Sept roquettes et quatre obus de mortiers en provenance de Gaza se sont abattus, hier, sur le sud d'Israël, sans faire de victime. Deux roquettes de type Grad, d'une portée de 20 kilomètres, ont notamment été tirées, la première touchant la localité de Rishon-le-Zion, au sud de Tel-Aviv, et la seconde s'écrasant près du port d'Ashdod. La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, a revendiqué deux tirs. Le mouvement avait affirmé dès mercredi son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël, pour venger la mort de huit Palestiniens, dont quatre civils, en début de semaine, dans des raids aériens à Gaza. Dans le même temps, hier, trois personnes étaient touchées par des frappes et des tirs d'artillerie israéliens à Gaza, au lendemain d'un attentat à la bombe - le premier depuis 2004 -près d'une station de bus à Jérusalem, qui a tué une personne et fait plus de 30 blessés. L'Etat hébreu «ne tolérera pas d'attaques terroristes et ne permettra pas une résurgence du terrorisme», a prévenu hier Ehud Barak. Le ministre israélien de la Défense s'exprimait devant son homologue américain, Robert Gates, en visite dans la région, qui a affirmé qu'il était temps de s'orienter vers la coexistence de deux Etats dans la zone. De fait, Israël est pour l'heure tenté par une riposte punitive musclée face à l'escalade de la violence avec les groupes armés palestiniens. Imputant au Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, l'entière responsabilité de la situation, le ministre de la Défense passive, Matan Vilnai, a averti : «Nous allons continuer de frapper comme il se doit.» L'aile radicale du Likoud, le parti de droite du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, pousse notamment à la surenchère. «Il faut décapiter la direction du Hamas, détruire ses quartiers généraux et ses camps d'entraînement», a estimé hier Sylvan Shalom, le numéro 2 du gouvernement, qui milite pour une vaste opération militaire à Gaza. Pour sa part, le Hamas a fait savoir qu'il souhaitait «œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines», en référence à la trêve de facto avec Israël rompue il y a une semaine. Cependant les experts militaires et les médias israéliens soulignent qu'une action d'envergure contre le Hamas serait aventureuse. D'autant que les autorités israéliennes pâtissent toujours de la mauvaise image héritée de l'opération militaire «Plomb durci» contre la bande de Gaza, il y a deux ans, qui a fait plus de 1 400 tués Palestiniens, en majorité civils. Aussi l'Autorité palestinienne appelle la communauté internationale à réagir Sept roquettes et quatre obus de mortiers en provenance de Gaza se sont abattus, hier, sur le sud d'Israël, sans faire de victime. Deux roquettes de type Grad, d'une portée de 20 kilomètres, ont notamment été tirées, la première touchant la localité de Rishon-le-Zion, au sud de Tel-Aviv, et la seconde s'écrasant près du port d'Ashdod. La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, a revendiqué deux tirs. Le mouvement avait affirmé dès mercredi son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël, pour venger la mort de huit Palestiniens, dont quatre civils, en début de semaine, dans des raids aériens à Gaza. Dans le même temps, hier, trois personnes étaient touchées par des frappes et des tirs d'artillerie israéliens à Gaza, au lendemain d'un attentat à la bombe - le premier depuis 2004 -près d'une station de bus à Jérusalem, qui a tué une personne et fait plus de 30 blessés. L'Etat hébreu «ne tolérera pas d'attaques terroristes et ne permettra pas une résurgence du terrorisme», a prévenu hier Ehud Barak. Le ministre israélien de la Défense s'exprimait devant son homologue américain, Robert Gates, en visite dans la région, qui a affirmé qu'il était temps de s'orienter vers la coexistence de deux Etats dans la zone. De fait, Israël est pour l'heure tenté par une riposte punitive musclée face à l'escalade de la violence avec les groupes armés palestiniens. Imputant au Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, l'entière responsabilité de la situation, le ministre de la Défense passive, Matan Vilnai, a averti : «Nous allons continuer de frapper comme il se doit.» L'aile radicale du Likoud, le parti de droite du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, pousse notamment à la surenchère. «Il faut décapiter la direction du Hamas, détruire ses quartiers généraux et ses camps d'entraînement», a estimé hier Sylvan Shalom, le numéro 2 du gouvernement, qui milite pour une vaste opération militaire à Gaza. Pour sa part, le Hamas a fait savoir qu'il souhaitait «œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines», en référence à la trêve de facto avec Israël rompue il y a une semaine. Cependant les experts militaires et les médias israéliens soulignent qu'une action d'envergure contre le Hamas serait aventureuse. D'autant que les autorités israéliennes pâtissent toujours de la mauvaise image héritée de l'opération militaire «Plomb durci» contre la bande de Gaza, il y a deux ans, qui a fait plus de 1 400 tués Palestiniens, en majorité civils. Aussi l'Autorité palestinienne appelle la communauté internationale à réagir