La bataille d'Abidjan connaissait une relative accalmie hier matin autour des derniers bastions défendus par des fidèles du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui tiennent leurs positions depuis plus de trois jours rapporte le journal Libération Dans le Plateau (centre), quartier du palais présidentiel, seuls quelques tirs sporadiques d'arme lourde étaient entendus, alors que pendant une partie de l'après-midi de vendredi, les tirs avaient été très intenses rapporte toujours le même journal Depuis leur arrivée jeudi soir à Abidjan après une offensive éclair qui leur a permis de conquérir la quasi-totalité du pays, les forces d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, tentent sans succès de chasser les pro-Gbagbo de leurs bastions, tandis qu'Abidjan est livrée à la violence et aux pillages. Selon la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), 330 personnes ont été tuées en début de semaine à Duékoué, dans l'ouest du pays.Parmi ces 330 victimes, plus de 100 ont été tuées par des mercenaires de Gbagbo avant que la ville ne tombe mardi entre les mains des Forces républicaines de Ouattara, qui contrôlent la quasi-totalité du pays, à l'exception de certains secteurs d'Abidjan, après leur offensive de lundi. Ces tueries comptent parmi les plus graves depuis une décennie de crise politico-militaire. La France, avec Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, en a appelé "solennellement aux parties ivoiriennes pour qu'elles s'astreignent à la plus grande retenue et s'abstiennent strictement de toute violence à l'encontre des civils". La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) affirme pour sa part que "plus de 800 personnes ont été exécutées" à Duékoué, non en un seul jour comme le dit le CICR, mais depuis le second tour de la présidentielle le 28 novembre 2010, acte de naissance de cette crise. La bataille d'Abidjan connaissait une relative accalmie hier matin autour des derniers bastions défendus par des fidèles du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui tiennent leurs positions depuis plus de trois jours rapporte le journal Libération Dans le Plateau (centre), quartier du palais présidentiel, seuls quelques tirs sporadiques d'arme lourde étaient entendus, alors que pendant une partie de l'après-midi de vendredi, les tirs avaient été très intenses rapporte toujours le même journal Depuis leur arrivée jeudi soir à Abidjan après une offensive éclair qui leur a permis de conquérir la quasi-totalité du pays, les forces d'Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, tentent sans succès de chasser les pro-Gbagbo de leurs bastions, tandis qu'Abidjan est livrée à la violence et aux pillages. Selon la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), 330 personnes ont été tuées en début de semaine à Duékoué, dans l'ouest du pays.Parmi ces 330 victimes, plus de 100 ont été tuées par des mercenaires de Gbagbo avant que la ville ne tombe mardi entre les mains des Forces républicaines de Ouattara, qui contrôlent la quasi-totalité du pays, à l'exception de certains secteurs d'Abidjan, après leur offensive de lundi. Ces tueries comptent parmi les plus graves depuis une décennie de crise politico-militaire. La France, avec Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, en a appelé "solennellement aux parties ivoiriennes pour qu'elles s'astreignent à la plus grande retenue et s'abstiennent strictement de toute violence à l'encontre des civils". La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) affirme pour sa part que "plus de 800 personnes ont été exécutées" à Duékoué, non en un seul jour comme le dit le CICR, mais depuis le second tour de la présidentielle le 28 novembre 2010, acte de naissance de cette crise.