bénéficié de plusieurs opérations de relogement». Cette situation semble loin d'être réglée, du moins pour les jeunes de la cité, qui se disent prêts à tout pour défendre leurs droits à «de meilleures conditions de vie». Une opération coup-de-poing a été en effet menée par les services de l'ordre afin d'éradiquer les quarante habitations illicites en chantier. Plus d'une centaine de policiers anti-émeutes à l'aide de bombes lacrymogène ont mené cette opération dès les premières heures de la matinée. Le coup d'envoi de cette intervention a été donné, selon plusieurs habitants, à 5h du matin. Des bulldozers encadrés par un dispositif sécuritaire impressionnant, ont vite investi les lieux. Cependant, la situation a très vite tourné au vinaigre lorsque de nombreux jeunes ont tenté de s'opposer à l'opération de démolition dans des affrontements violents avec les services de sécurité. Ces affrontement ont causé plusieurs blessés, on nous affirme qu'il y a sur place jusqu'à 50 jeunes blessés, refusant de quitter les lieux pour aller recevoir les premiers soins. Selon les mêmes sources cinq femmes auraient été blessées à la suite de tirs de balles en caoutchouc. Il y aurait également une dizaine de blessés parmi les forces de l'ordre. Selon des sources, proches de l'hôpital Lamine Debaghine, ex-Maillot de Bab El Oued, trois policiers ont été admis au service des urgences. Rencontrés sur les lieux des affrontements Mohamed-Reda Missoum, le P/APC de Oued Koriche s'est abstenu d'emmettre le moindre commentaire se contentant d'affirmer qu'il ne fait «qu'appliquer les ordres donnés par le wali, je ne partirais que lorsque les 40 baraques seront détruites» a-t-il affirmé. Il faut rappeler que cette intervention vient après l'échec d'une première tentative de démolition conduite le 7 du mois courant, ayant visé la destruction de ces habitations construites par des citoyens illégalement et sans autorisation. Cela afin de fuir l'exiguïté de leurs F2 et des conditions de vie insupportable. «Nous avons l'impression que nous ne faisons pas partie de cette commune, que tout est pour la cité Diar el-Kef (ex-Carrière) pendant que nous sommes oubliés» déplore une femme. Et de poursuivre : «Depuis 1996 j'habite dans cet endroit exigu avec mon frère et sa famille, et à ce jour pas la moindre opération sociale de relogement à notre profit alors que les habitants du quartier la Carrière ont déjà bénéficié de plusieurs opérations de relogement». Cette situation semble loin d'être réglée, du moins pour les jeunes de la cité, qui se disent prêts à tout pour défendre leurs droits à «de meilleures conditions de vie».